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Informations diverses Justice 2022

Date de création: 08-01-2023 17:56
Dernière mise à jour: 08-01-2023 17:56
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JUSTICE- INFOS’ DIVERSES-INFOS’ DIVERSES 2022

-Début 2022, l’Algérie est liée à 56 Etats par des accords bilatéraux d’entraide judiciaire concernant l’entraide judiciaire et les extraditions, mais aussi en matière civile et commerciale.72 conventions judiciaires bilatérales ont été ratifiées

-Selon les dernières statistiques du ministère français de la Justice, le nombre d’Algériens détenus dans l’Hexagone augmente chaque année. En effet, sur les 17 198 étrangers qui occupent les prisons françaises, 3 472 sont des Algériens. Selon les statistiques arrêtées au 1er octobre 2021, les étrangers détenus dans les prisons françaises représentent 25% d’une population carcérale qui s’élève à 69 173 individus. Dans le détail, 9 793 détenus sont originaires d’Afrique (56%) et 5 109 sont Européens. Selon le même bilan, sont également incarcérés 880 détenus originaires d’Asie et 1 308 autres d’Amérique, notamment d’Amérique du Sud.

-A mars 2022,  les Conventions judiciaires bilatérales conclues, ratifiées, signées et paraphées ou finalisées par l’Algérie sont au nombre de 113. Le nombre de Conventions Judiciaires Bilatérales ratifiées par l’Algérie concernent 72 conventions alors que 37 Conventions Judiciaires Bilatérales sont signées et paraphées ou finalisées par l’Algérie. L’Algérie a signé des conventions d’extradition avec des pays arabes, africains, européens, asiatiques et d’Amérique. Il s’agit entre autres du Nigeria, l’Italie, l’Afrique du Sud, Pakistan, Iran, Royaume- Uni, Corée du Sud, Chine, Emirats arabes unis, Portugal, Viêtnam, Arabie saoudite, Koweït, Tchad, Azerbaïdjan, Bosnie, Tunisie, Mauritanie, Émirats arabes unis, France, Russie (ex-Union soviétique), Niger et Roumanie. Selon des informations fournies par le ministère de la Justice, l’Algérie est liée également par des conventions d’extradition avec le Venezuela, Burkina-Faso, Irak, Namibie, Guinée, Cameroun, Malaisie, alors que d’autres conventions ont été paraphées ou finalisées avec l’Ukraine, Brésil, Sénégal, Mexique et Australie. A cela s’ajoute la ratification de la convention arabe contre la corruption.

-Le nombre des magistrates sorties de l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) s’est élevé, depuis sa création en 1990 jusqu’à ce jour, à 2.700 magistrates, a fait savoir jeudi 14 avril 2022  le directeur général de l'ESM de Koléa (Tipaza), Abdelkarim Djadi.

Le nombre susmentionné représente plus de 46% du nombre total des magistrats de la République, soit 5.913 (hommes et femmes) diplômés de l'ESM depuis 1990, répartis sur les différentes juridictions, et dont celles qui occupent des postes supérieurs de qualité, précise M. Djadi. L'ESM de Koléa a été inaugurée, en décembre 2020 pour accueillir la 26è promotion d'élèves magistrats (116 élèves). Sa capacité d’accueil s’élève à 1000 places pédagogiques sur une superficie de 120.000 mètres carrés.

-En France, les derniers chiffres du ministère de la Justice ont dévoilé un nouveau record en termes du nombre de détenus. Ce dernier s’élève à hauteur de 72 809 personnes enregistrées au niveau des prisons en France. Et ce, pour une 60 698 places opérationnelles, ce qui représente une densité carcérale de 120%.

En effet, selon ces mêmes statistiques, ce chiffre est le résultat d’une augmentation de 4.3%, soit 2 997 prisonniers de plus. Cette surpopulation a fait que 2 225 sont contraints de dormir à même le sol. En plus des 53.952 Français qui se trouvent dans les établissements pénitentiaires en France, le nombre des détenus étrangers s’élève à 18 068 personnes.

Sur le podium des nationalités les plus présentes dans les prisons en France, on trouve les Tunisiens en troisième position, avec notamment 1 254 Tunisiens. Et en deuxième position, le Maroc avec 2 093 Marocains incarcérés en France, rapporte Le Figaro.

Par ailleurs, en tête de ce classement, on trouve les détenus de nationalité algérienne, qui sont présents au nombre de 3 974 Algériens. En effet, ce nombre d’Algériens dans les prisons françaises est en nette progression. Et ce, en comparaison avec le chiffre annoncé en 2021, qui est estimé à hauteur de 2 750 Algériens dans les prisons en France. Soit un taux de délinquance cinq fois plus élevé que celui représentés par les détenus portugais. Dont le nombre est estimé à environs 497 détenus.

-Alors que se déroulait, à la mi-novembre à Berlin, le 8e Congrès mondial contre la peine de mort, son recours a connu une inquiétante recrudescence. En Arabie saoudite, la peine capitale a été appliquée presque quotidiennement depuis le 10 novembre. En moins d’un mois, au moins dix-sept personnes ont été exécutées par le régime de Riyad (la majorité pour des infractions liées à la drogue). De leur côté, les autorités iraniennes ont condamné 21 personnes dans le cadre de « procès fictifs » destinés, selon Amnesty International, « à intimider les participants au soulèvement populaire » qui secoue le pays depuis septembre.

L’Afrique n’est pas en reste. Le 24 novembre, en Algérie, 49 personnes ont été condamnées à mort  pour avoir participé au lynchage mortel, en août 2021, de Djamel Bensmaïl, accusé à tort de pyromanie alors qu’il était venu aider à lutter contre les incendies qui ravageaient la Kabylie à cette période.

Pourtant, ces dernières années, sur le continent, la tendance est plutôt portée par le camp abolitionniste, rejoint en 2022 par la Centrafrique et la Guinée équatoriale. En outre, si la peine capitale est encore inscrite dans le code pénal d’une trentaine de pays, elle n’est généralement plus appliquée (depuis 1993 dans le cas de l’Algérie). La peine est presque systématiquement commuée en condamnation à perpétuité. Ainsi, 43 des 54 pays africains n’ont plus signé d’ordre d’exécution depuis 2010.

Malgré ces avancées significatives, au moins 116 personnes ont été pendues ou fusillées en Afrique en 2021, très souvent à la suite de procès opaques et entachés d’irrégularités. Le nombre de condamnations à mort prononcées cette année-là a, lui, augmenté de 22 % – plus de 800 –, notamment à cause d’une forte hausse en Mauritanie et en RDC.