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Justice (et Droit)

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  • 28-10-2020
    -Le procès en appel de l'homme d'affaires, Mahieddine Tahkout et nombre d'anciens ministres et responsables poursuivis pour des chefs d'inculpations de corruption et d'abus de fonction, a débuté mercredi à la Cour d'Alger. Pour rappel, le tribunal de première instance de Sidi M’hamed avait condamné le principal accusé à une peine de 16 ans de prison ferme et une amende de 8.000.000 DA. Rachid, Hamid et Billal Tahkout ont été, eux, condamnés à 7 ans de prisonferme assortie d’une amende de 8.000.000 DA, tandis que Nacer Tahkout aécopé de 3 ans de prison et 8.000.000 DA d’amende. Le tribunal a également ordonné le gel de tous les comptes bancaires des sociétés de Tahkout, la confiscation des matériels et l'exclusion des marchés publics pendant 5 ans. Dans la même affaire, le tribunal avait condamné les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal à une peine de 10 ans de prison ferme et 500.000 DA d’amende chacun, alors que l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, en état de fuite, écope d'une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende de 2.000.000 DA. L’ancien ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi et l’ancien wali deSkikda, Faouzi Belhocine ont été condamnés à 2 ans d’emprisonnement ferme. L’ancien ministre des Travaux publics, Ammar Ghoul écope, lui, de 3 ans de prison ferme, tandis que l’ancien ministre des Travaux publics et desTransports, Abdelghani Zaalane a été acquitté des accusations retenues contre lui. Egalement, le tribunal de Sidi M’hamed avait ordonné le versement d'un montant de 309 milliards DA à titre de dommage et intérêt.
  • 26-10-2020
    -Décédé en prison le 17 juillet dernier, le procès de l’ancien ministre feu Moussa Benhamadi est reporté au 9 novembre prochain. L’ancien ministre de la Poste et des télécommunications, décédé des suites de sa contamination par le Coronavirus à la prison d’El Harrach, était poursuivi pour « obtention d’indus avantages » et « financement occulte de la campagne électorale de l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika ». Le report a été décidé à la demande de la défense du Trésor public pour l’examen du dossier et du juge d’audience en raison de l’absence de plusieurs témoins principaux, notamment l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, l’ancienne ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Houda Feraoun, et l’ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Hattab. Les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal sont également poursuivis dans la même affaire pour « octroi d’avantages injustifiés à feu Benhamadi pour la réalisation de l’usine de médicaments GB Pharma dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah dans la capitale ». Abdelghani Zaalane a été ramené au tribunal en tant qu’ancien directeur de campagne du candidat à la présidentielle d’avril 2019, Abdelaziz Bouteflika. Abdelmalek Sellal a lui aussi été ramené au tribunal alors que l’accusé Ahmed Ouyahia se trouve à la prison d’Abadla à Bechar.
  • 25-10-2020
    -Le tribunal de Koléa a renvoyé lundi le procès de Karim Tabbou à l'audience du 16 novembre prochain pour examiner le chef d'inculpation d'"atteinte au moral de l'Armée" pour lequel il est poursuivi. Karim Tabbou était placé en détention préventive en septembre 2019, avant d'être remis en liberté provisoire par la chambre d'accusation du tribunal de Tipasa. Pour rappel, l'activiste et homme politique est également condamnée à une années de prison en mars 2020 par le tribunal de M'Hamed dans une autre affaire.
  • 23-10-2020
    -Des avocats ont annoncé hier le dépôt d’une plainte auprès du tribunal de Chéraga contre l’activiste Amira Bouraoui. La plainte se fait suite à des propos « offensants » contre le prophète Mohamed (SWS) sur les réseaux sociaux, selon les plaignants. La même source indique que la plainte a été déposée auprès du procureur de la république auprès du tribunal de Chéraga au nom d’un citoyen de Oued Romane. Plusieurs activistes ont dénoncé cette énième plainte contre Amira Bouraoui en rappelant le droit à la liberté d’expression.
  • 22-10-2020
    - Le tribunal correctionnel d'El Harrach a rendu jeudi son verdict dans l'affaire opposant l'ancienne ministre de la Culture Nadia Labidi et l'ancien député du Parti des Travailleurs Djelloul Djoudi, condamnant ce dernier à trois mois de prison avec sursis, 50.000 dinars d'amende et obligation de payer un dinar symbolique pour "propos diffamatoires" Le procureur de la République avait requis pour sa part six mois de prison ferme et 50.000 dinars d'amende contre le parlementaire, jugé en comparution immédiate pour des faits qui remontent au mois de mai 2019. Dans un article publié sur le journal « Liberté » , Djelloul Djoudi avait accusé l'ancienne ministre de la culture de corruption et de conflit d'intérêts en accordant une enveloppe de 12 milliards de centimes à une société de production pour la réalisation d'un film, alors qu'elle est actionnaire dans cette même société.
  • 20-10-2020
    -Accusé du fait de corruption, l’ex wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a vu son procès reporté au 3 novembre prochain, par le tribunal de Tipaza où il comparaissait mardi. Le report du procès a été décidé en réponse à une requête dans ce sens introduite par la défense de l'accusé, motivée par le besoin de «bien se préparer pour le procès», selon un avocat de Zoukh. Il est à noter qu’outre l’accusé principal, qui comparaîtra devant la chambre correctionnelle prés le tribunal de Tipasa, sont également cités un nombre de témoins dans cette affaire, dont l’ex-Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, accusé dans d’autres affaires de corruption. Pour rappel, Abdelkader Zoukh est poursuivi pour "dilapidation délibérée de deniers publiques, par un fonctionnaire", "utilisation illégale de biens et deniers publiques qui lui ont été confiés de par sa fonction", "abus de fonction et violation des lois et règlements dans le but d'obtention d'avantages pour un tiers". Par ailleurs, le président de la chambre correctionnelle a informé l’accusé et sa défense, que celui-ci est, également, poursuivi dans une autre affaire programmée pour le 27 octobre prochain, au niveau du même tribunal, sans mentionner la nature des faits et accusations portées à son encontre. Le Conseiller enquêteur près la Cour suprême avait précédemment ordonné, au titre de cette affaire de corruption, la mise sous contrôle judiciaire de l’accusé Zoukh, avant l'enrôlement de son affaire devant le tribunal de Tipasa, pour des raisons de privilège de juridiction.............................................................................. --La Cour d’Alger a condamné ce 21 octobre le président du groupe Sovac pour le montage et l’importation des véhicules, Mourad Oulmi, à une peine de 10 ans de prison ferme. Il a été jugé en deuxième instance pour « blanchiment d’argent et incitation d’agents publics à exploiter leur influence ». La Cour d’Alger a, ainsi, confirmé le jugement prononcé en première instance à l’encontre de Mourad Oulmi. Impliqué dans la même affaire, l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia a été condamné à 10 années de prison ferme. L’ancien ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi a, quant à lui, été condamné à deux années de prison dont une avec sursis. Le frère cadet du principal accusé, Khidher Oulmi a écopé de 5 ans de prison. L’ancien PDG du Crédit populaire algérien (CPA), Omar Boudiab, a été condamné à deux années de prison ferme dont une avec sursis…………………………………………………………………………… Le tribunal de Sidi M’Hamed a prononcé son verdict ce mercredi 21 octobre 2020 à l’encontre des manifestants arrêtés le 05 octobre dernier à Alger. 8 détenus, placés en détention provisoire, ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis. 9 autres ont été relaxés. Une 18e personne a été condamnée à 1 an de prison, dont 6 mois ferme, dans un second dossier, a annoncé le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Lounes Dali, Hamza Ben Ghouba, Hicham Atlaoui, Menouar Ouazene, Bennouna Mustapha Abdeldjabbar,Zohir Achouche, Hakim Mouhoubi et Mounir Ferragh, placés en détention provisoire le 07 octobre dernier, sont relâchés. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis pour « attroupement non armé » et « incitation à troubles de l’ordre public ». Neuf autres personnes, interpellés puis placés en garde à vue durant 48H le 05 octobre dernier avant d’être relâchés après comparution immédiate par le juge d’instruction, ont été relaxés. Il s’agit de Seddik Touaoula, Tarek Hamoudi, Kamel Merouani, Fatehi Diyaoui, Amine Ougour. Merouani Oualouche, Bilal Kebir, Nasredine Behram et Mohamed Elhadi Kab. Dans un second dossier, Mohamed Amine Belmokhtar a été condamné à 1 an dont 6 mois de prison ferme pour « atteinte à la personne du président de la république ». Il reste en prison. Le procureur avait requis 1 an de prison ferme pour les 18 accusés, 100.000 Da d’amende pour les personnes détenues et 50.000 Da pour les autres non détenues. 24 autres personnes, arrêtées le même jour puis remises en liberté par le Procureur près le même tribunal, comparaîtront le 10 novembre prochain………………………………………… -La Cour d’Alger a décidé mercredi le report au 28 octobre en cours du procès en appel de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout et d’un nombre de ministres et d’anciens responsables poursuivis pour corruption et abus de fonction. Le report a été décidé à la demande du collectif de défense pour la consultation des documents de l’affaire. Le tribunal de première instance de Sidi M’hamed avait condamné, l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout à une peine de 16 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 8.000.000 DA. Rachid, Hamid et Billal Tahkout ont été condamnés à une peine de 7 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8.000.000 DA. Nacer Tahkout a été condamné, quant à lui, à 3 ans de prison et 8.000.000 DA d’amende........................................... -- Le Procureur près le tribunal de Sidi M’Hamed a requis une peine d’un an de prison contre le directeur de publication du site d’informations Tout Sur l’Algérie (TSA), Abdelhamid Guemache, pour avoir publié « un document secret qui réglemente le réinvestissent du tiers des bénéfices réalisés par les entreprises ». Le journal en ligne TSA était opposé à la Direction des grandes entreprises (DGE) du ministère des Finances, lors du procès mardi 20 octobre. Celle-ci reproche à TSA la publication d’un article reprenant les dispositions d’un arrêté interministériel du 28 novembre 2016 « fixant les modalités d’application des dispositions des articles 2 et 51 de la loi de finances pour 2016, relatifs à l’obligation de réinvestissement de 30% de la part des bénéfices correspondant aux exonérations ou réductions d’impôts accordés dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement ». L’avocat du site d’informations, Me. Khaled Bourayou, explique que « Le Directeur de publication de TSA a exhibé le document supposé être secret qui n’est autre qu’un arrêté interministériel du 28 novembre 2016 publié dans le journal officiel du 11/12/2016 ». « En dépit du caractère officiel de cet arrêt, le ministère public a requis pour la publication des dispositions de ce règlement une année d’emprisonnement ferme. Il est à craindre que le juge s’inspire des réquisitions du Parquet et condamne le journal », a-t-il déclaré.
  • 15-10-2020
    - Fodil Boumala a été condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel de Dar El Beida à verser une amende de 50 000 DA pour « incitation à regroupement non armé » et disculpé des griefs d’ « outrage à corps constitué » et « diffusion de tracts pouvant porter atteinte à l’intérêt national » avec restitution à l’accusé des objets saisis. Le 8 octobre dernier, la même juridiction avait requis deux ans de prison ferme et une amende de 100 000 da à l’encontre de Fodil Boumala pour les mêmes chefs d’inculpation. Ce dernier a été interpellé le 18 juin dernier et placé sous contrôle judiciaire avant d’être libéré le 18 du mois. Son procès a été programmé pour le 2 juillet dernier avant d’être reporté à plusieurs reprises.................................................................................... --Le juge d’instruction près le tribunal d’El Bayadh a ordonné la mise en détention provisoire de 08 personnes, dans le cadre de l’affaire de l‘explosion du gaz, ayant fait samedi dernier 5 morts et 18 blessés. Il s’agit d’un entrepreneur, du conducteur d’un engin et de deux cadres de la direction des Ressources en eau. Figurent également parmi les personnes arrêtées un responsable d’un cabinet d’études, un ingénieur de la Sonelgaz et un membre de l’assemblée communale d’El Bayadh. Quatre autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, après leur audition mercredi soir.
  • 14-10-2020
    - Le tribunal de Cheraga a rendu mercredi matin son verdict dans l'affaire dite de "La fille cachée de Bouteflika", de son vrai nom Nachinchi Zoulikha, la condamnant à 12 ans de prison ferme, 7 millions d'amende et la saisie de tous ses biens. Ses coaccusés dans cette affaire, l'ancien DGSN, Abdelghani Hamel et les ex- ministres Mohamed El Ghazi et Abdelghani Zaâlane sont condamnés pour leur part à 10 ans de prison ferme et un million de dinars d'amende.
  • 13-10-2020
    -Au troisième jour du procès en appel de l’homme d’affaire Ali Haddad, qui se poursuit mardi à la Cour d’Alger, c’est le passage de Amar Ghoul à la barre qui a polarisé l’attention de la salle d’audience. « Vous êtres le maitre de cérémonie (Moul El aârs) , lui lance, un brin provocateur, le procureur qui l’interrogeait sur « le projet du siècle" , l’autoroute Est/Ouest et les privilèges accordés par ses soins à Ali Haddad. "Tous les contrats nt obtenu l'aval de la Commission des marchés du ministère des Finances, je n'ai accordé aucun privilège au groupe Haddad, je n'ai fait qu'appliquer à la lettre les instruction du Premier ministre et les orientations du président de la République qui insistait sur la nécessité d'accélérer la cadence des travaux à caractère social", réplique t-il « A mon époque, en tant que ministre il y a eu pas mois de 5.000 projets et seuls deux projets sont octroyés à Ali Haddad contre 13 autoroutes attribuées selon la formule de simple gré à gré à des entreprises publiques et privées », ajoute t-il. Et le procureur de le relancer sur les travaux des ports de Djendjen, Mostaganem,Béjaia, Annaba, Alger accordés à Ali Haddad, lui rappelant qu’il était encore ministre en poste en charge des Travaux publics. « Je n’étais plus ministre des Travaux publics, au moment de la passation des contrats pour les ports », se défend « le père spirituel de l’autoroute Est/Ouest, selon la formule du procureur. Qui lui rappelle justement que « la presse d’investigation a démontré que le projet du siècle a été surévalué » et ce à quoi Ghoul rétorque : « aucun organe officiel n’apporte de preuve » Alger déclare son attachement à
  • 11-10-2020
    -L’affaire Khalifa reviendra le 8 novembre prochain au tribunal criminel près la cour de Blida. La Cour suprême a renvoyé le dossier après cassation et argumenté sa décision par la non-audition de certaines parties entre accusés et témoins. Ce qui implique une enquête complémentaire que le tribunal aura à décider une fois le procès en appel terminé. L’affaire Khalifa Bank revient donc pour la troisième fois au tribunal criminel près la cour de Blida. Il y a quelques jours, la Cour suprême a cassé le dernier verdict et renvoyé le dossier devant la même juridiction, autrement composée, pour un nouveau procès le 8 novembre prochain.................................................................................................... -Le procès en appel de l'homme d'affaires Ali Haddad et de plusieurs responsables accusés d'octroi d’indus privilèges, d'abus de fonction et de conflit d'intérêts s'est poursuivi ce dimanche après-midi à la Cour d’Alger. Dans ce cadre, le président de l’audience a auditionné l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, condamné dans cette affaire pour octroi d’indus privilèges, abus de fonction et conflit d'intérêts, ainsi que de dilapidation de deniers publics. L’accusé a nié en bloc toutes les charges retenues contre lui. Le procès en appel se poursuivra, demain lundi, avec l'audition des autres coaccusés dans cette affaire, dans laquelle sont poursuivis, outre le principal accusé Ali Haddad, l'ancien premier ministre Abdelmalek Sellal et d'autres anciens ministres à savoir Amar Ghoul, Amara Benyounes, Boudjemaa Talai, Youcef Yousfi, Mahdjoub Bedda, Abdelkader Kadi et Abdelghani Zaalane, pour les chefs d'accusation de "dilapidation de deniers publics, octroi d'indus avantages et abus de fonction. Actuellement en détention à l'établissement pénitentiaire de Tazoult (Batna), l'ancien chef du FCE Ali Haddad avait été condamné, en première instance, à une peine de 18 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de DA, avec confiscation de tous ces biens. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation, dont obtention de privilèges immobiliers et bancaires et de marchés publics en violation de la législation en vigueur.
  • 08-10-2020
    -Le procureur du tribunal de Cheraga, au terme de l'audition des principaux témoins dans l'affaire dite de "la sœur cachée de Bouteflika", a prononcé des réquisitions sévères contre les principaux accusés dans cette affaire, une des plus emblématique du chancre de la corruption quia marqué les années Bouteflika. Ainsi, contre Nechnachi Razika, principale accusée , connue sous le non de Mme Maya, le procureur a requis 15 ans de prison ferme et 6 millions de dinars d'amende,. Pour rappel, les griefs retenus contre les accusés sont notamment "blanchiment d’argent", "trafic d’influence", "octroi d’indus avantages", "dilapidation de deniers publics", "incitation d’agents publics pour l’octroi d’indus avantages" et "transfert illicite de devises vers l’étranger"............................................................................. --Le parquet a requis, ce jeudi, 2 années de prison ferme et 100 000 DA d'amende à l'encontre de l’activiste politique et figure de proue du Hirak, Fodil Boumala, lors de son procès au tribunal de Dar El Beida. Le verdict dans cette affaire est attendu pour le 15 Octobre prochain selon le comité national de pour la libération des détenus. Pour rappel, Fodil Boumala a été arrêté le 14 juin devant sa maison, et avait été placé sous mandat de dépôt par le juge d'instruction en comparution immédiate, trois jours plus tard (17 juin) avec programmation de son procès (renvoyé) pour le dimanche 21 Juin. Après son placement sous mandat de dépôt, alors que c’est illégal car la peine ne peut pas dépasser 03 ans selon les avocats, vu les chefs d'inculpation, l’audience de Fodil Boumala a été avancée pour le 18 Juin, et la défense a plaidé pour sa relaxe. Il a été remis en liberté avec programmation de son procès pour le 2 Juillet. Le prévenu est poursuivi pour trois chefs d'inculpation à savoir : «incitation à attroupement non armé (article 100 alinéa 1 du code pénal), outrage à corps constitué (article 146 du code pénal), publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national (article 96 du code pénal).
  • 05-10-2020
    -Les appels exigeant l'application de la peine de mort à l'encontre des auteurs de crimes, lancés à travers les réseaux sociaux, après le meurtre « horrible » d'une jeune fille à la fleur de l'âge (19 ans) ont été aussitôt critiqués par certains. L'assassinat de la jeune Chaïma, séquestrée, violée, tuée et brûlée a mis en ébullition les réseaux sociaux. Le procureur du tribunal de Boumerdès a présenté les détails de l'affaire. Il a affirmé lors d'un point de presse hier que l'accusé a confirmé après l'interrogatoire qu'il avait attiré la victime et commis «l'acte indécent» et l'avait brûlée avec de l'essence. Et ce, après l'avoir torturée. Le procureur a également souligné, lors de son intervention, qu'après avoir examiné le cadavre brûlé de la victime, les enquêteurs ont relevé la présence d'ecchymoses et une blessure sur sa cuisse gauche. Le mis en cause a été placé en détention après avoir été entendu par le juge d'instruction. Les internautes se sont indignés contre ce qu'ils qualifient de légèreté des lois à l'encontre des violeurs et des criminels. Ils se sont insurgés contre les séries de viols et de meurtres qui prennent de l'ampleur, notamment contre les femmes et les enfants (filles et garçons) ces derniers temps. Cette tragédie, qui témoigne d'un vrai malaise sociétal et moral, interpelle, aujourd'hui plus qu'hier, les pouvoirs publics. Le président du réseau Nada, Abderrahmane Arar, a mis l'accent sur la nécessité de dynamiser le rôle des institutions sociales et d'ouvrir en urgence un débat large avec les acteurs de la société civile et les parents, avec un encadrement qui sera assuré par des spécialistes en la matière. Tout en affirmant que le réseau est favorable à l'application de la peine de mort à l'encontre des auteurs d'enlèvements, viol et crime contre enfants, il s'est dit pour un travail de fond, au-delà du judiciaire et du sécuritaire. « Depuis dix ans, on parle uniquement des conséquences, mais sans traiter ou d'analyser les problèmes de fond». L'on doit non seulement traiter psychologiquement et socialement les victimes de viol et d'enlèvement mais aussi leurs auteurs. Autrement dit, l'on doit penser à des mécanismes pour endiguer la petite criminalité, la délinquance, les conflits familiaux et la précarité sociale. Le collectif des Femmes algériennes pour un changement pour l'égalité (FACE) a lancé un appel à toutes les citoyennes et citoyens, pour un rassemblement pour dénoncer les meurtres odieux de Chaïma, Ikram, Asma, Amira, Razika et de toutes les autres femmes assassinées, pour ce jeudi, à Alger. Certains membres d'associations féministes et des organisations de lutte contre le féminicide se disent contre les appels qui exigent la peine de mort. Wiame Awers estime qu'«il ne faut pas laisser le champ libre, si nous ne discutons pas de ce que ferait la peine de mort à la société (des deux côtés), alors, nous aurons échoué drastiquement». Pour certains qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux : «la peine de mort n'est pas dissuasive : dans les États où elle est appliquée, elle ne provoque pas une baisse de la criminalité. De la même manière que son abolition ne provoque pas une hausse de la criminalité. C'est important de le noter et de s'appuyer sur les enquêtes internationales à ce sujet» écrit un internaute. Et d'ajouter : «L'application de la peine de mort n'est pas dissuasive, elle n'a aucune force de prévention. Au contraire, les criminels savent qu'ils n'ont plus rien à perdre et sont d'autant plus violents. Il est même fascinant de constater comme les chiffres de la criminalité sont justement plus élevés là où la peine capitale est appliquée»............................................................................................... --"Suite aux informations relayées par certains journaux sur l'affaire de Mme Khalida Toumi, et en vertu des dispositions de l'article 11 du Code de procédure pénale, le parquet de la République près le pôle pénal national spécialisé dans la lutte contre le crime économique et financier, soucieux d'éclaircir l'opinion publique, dément les informations publiées selon lesquelles le dossier de l'affaire aurait fait l'objet de violations des procédures et que la concernée serait en situation de détention arbitraire", a indiqué la même source. Le Parquet de la République a rappelé que "Mme Khalida Toumi a été placée en détention provisoire le 04 novembre 2019 par le juge d'instruction saisi de l'affaire, et ce sur la base des charges retenues contre elle". "La détention provisoire a été reconduite à deux reprises, la première, par le même juge d'instruction en date du 27/02/2020, et la deuxième par la chambre d'accusation le 08/06/2020 en application de l'article 125 bis du Code de procédure pénale qui autorise la prolongation de la détention provisoire en matière délictuelle en cas d'existence d'expertises judicaires en cours d'élaboration, de collecte de preuves ou encore de recueil de témoignages en dehors du territoire national", ajoute le Parquet "L'enquête dans cette affaire suit sont cours devant le juge d'instruction près le pôle pénal national spécialisé dans la lutte contre le crime économique et financier dans le strict respect de la loi et des procédures", conclut le communiqué.
  • 03-10-2020
    -Le général à la retraite, Ali Ghediri, s’exprime à nouveau sur sa détention provisoire prolongée. En prison depuis seize mois, le candidat à la candidature à la présidentielle avortée du 18 avril 2019 accuse «les survivants de l’ancien système d’être à l’origine de son confinement politique». «Ne laissons pas l’Algérie sombrer dans l’anarchie. Seuls les survivants de l’ancien système en profiteraient. Ils sont nombreux, ils sont parmi nous. Ce sont eux qui sont à l’origine de mon confinement politique depuis 16 mois. Ce sont eux qui manœuvrent dans l’ombre pour que j’y reste», affirme-t-il dans une lettre, lue lors d’une conférence de presse animée, hier à Alger, par le collectif pour sa libération. Pour lui, «ces manœuvres ne lui feront pas baisser les bras». «Sachez mes frères et sœurs que quoi qu’ils fassent ils ne me feront pas fléchir. Ils ne nous feront pas baisser les bras. L’histoire retiendra que le peuple algérien a entamé un autre projet pour l’avenir. L’Algérie vaincra», ajoute-t-il. Le prisonnier politique s’en prend également au système qui a été, selon lui, «mis à nu par le mouvement populaire du 22 février 2019». «Pour moi, quoi qu’il en soit, sachez que mes convictions ne font que se raffermir pour mener encore le combat contre un système qui a mené le pays à l’impasse. Ce combat vaut tous les sacrifices», lance-t-il. Poursuivant, il estime que «chaque jour qui passe met un peu plus à nu ce funeste système». «Il en révèle les travers qui ont fait perdre à l’Algérie du temps et de l’argent», indique-t-il, précisant que «le combat démocratique est par nature rude et long». «Il faut l’engager et le gagner. Il est rude, car le système résistera : il fera tout pour entraver la démocratisation et le développement du pays, parce qu’il répugne à la transparence et à l’effort», souligne-t-il. Ali Ghediri évoque au passage le prochain référendum sur la révision de la Constitution. «Je vous en parle, parce qu’on est à la veille d’une échéance électorale importante. Comme toute Constitution, elle ne saurait être parfaite ; néanmoins nous espérons qu’elle sera porteuse des principes de Novembre et des aspirations de la révolution citoyenne, le ‘‘hirak’’», écrit-il. Selon lui, «cet espoir et ces promesses ne pourraient se concrétiser qu’avec l’émergence d’un renouveau démocratique, d’une réflexion, d’une concertation qui seraient fidèles aux aspirations portées par la révolution du 22 février 2019». Il appelle ainsi à ne pas «laisser les nostalgique de l’ancien système et les opportunistes de tout bord prendre la place de ceux qui ont à cœur de voir l’Algérie fonctionner autrement». Selon ses avocats, Mes Chafei, Haddad, Khaled Bourayou et Aouicha Bakhati, cette déclaration ne signifie pas que «Ali Ghediri apporte son soutien au projet de la révision de la Constitution».
  • 01-10-2020
    -Le procès intenté contre le quotidien El Watan, par Adel et Boumediene Ahmed Gaid, enfants du défunt chef d’état-major de l’armée a été finalement reporté au 19 de ce mois. Ce report a été demandé par la défense des deux plaignants selon les précisions du journal El Watan dans son édition de ce jeudi précisant que son directeur de la publication, Tayeb Belghiche «devra se présenter devant le tribunal d’ Annaba à la prochaine audience ». Et d’ajouter que «la presse, locale et nationale était présente en force pour assurer la couverture de cette affaire, très attendue ici et ailleurs.» Il y a lieu de rappeler que les deux fils de Gaïd Salah ont déposé une plainte pour «diffamation» contre le quotidien El Watan après la publication par ce dernier, le 31 août passé d’un article qui traitait des affaires des fils de Gaid Salah.......................................................................................... --L'ordre des avocats d'Alger a opté pour le gel de sa grève pour une durée de 15 jours à compter du 4 octobre. Cette décision a été annoncée dans un communiqué rendu public ce jeudi après une rencontre avec le président et le procureur général de la cour d'Alger, suite à laquelle les membres du Conseil de l'ordre se sont réunis pour prononcer le gel de la grève. Le communiqué précise, cependant, que cette décision du gel de la grève ne concerne pas le «président de la cinquième chambre correctionnelle de la cour d'Alger» dont le boycott des travaux sera en vigueur. Le boycott sera également maintenu concernant la composante de la «première chambre correctionnelle de la cour d'Alger formée par Ayad Abdelaziz (président), Mme Mahmoudi Linda et Brahmi Amine (conseillers)», précise le communiqué.