SOCIETE- DOCUMENTS ET
TEXTES REGLEMENTAIRES-PLAN D’ACTION GOUVERNEMENT FEVRIER 2020- DEVELOPPEMENT
HUMAIN
Le gouvernement s'engage, à travers son projet de plan d'action, à prendre
de profondes mesures pour le développement humain, notamment, en ce qui
concerne les secteurs de l'éducation, l'université et la formation
professionnelle afin de les hisser aux niveaux et exigences requis. Dans le secteur de l'Education, l'action du
gouvernement «sera orientée essentiellement vers la rénovation de l'institution
scolaire qui compte un parc infrastructurel de plus de 27.634
établissements accueillant 9.597.267 élèves, encadrés par 479.081 enseignants
et 250.533 administratifs».
Il s'agit de «renforcer les actions en matière de démocratisation et
d'approfondissement de l'enseignement en vue d'assurer, non seulement l'égal
accès de tous à l'éducation, mais également la réussite du plus grand nombre,
dans un système éducatif fondé sur l'équité, la qualité et les valeurs
éducatives de moralité et d'universalité, faisant de l'école le meilleur moyen
d'ascension sociale».
Ces actions s'articulent autour de plusieurs axes relatifs principalement à
«l'obligation de scolarité, la refonte pédagogique, l'amélioration de la
gouvernance du système éducatif, la professionnalisation des personnels par la
formation, le soutien à la scolarité, et le dialogue social».
Pour l'Enseignement supérieur,
le plan d'action du gouvernement relève que, les universités, les grandes
écoles et les centres de recherche «seront fortement soutenus» pour assurer
leur adaptation afin de devenir un cadre d'enseignement, d'épanouissement et
d'innovation.
A cet effet, les transformations nécessaires seront engagées pour assurer
«un enseignement de qualité, la formation d'élites et de pôles de recherche de
référence, à même de répondre aux attentes des entreprises, en leur offrant la
ressource humaine».
Le gouvernement s'attèlera, notamment, à «favoriser le développement des
pôles d'excellence, en partenariat avec l'entreprise, dans des spécialités en
adéquation avec le développement universel des technologies et des métiers et
avec les besoins de l'économie nationale».
Il s'agit, également, de «réviser» la carte de formation des domaines et
filières pour permettre l'«adéquation» de cursus avec les besoins
socio-économiques et les exigences en matière d'encadrement et
d'infrastructures, «valoriser» les fonctions et «renforcer» les prérogatives de
la pédagogie et de la recherche au niveau de l'organisation des établissements
d'enseignement supérieur et en améliorant leur statut, notamment à travers la
«mise en place de Comités Pédagogiques Nationaux, par filières».
Les objectifs du gouvernement consistent, aussi, à «accroitre le taux
d'utilisation des bourses universitaires à l'étranger, multiplier les échanges
universitaires et les jumelages entre universités, diversifier les partenaires
et encourager le tourisme scientifique, notamment dans le palier du doctorat».
Le gouvernement s'attelle, dans le même cadre, à «orienter l'université
vers les métiers du futur, l'enseignement de l'intelligence artificielle,
l'internet des objets, la médecine 2.0, les grandes mutations économiques et
géopolitiques, la robotique, le développement humain durable et la transition
énergétique nécessaire pour sortir du tout
hydrocarbures».
Dans son plan d'action, l'exécutif prévoit aussi de «privilégier
graduellement la formation technologique en intégrant le cursus de formation
d'ingénieurs au niveau du parcours LMD pour certaines spécialités des sciences
techniques et technologiques, réhabiliter et valoriser la mission de formation
continue, (et de) mettre en place le Conseil National de la Recherche
Scientifique et des Technologies et en faire un vecteur de développement
socio-économique».
S'agissant de la
Formation professionnelle, les actions du gouvernement seront focalisées, sur
«l'amélioration de la qualité de la formation et le renforcement de la
formation et de l'enseignement technique, scientifique et technologique».
Elles porteront, en particulier, sur «la promotion des filières de
formation technique, scientifique et technologique, la réorganisation du cursus
d'enseignement professionnel et du système d'orientation, du certificat de
formation professionnelle spécialisée (CFPS) au diplôme de brevet de technicien
supérieur (BTS)».
«L'introduction des langues fonctionnelles, notamment l'anglais», au niveau
des établissements de formation et d'enseignement professionnels est également
inscrite dans le plan d'action.
Il en sera de même pour «la mise en place d'un programme de coopération et
d'échanges, de projets de jumelage entre les établissements et avec les
établissements de pays leaders dans le domaine de la formation et de
l'enseignement professionnels».