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Délinquance- Bilan Dgsn 2017

Date de création: 08-07-2018 12:57
Dernière mise à jour: 08-07-2018 12:57
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SOCIETE- DELINQUANCE- BILAN DGSN 2018

 

Plus de 86.600 appels ont été réceptionnés sur le numéro vert « 104 » qui a été mis en service par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), en concrétisation du plan national « Alerte rapt/disparition d’enfants». C’est ce qui ressort du bilan annuel 2017 de la Direction générale de la sûreté nationale qui a été présenté mercredi 30 mai 2018 lors d’une conférence de presse animée au niveau de l’Ecole supérieure de police Ali-Tounsi, et ce, à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance, célébrée le 1er juin de chaque année.
Intervenant lors de cette conférence de presse, le commissaire de la police judiciaire, . Boudamala Khaled, a indiqué que parmi ces appels, 1.120 concernent les cas de fugues, 2.711 disparitions, 81 kidnappings, outre les 41. 877 affaires enregistrées. « Il faut dire qu’on reçoit quotidiennement des fausses alertes, nos éléments hautement qualifiés, dans ce sens, peuvent en effet discerner le vrai du faux dans ces cas-là», a-t-il dit. Boudamala a mis en exergue les efforts de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans le renforcement des mécanismes policiers destinés à la protection de l’enfant de tous les dangers et fléaux sociaux.
Le haut fonctionnaire de police a expliqué que «le dispositif 104 a été mis à la disposition des citoyens afin de renforcer le numéro de secours, le «17», et le numéro vert, le «15.48», ainsi que les autres supports technologiques dont dispose la DGSN sur internet et les réseaux sociaux».
Le responsable a, d’ailleurs, insisté sur le «rôle capital» de la police dans la protection des enfants à travers le travail colossal qu’accomplissent les brigades de protection des mineurs déployées à travers l’ensemble du territoire national pour prendre en charge les affaires liées aux enfants mineurs, tous âges confondus, aux victimes et aux enfants en danger et ce, en adéquation avec le cadre juridique et judiciaire.
« Actuellement la DGSN dispose de 50 brigades au niveau national, dont 3 à Alger », a-t-il précisé. Le commissaire a, par ailleurs, signalé que la délinquance juvénile prend de l’ampleur. Il révèle que durant l’année qui s’est écoulée 5.423 mineurs ont été impliqués dans des affaires de délinquance « 5.105 garçons et 218 filles». « Les services de la sûreté nationale ont traité 4.822 affaires dans différents délits », a-t-il indiqué, tout en ajoutant que 2.339 mineurs ont été écroués par les services de la police pour être incarcérés dans des centres pénitentiaires.
Concernant la nature des délits commis par les petits délinquants, le responsable explique que le vol vient en tête, avec un taux de 29%, suivi des coups et blessures volontaires (CBV), avec plus de 25%, « dont des agressions à l’arme blanche ». Il révèle aussi que 23% des mineurs qui ont été interpellés pour détention et commercialisation de stupéfiants et le reste des délits sont généralement association de malfaiteurs, et outrage à autorité publique et envers un corps constitué.



Concernant la violence faiteaux enfants , Boudamala a révélé que les services de la DGSN ont enregistré quelque 6.008 cas d’enfants victimes d’actes criminels, dont 3.661 pour coups et blessures volontaires et 1.130 liés aux abus sexuels. Le responsable de la DGSN signalera que la police algérienne œuvre à la généralisation des salles d'enregistrement audiovisuel des mineurs victimes d'agressions sexuelles à travers le pays.
« Ces salles d'audition facilitent le travail des enquêteurs en charge de ces dossiers en mettant la victime en confiance à travers des supports pédagogiques l'aidant à raconter les faits », affirme M. Boudamala.
Il fera remarquer en outre que les déclarations des victimes sont enregistrées sur des supports CD remis par la suite aux autorités judiciaires (procureur général ou juge) afin de statuer sans soumettre la victime à une deuxième audition.