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Idh/Pnud 2015

Date de création: 10-06-2018 12:52
Dernière mise à jour: 10-06-2018 12:52
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SOCIETE- ETUDES ET ANALYSES- IDH/PNUD 2015

Dans son rapport sur le développement humain dans le monde pour 2015, l’Agence onusienne pour le développement (PNUD) classe l’Algérie à la 83e place sur un total de 188 pays concernés par les études élaborés par les experts de l’ONU en la matière. Il s’agit là d’études «indépendantes, fondées sur des données analytiques et empiriques, des grands dossiers traitant des tendances et politiques en matière de développement», souligne-t-on d’emblée dans l’introduction du rapport. Les conclusions de ces études attribuent la 83e place à l’Algérie à l’échelle planétaire. Notre pays se distingue ainsi dans la catégorie des pays au développement humain élevé, laquelle catégorie qui comprend 55 États dans le monde. Le même rapport distingue, en outre, l’Algérie comme leader maghrébin dans le domaine du développement humain, soit loin devant le Maroc (126e place), la Tunisie (96e) et la Libye (94e). Si ces deux derniers États (Tunisie et Libye) se situent dans la catégorie des pays enregistrant un développement humain élevé, et ce dépit d’une instabilité plus au moins accentuée, «héritée», pour ainsi dire, du chimérique «printemps arabe». Le Maroc qui, faut-il le préciser, a été épargné par cet épisode d’événements aux innombrables conséquences, se voit paradoxalement classifié dans la catégorie des pays au développement humain moyen. À l’échelle africaine, seuls cinq pays, le notre y compris, figurent dans ladite catégorie de développement élevé. L’Algérie est donc en 3e place à titre de classement africain, devancée seulement par les Îles Maurice et les Seychelles, respectueusement positionnés à la 63e et 64e places dans le classement mondial établi par le PNUD. Même au plan arabe, le classement de l’Algérie est digne d’intérêt pour le moins que l’on puisse dire. En ce sens, sur la totalité des pays arabes cités dans le rapport, l’Algérie est classé huitième, devancée par la Qatar (32e place), l’Arabie saoudite (39e), les Émirats arabes unis (41e), le Bahreïn (45e), le Koweït (48e), le Liban (67e) et, enfin, la Jordanie (80e). Classée dans la catégorie des pays moyennement développés, l’Égypte figure dans la 108e place dans le dernier rapport du Pnud, pas loin de la Palestine est occupe la 113e place, également dans la même catégorie. L’indice du développement humain (IDH) sur lequel s’est basé le rapport 2015 du PNUD est un indice composite axé, indique-t-on sur trois dimensions fondamentales du développement humain. Le premier est «la capacité à vivre longtemps et en bonne santé, mesurée par l’espérance de vie à la naissance». Le deuxième est «la capacité à acquérir des connaissances, mesurée par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation» et le troisième est «la capacité à atteindre un niveau de vie décent, mesurée par le revenu national brut par habitant». En plaçant l’Algérie dans la catégorie des pays au développement humain élevé, le rapport du Pnud certifie ainsi du caractère judicieux des réformes initiées par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans les domaines politique, économique et social. À ce propos, l’amélioration du vécu social de nos concitoyens a été, ces dernières années, au centre d’une dynamique soutenue engagée pour les pouvoirs publics dans le cadre de la mise en œuvre des différents programmes du développement initiés par le Chef de l’État. En outre, et le cadre la cadre de la stratégie de développement tous azimuts mise en branle par les pouvoirs publics, un intérêt particulier a été accordée, faut-il le dire, à l’amélioration de l’accès aux soins, notamment pour la catégorie des personnes démunies si bien prises en charge également en matière de scolarité et d’accès aux logements. En matière de création d’emploi, et en dépit de la diminution des financements publics en raison de la chute des prix du pétrole, nombreux sont les secteurs publics qui font dans le recrutement massif, comme c’est le cas, à juste titre, dans le domaine de l’Éducation et la santé. Ceci sans oublier le nouveau plan de relance économique décidé par le gouvernement et axé essentiellement sur le développement des secteurs hors hydrocarbures et d’où il est attendu la création de milliers de postes d’emploi à l’échelle nationale. En tout état de cause, le développement humain est une réalité incontestable en Algérie qui, après s’être dotée d’infrastructures de base nécessaires pour dynamiser son contexte socioéconomique, s’emploie désormais à instaurer une compétitivité digne de ce nom dans divers secteurs d’activité au grand bénéfice de l’individu et de la collectivité locale. D’autres part, et pour revenir au rapport 2015 établi par le Pnud sur le développement humain dans le monde, la Norvège (1re) domine la catégorie développement humain très élevé. Elle est suivie, dans l’ordre, par l’Australie, la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Irlande, les États-Unis, le Canada, la Nouvelle Zélande et Singapour. La France est classée à la 22e place. Aucun pays africain ne figure dans cette catégorie. Progression significative dans le monde en 25 ans En près de 25 ans, l’indice du développement humain (IDH) mondial a augmenté de plus de 20%, et celui des pays les moins développés de plus de 40%. Toutes les régions du monde affichent une hausse de leur IDH. Au fil du temps, les progrès réalisés par toutes les régions en voie de développement ont été assez stables, malgré un ralentissement au cours des 15 dernières années, et la plupart de ces régions ont progressé dans le classement de l’indice de développement humain. Ces changements se reflètent également dans le nombre de pays que compte chaque groupe de développement humain. Entre 1990 et 2014, sur 156 pays pour lesquels on dispose de données comparables couvrant 98% de la population mondiale en 2014, le nombre de pays situés dans le groupe de développement humain très élevé est passé de 12 à 46, tandis que la population de ce groupe est passée de 0,5 milliard à 1,2 milliard. Au cours de la même période, le nombre de pays situés dans le groupe de développement humain faible est passé de 62 à 43, tandis que la population de ce groupe est passée de 3,2 milliards à 1,2 milliard d’individus.