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Accidents de la routes 10 premiers mops 2022

Date de création: 06-10-2022 19:05
Dernière mise à jour: 06-10-2022 19:05
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SOCIETE- ROUTES – ACCIDENTS DE LA ROUTE 10 PREMIERS MOIS 2022

Durant les dix premiers mois de l’année en cours, il a été enregistré 15.848 accidents, moins de 2,89% par rapport à la même période de 2021. Quant aux blessés, 21.636 ont été recensés à la même période de 2022, moins de 1,73% comparativement à 2021. Les décès, en revanche, ont augmenté de 5,8% par rapport à 2022. Ils  étaient de 2.393 durant les dix premiers mois de 2022», a annonce le chargé de la délégation nationale à la sécurité routière, Abdelhakim Nacef.

Un responsable estime que «des efforts sont consentis pour diminuer le nombre d’accidents, mais ils restent insuffisants». «Nous avons mené plusieurs actions de sensibilisation à l’adresse des usagers de la route et des écoles pour atténuer un tant soit peu ce phénomène qui prend de l’ampleur. Des propositions ont été soumises pour mettre en place des dispositions efficaces et étudiées. Au fait, la sécurité routière n’est pas l’affaire d’un secteur défini. C’est un travail collectif de plusieurs parties qui devraient intervenir sur le terrain», ajoute-t-il.

Pour sa part, le sous-directeur à la sécurité routière à la Direction générale de la Sureté nationale (DGSN) insiste sur l’augmentation des décès en comparaison à l’année 2021. «L’Algérie enregistre des pertes humaines et matérielles importantes. Des jeunes conducteurs perdent la vie et par la même, notre pays perd ses forces vives. La moyenne par jour en termes de perte en milieu urbain est de 48 accidents, 58 blessés et 2 décès. Pour les dégâts matériels, il ne s’agit pas seulement des équipements, mais aussi de la prise en charge des personnes accidentées dans les établissements hospitaliers et de tout le processus de guérison», reconnait l’officier de la DGSN.

Selon lui, il s’agit actuellement de «délinquance routière». «Les causes de ces drames sont à 98% dues au facteur humain, 1% à l’état de la route et le reste revient à l’environnement autour. Ces accidents ne sont pas que des chiffres. Derrière, des centaines de familles sont endeuillées et perdent des êtres chers.  A cet effet,  je saisis l’occasion pour lancer un message aux familles, aux différents services concernés pour s’impliquer dans la réduction  du nombre de victimes de la route», met-il en garde.

De son côté, le responsable  de la cellule de communication de la Direction générale de la Protection civile, met l’accent sur l’urgence de corriger les points noirs détectés sur les réseaux routier et autoroutier. «Les points noirs se multiplient et il est temps de trouver une solution définitive. Il y a quelques années, le nombre de morts était de 4.000. Actuellement il est divisé par deux. Toutefois, le nombre d’accidents lui s’est intensifié. On compte 3 accidents par mois et qui font plusieurs morts et blessés, alors qu’auparavant il était enregistré un  accident grave par trimestre. A ce titre, le débat sur ce phénomène atteint les hautes sphères de l’Etat et tout le monde en parle»