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Drogue- Consommation 2018

Date de création: 13-01-2019 12:56
Dernière mise à jour: 13-01-2019 12:56
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SOCIETE- MAUX SOCIAUX- DROGUE- CONSOMMATION 2018

Classés médicaments à risque, les psychotropes sont mis sous surveillance. Malgré le renforcement de la législation sur la vente et la consommation de ces médicaments, la circulation de stupéfiants ne cesse d'augmenter.

La consommation de la drogue est devenue de plus en plus inquiétante surtout dans le milieu de jeunes. Les statistiques fournies, en 2018 par  le Dr Youcef Terfaoui, médecin spécialiste des maladies non transmissibles jeudi 10 janvier 2019, Zéralda-rencontre de sensibilisation en faveur des écoliers et des jeunes) , laissent prévoir une augmentation «sensible» du nombre de consommateurs ces dernières années. Ce médecin a révélé que le nombre de jeunes qui fréquentent les centres de prises en charge spécialisées de ce genre d’addiction, a pratiquement doublé en seulement cinq années. Ainsi, le nombre de consommateurs de drogue qui était de 12.000 en 2012, est monté à 23.000. Ce spécialiste a précisé que les jeunes dont l’âge ne dépasse pas les 16 ans sont les plus grands consommateurs de différentes drogues et psychotropes. Il a souligné justement que le cannabis et la drogue la plus consommée suivie des psychotropes et même de la cocaïne. Un constat qui confirme que l’Algérie tend à devenir un pays consommateur et non pas uniquement de transit de la drogue. D’autres  chiffres rendus publics par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie dressent un tableau si sombre de l’amère situation vécue par le pays, plus 17 500 toxicomanes ont bénéficié d’une prise en charge médicale et thérapeutique au titre de l’année 2017. Sur ce nombre, plus du tiers sont des jeunes âgés de 26 à 35 ans. Selon le rapport de l’Office la prise en charge des toxicomanes, pour soins et désintoxications, a concerné 16 218 personnes, bénéficiaires de consultations externes, 1177 autres en hospitalisation volontaire et enfin 172 toxicomanes ont fait l’objet d’injonctions thérapeutiques. Autre chiffre qui mérite attention, sur le total des toxicomanes traités, 1.782 sont des femmes, contre 15.785 hommes (89,86%).