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Alcool- Rapport Oms 2010- Consommation

Date de création: 10-06-2018 11:33
Dernière mise à jour: 10-06-2018 11:33
Lu: 1261 fois


SOCIETE - ETUDES ET ANALYSES- ALCOOL - RAPPORT OMS 2010- CONSOMMATION

(Fiche documentaire perdue et reconstruite le 24 avril 2015. Consultée auparavant près de 150 fois) Date de création: 24-04-2015 18:22 Dernière mise à jour: 24-12-2015 05:46 Lu: 46 fois Bien que sa consommation reste peu importante, l’Algérie est le deuxième pays consommateur d’alcool au Maghreb, selon le rapport (2014) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’OMS rapporte qu’en 2010, 75% des hommes et 87.6% des femmes de la population totale ne boivent pas d’alcool. 11.5% des hommes et 7.4% des femmes avaient arrêté depuis 12 mois. Cependant cette consommation dépasse celle du Maroc, dans un classement surplombé par la Tunisie. En 2010, les Algériens ont enregistré un taux de consommation d’un litre par habitant, tandis que les marocains ont atteint la moyenne de 0.9 litre. L’étude souligne une baisse sensible de 0.6 litre chez ceux-ci, constatant la stagnation de la consommation algérienne entre 2003 et 2010. Chez les personnes consommatrices, cette dernière s’était établie à 10.9 litres d’alcool durant la même période. Les hommes avaient atteint 11.8 litres, et les femmes 8.5 litres. Concernant la prévalence de la consommation excessive d’alcool, elle s’est chiffrée à 0.7% chez l’ensemble des hommes de la population, et à 5.5% chez les hommes consommateurs. En revanche, elle n’a atteint qu’un pourcentage minime de 0.1% chez les femmes de la population totale, et de 2.2% chez les femmes buveuses.D’après le même document, la bière est la boisson alcoolisée la plus consommée en Algérie. Elle représente 63% de la consommation signalée per capita. Le vin représente 35%, alors que les autres types d’alcool n’atteignent que 2%. Pourtant, les eaux-de-vie et le vin constituaient les boissons alcoolisées les plus consommées après l’indépendance. L’économie vinicole a entamé une forte dégringolade en 1970, avec l’absence d’un marché intérieur et la crise diplomatique algéro-française, suivant la nationalisation des hydrocarbures. Des chiffres surprenants En 2012, le nombre de décès liés la consommation d’alcool s’est chiffré à 11.8 hommes et à 9.7 femmes, sur un échantillon de 100 000 personnes. Les maladies attribuables à la consommation d’alcool, notamment la cirrhose, ont touché 6.5% des buveurs et 21.8% des buveuses algériennes. Au cours de la même période, les accidents routiers liés à la consommation d’alcool ont provoqué la mort de 35 hommes buveurs et de 12.6 femmes consommatrices, sur le même échantillon. Des politiques contradictoires L’importation, la vente et la consommation sont soumis à la régulation étatique. Selon l’OMS, le gouvernement impose des taxes sur les boissons alcoolisées et des restrictions contre toute activité illégale pour les dépositaires et les bars. Les autorités algériennes réglementent notamment la publicité en faveur de l’alcool, et procèderait à la sensibilisation contre les risques liés à la consommation alcoolique. Toutefois, l’Algérie ne disposerait pas de systèmes de contrôle, ni des établissements de soutien aux personnes dépendantes. L’alcoolémie maximale autorisée en Algérie est de 0.02% selon le même rapport. L’âge minimal pour la vente ou l’achat de boissons alcoolisées est, quand à lui, fixé à 19 ans.