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Roman- Ali Bitchin. Pour l'amour d'une princesse/Riccardo Nicolai

Date de création: 05-06-2018 11:17
Dernière mise à jour: 05-06-2018 11:17
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HISTOIRE- BIBLIOTHAQUE D’ALMANACH- ROMAN- ALI BITCHIN

. POUR L’AMOUR D’UNE PRINCESSE/RICCARDO NICOLAÏ Ali Bitchin. Pour l’amour d’une princesse. Roman de Riccardo Nicolaï (Traduit de l’italien par Karim Metref). Koukou Editions, Alger 2017. 800 dinars, 237 pages Quelle histoire !Celle d’un gamin du village de Morteto (qui dépendait du bourg de Massa Nova ou Massa Cybea ), Aldo (ou Aldino) Piccinino, mignon comme tout, bien curieux, audacieux et intelligent qui est capturé, au milieu du XVIè siècle, par les « museaux noirs » , les « barbaresques » (Algériens), lors de leurs razzias sur la côte italienne. Emmené à Alger, il est assez vite adopté par le Raïs Fettah Ali (chef corsaire) et son épouse, Lalla N’Fina, et bien élevé par la famille (qui avait perdu leur fils unique lors d’un séisme) , après , bien sûr ,l’enseignement accéléré des préceptes du Coran et des règles à suivre pour un bon musulman, la conversion à l’Islam , la circoncision....et l’apprentissage de l’art de la guerre et de la « course », devenant ainsi Ali Bitchinin ...... Grâce à son audace, et à sa famille adoptive, bien que n’ayant pas oublié sa famille biologique, grimpant assez vite les échelons de la hiérarchie janissaire, il devient vite une véritable légende des mers . Un « Lion des mers « (Sba’ el bhar), une « Mangouste » qui écumera la Méditerranée et il sera même , un jour, Chef de la Taïfa (après le décès de son père adoptif, mort au combat), le Pacha d’Alger et cela sur décision du Sultan lui-même.La fortune (devenue bien grosee) l’a , bien sûr, accompgané....La popularité aussi ! Il y a , aussi, une histoire d’amour (partagé dès le premier regard) , suivie d’épousailles et de la naissance d’un enfant, avec la fille du Sultan du royaume de Koukou, la très belle et rebelle Lalla Lallahoum. Comme preuve d’amour, elle la si religieuse, il lui construit toute une magnifique mosquée avec du marbre importée de sa région natale. Hélas, trop de qualités et trop de bonnes fortunes, ne manquèrent pas d’attirer la jalousie de la Sublime Porte . Aldo Piccinino, devenu Ali Bitchinin (Ali Bitchin pour les Algérois, nous précise le traducteur) sera éliminé par empoisonnement. L’Auteur : Né à Massa en Toscane (Italie), il exerce le métier de libraire. Etudes en Littératures étrangères (Université de Pise). Il enseigne l’écriture créative et la lecture à voix haute. Et, par passion, il est également acteur de théâtre. Extrait : « Dans l’histoire de la régence barbaresque, jamais aucun corsaire ne fut aussi aimé par le peuple ; jamais une ville ne devint aussi riche en si peu de temps » (p 237) Avis : Un livre écrit surtout pour les « massois » (Italie), ville natale d’Aldo Picinnin ....et pour les descendants de Ali et de Lallahoum, s’il y a en a. Belle description d’Alger, mais pas tendre pour les « Barbaresques » et leur manière de « faire » avec les esclaves. Citation : « L’écriture n’était pas seulement un service bureaucratique mais plus une preuve de talent pour l’exécutant et une marque de raffinement , de bon goût et d’aisance pour la chancellerie » (p 62)