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Roman Merdaci Djamel Eddine - "L'impasse du Maltais"

Date de création: 28-07-2020 17:35
Dernière mise à jour: 28-07-2020 17:35
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SOCIETE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ROMAN MERDACI DJAMEL EDDINE – « L’IMPASSE DU MALTAIS »

L’impasse du Maltais…….Roman  de Djamel Eddine Merdaci. Casbah Editions.  Alger  2012 , 286 pages en français, 600  dinars

 

Décidemment, la famille Merdaci ne cessera jamais de nous étonner. Voilà donc que le cadet ( ?, car on s’y perd), Djamel Eddine , journaliste professionnel en activité depuis …près de quarante ans, vient de signer son premier roman…..policier.

Pour un coup d’esai, c’est un coup de maître, d’aurant que le genre « littéraire » n’a pas , pour l’instant, dans notre pays en tout cas, bonne presse et large public. Peut-être la génération des quinquas et plus, très portée sur la chose, celle-ci étant courante et très prisée dans les années 60-70.. Yasmina Khadra, s’y était même essayé, avec son « Dingue au bistouri ». Il est vrai que le cinéma (ya hasra ya zman !) était là pour « booster » la lecture des polars. Par la suite , à partir des années 80 , la télévision , avec ses séries, l’a , en quelque  sorte , tuée.

Spécialiste du cinéma, l’auteur a posé une intrigue originale dans un Alger du début des années 2000 sombre, au ciel orageux et aux inondations meurtrières . Décor : Une série de meurtres que le commissaire Pacha et son adjoint (le narrateur) vont devoir résoudre…..avec l’aide, bien sûr, d’une policière « bomba » et d’un médecin légiste déjanté. Affaire complexe avec une intrigue mais  plusieurs histoires , enquête compliquée, avec des gens corrects et des tordus…..mais impossible n’est pas algérien. Ajoutez-y des personnages tout droit sortis d’une imagination fertile, car abreuvée à de multiples sources culturelles , ainsi qu’une remontée dans le temps avec  des voyages à travers le monde. Alger cosmopolite…des années 60 et 70. Souvenirs, souvenirs !

Avis : La sauce a pris et le plat est succulent. A déguster sans modération comme tous les bons polars….Du mesfouf comme l’aime le commissaire Pacha. On attend la suite qui va , enfin, nous créer des flics sinon « héros », du moins sympathiques,  et nous changer des Inspecteurs Mergou et Tahar. Autres temps, autres façons de faire. Ce sera tout bénéf’ pour l’image de marque de  la police nationale

Phrase à méditer : Il n’y en a presque pas, l’auteur étant peu philosophe se contentant, comme tout vrai et bon journaliste,  de bien décrire des situations. Si, malgré tout, une : « Lakhdar Benkhlouf…..avait élevé ses enfants dans le culte de l’humilité, leur recommandant de ne jamais se considérer comme des êtres supérieurs, mais des hommes et des femmes égaux à leurs semblables. Une fois morts, ils ne seraient plus que des crânes difficiles à identifier »