SOCIÉTÉ- ÉTUDES ET ANALYSES- DÉVELOPPEMENT HUMAIN/PNUD
2022
L'Algérie est classée premier pays en Afrique du Nord
en termes de développement humain, catégorie "élevé", indique le
dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur
le classement des pays selon l’Indice de développement humain (IDH).
L'Algérie est suivie par l’Egypte et la
Tunisie qui sont classées ex aequo à la deuxième place, la Libye au 3e rang des
pays de l’Afrique du Nord, alors que le Maroc arrive au bas du classement, dans
la catégorie "moyen", selon le rapport du PNUD, intitulé "Temps
incertains, vies bouleversées :
façonner
notre avenir dans un monde en mutation".
En Afrique, l’Algérie s’est positionnée
au 3e rang, derrière les Seychelles et l’île Maurice, devançant l’Egypte et la
Tunisie à la quatrième place, la Libye au 5e rang, l’Afrique du Sud au 6e rang
et le Maroc, classé à la 10e place, selon le même document de l’organisation
onusienne.
Sur les 191 pays classés par le rapport
du PNUD, l’Algérie occupe le 91e rang
devant la Tunisie et l’Egypte (97e), la Libye (104e), l’Afrique du Sud (109e)
et le Maroc (123e).
La tête du classement mondial est
occupée par la Suisse, suivie respectivement par la Norvège et l’Islande alors
que le Soudan du Sud, le Tchad, le Niger, la République centrafricaine, le
Burundi, le Mali, le Mozambique et le Burkina Faso, viennent en bas du classement
dans la catégorie des IDH "faibles".
Le PNUD qui étudie l’indice de
développement humain (IDH), basé sur l’évaluation de la santé, l’éducation et
le niveau de vie a alerté dans un communiqué publié à l'occasion de la parution
de son rapport, que l’IDH a diminué mondialement pendant deux années
consécutives.
Selon le PNUD, le développement humain
est retombé à ses niveaux de 2016, en annulant une grande partie des progrès
vers la réalisation des objectifs de développement durable.
L'organisation onusienne a expliqué
qu'un ensemble "d’incertitudes s’accumulent et interagissent pour
perturber la vie de manière inédite", tout en mentionnant que "les
deux dernières années ont eu un impact dévastateur pour des milliards de
personnes dans le monde".