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Justice (et Droit)

Journée du Vendredi 03/10/2020

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-Le général à la retraite, Ali Ghediri, s’exprime à nouveau sur sa détention provisoire prolongée. En prison depuis seize mois, le candidat à la candidature à la présidentielle avortée du 18 avril 2019 accuse «les survivants de l’ancien système d’être à l’origine de son confinement politique». «Ne laissons pas l’Algérie sombrer dans l’anarchie. Seuls les survivants de l’ancien système en profiteraient. Ils sont nombreux, ils sont parmi nous. Ce sont eux qui sont à l’origine de mon confinement politique depuis 16 mois. Ce sont eux qui manœuvrent dans l’ombre pour que j’y reste», affirme-t-il dans une lettre, lue lors d’une conférence de presse animée, hier à Alger, par le collectif pour sa libération. Pour lui, «ces manœuvres ne lui feront pas baisser les bras». «Sachez mes frères et sœurs que quoi qu’ils fassent ils ne me feront pas fléchir. Ils ne nous feront pas baisser les bras. L’histoire retiendra que le peuple algérien a entamé un autre projet pour l’avenir. L’Algérie vaincra», ajoute-t-il. Le prisonnier politique s’en prend également au système qui a été, selon lui, «mis à nu par le mouvement populaire du 22 février 2019». «Pour moi, quoi qu’il en soit, sachez que mes convictions ne font que se raffermir pour mener encore le combat contre un système qui a mené le pays à l’impasse. Ce combat vaut tous les sacrifices», lance-t-il. Poursuivant, il estime que «chaque jour qui passe met un peu plus à nu ce funeste système». «Il en révèle les travers qui ont fait perdre à l’Algérie du temps et de l’argent», indique-t-il, précisant que «le combat démocratique est par nature rude et long». «Il faut l’engager et le gagner. Il est rude, car le système résistera : il fera tout pour entraver la démocratisation et le développement du pays, parce qu’il répugne à la transparence et à l’effort», souligne-t-il. Ali Ghediri évoque au passage le prochain référendum sur la révision de la Constitution. «Je vous en parle, parce qu’on est à la veille d’une échéance électorale importante. Comme toute Constitution, elle ne saurait être parfaite ; néanmoins nous espérons qu’elle sera porteuse des principes de Novembre et des aspirations de la révolution citoyenne, le ‘‘hirak’’», écrit-il. Selon lui, «cet espoir et ces promesses ne pourraient se concrétiser qu’avec l’émergence d’un renouveau démocratique, d’une réflexion, d’une concertation qui seraient fidèles aux aspirations portées par la révolution du 22 février 2019». Il appelle ainsi à ne pas «laisser les nostalgique de l’ancien système et les opportunistes de tout bord prendre la place de ceux qui ont à cœur de voir l’Algérie fonctionner autrement». Selon ses avocats, Mes Chafei, Haddad, Khaled Bourayou et Aouicha Bakhati, cette déclaration ne signifie pas que «Ali Ghediri apporte son soutien au projet de la révision de la Constitution».