SOCIETE - PERSONNALITES - VERY INFLUENT PERSONALITIES (VIP 2014)- TOP 15.
Pour la sixième année consécutive, le site www.almanach-dz.com présente sa liste des personnalités les plus influentes (Very influent personalities, VIP) . Durant les deux premières années , la liste avait sacrifié aux canons habituels en se limitant à un Top ten (10) . Depuis 2011, il s’agit d’un TOP 15.
Le choix se porte non sur des personnalités occupant des postes de décideurs (dites "importantes") , mais sur des personnalités (ou groupes de personnes) qui, tenant compte de leur notoriété, position, fonctions et actions ont un « pouvoir » d’influence durable, un temps ou longtemps, sur tout ou partie (s) de la société et/ou sur la vie quotidienne des citoyens et leur devenir. Nouveauté à partir de 2013 : Les personnalités occupant des postes de responsabilité stratégiques ou assumant de hautes fonctions décisionnelles ou de commandement sont exclues du classement pour éviter toute « concurrence déloyale ».
Le choix s’est fait sur la base d’une observation continuelle des médias (et de la société ) , mensuellement, tout au long de l’année , avec, en parallèle, la récolte d’avis et d’opinions , tout particulièrement dans les milieux de l’enseignement universitaire et de la presse (large panel de consultants bénévoles) .
Belkacem Ahcene-Djaballah
RAPPELS : VIP 2013 (TOP 15), Me Ali Yahia Abdenour suivi de Zohra Drif / VIP 2012 (TOP 15), Abdelmalek Sellal / VIP 2011 (TOP 15), Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales / VIP 2010 (TOP 10), Gendarme et-ou Policier chargé de la circulation routière / VIP 2009 (TOP 10), Bouteflika Abdelaziz, Chef de l'Etat/ Voir FICHES DOCUMENTAIRES in www.almanach-dz.com / Société /personnalités
-1/ LIAMINE ZEROUAL: Dans son message (lettre) publié le jeudi 24 mars 2014 dans El Watan, El Khabar et Le Soir d'Algérie , l'ancien Président de l’Etat, puis Président la République , Liamine Zeroual, partisan déclaré de deux seuls mandats présidentiels, estime que le prochain mandat est celui de "l'ultime chance à saisir pour engager l'Algérie sur la voie de la transition véritable ". Une ambition "qui ne saurait être l'œuvre d'un seul homme " ajoute-t-il. Cette réaction fait suite, entre autres, aux déclarations « inhabituelles » contre l’ANP (dont celles de Amar Sâadani, Sg du Fln) et une « blague » de A. Sellal, directeur de campagne de A. Bouteflika, sur les Chaouia, ce qui a entraîné des remous dans toute la région On a même noté des tentatives de parties de la société civile pour qu’il se présente à l’élection présidentielle ou pour gérer une éventuelle période de transition. Ce qu’il a fermement et clairement refusé !
2/ HADDAD ALI : Il a été élu , jeudi 27 novembre 2014, « patron » des patrons algériens pour diriger la plus importante organisation patronale d'Algérie, le FCE (Forum des chefs d'entreprise). Candidat unique, il a été élu à l'unanimité pour un mandat de deux ans. Il a obtenu 100% des suffrages: 194 votants présents et 44 par procuration. Aucun membre du FCE n'a voté contre ou ne s'est abstenu. Il succède ainsi à l'ancien ministre Réda Hamiani, qui a été « poussé » à la démission en septembre dernier à l'issue de quatre mandats consécutifs.
Ali Haddad est considéré comme l'un des hommes d'affaires les plus importants depuis une décennie. Il a affirmé que son programme était axé sur la préservation des intérêts de l'entreprise tout en renforçant la contribution du secteur privé dans l'économie nationale.
Ali Haddad s'est affiché ,durant les dernières années, comme un soutien indéfectible pour la politique économique du président A.Bouteflika.
Critiqué par Louisa Hanoune pour ses liens avec la politique, le patron de l'Etrhb, a tenu à lui répondre après son élection: «Moi j'ai commencé avec un ouvrier, je suis à 15 000 travailleurs directs et peut-être 150.000 indirects»…… «Les gens qui créent de l'emploi chaque jour ont le droit d'être respectés», a-t-il enfin déclaré.
Natif de Azzefoun, 49 ans, diplômé en génie civil, lancé dans les affaires à partir de 1988, il est le patron du premier groupe privé de bâtiment et de travaux publics algérien, Etrhb Haddad, avec un chiffre d'affaires de 40 milliards de DA. Il est également présent dans les médias ( Quotidiens Waqt El Djazaïr en arabe et Le Temps d'Algérie en français et deux télévisions satellitaires : Dzaïr TV et Dzaïr News) , l'hôtellerie et la concession automobile.
Profitant de la professionnalisation du football, Ali Haddad a acquis et pris la présidence de l'USM Alger, un club prestigieux de la capitale. A la différence de beaucoup d'hommes d'affaires algériens, Ali Haddad n'investit, pour l’instant, qu'en Algérie. Aujourd'hui, l'Etrhb enchaîne les contrats en milliards de dollars dans les travaux publics, les chemins de fer, l'hydraulique...
3/ ISAAD REBRAB : Patron de Cevital, il a fait son entrée pour la première fois dans le classement annuel des fortunes arabes établi par le magazine Arabianbusiness qui le classe (décembre 2014) à la 32e place des hommes d’affaires arabes les plus riches. La fortune de l’industriel algérien est estimée, selon le magazine spécialisé dans les affaires, à 3 milliards de dollars. Arabianbusiness rappelle qu’Issad Rebrab, qui a fêté son 70e anniversaire, «dirige actuellement le plus grand conglomérat de l'Algérie, Cevital, qui gère non seulement l'une des plus grandes raffineries de sucre du monde mais a aussi des parts de marché dans l’acier, l'automobile, l'agriculture et le raffinage». Issad Rebrab, est le seul Algérien figurant dans le Top 100 des plus riches patrons du monde arabe en 2014, selon le dernier classement établi (fin juin 2014) ,pour la région, par le magazine Forbes. En sus du fait qu’il soit le seul représentant algérien dans cette sélection des 100 plus riches hommes d’affaires de 13 pays arabes, il s’adjuge même une très respectable 8eme place avec une fortune estimée par Forbes à 3,2 milliards de dollars. Né à Tagmount Azzouz ,en Kabylie , président du Conseil d'administration de Cevital (Industries alimentaires, matériaux de construction, presse avec le quotidien Liberté, automobiles, affichage publicitaire…plus de 25 entreprises ) . De formation comptable, son décollage a commencé en 1971 avec la prise de participation de 20% du capital d'une entreprise de construction métallique Par la suite, il crée d'autres entreprises dans le secteur de la métallurgie et de la sidérurgie.
Le 17 février 2014, il avait été reçu, avec une délégation de patrons de grandes multinationales (25) par le président français François Hollande qui cherchait à attirer en France des investisseurs
A noter qu’après avoir acquis , en 2013, Oxxo, spécialiste français des portes et fenêtres , il acquiert Fagor-Brandt le spécialiste de l’électroménager puis , tout récemment, l’italien Lucchini, groupe italien de sidérurgie.
4/ DAOUD KAMEL : Journaliste au Quotidien d’Oran (Chronique Raina Rai),dont il a été rédacteur en chef, natif de Mostaganem, 44 ans, écrivain, auteur de « Meurseault , contre-enquête », édité d’abord en Algérie en 2013 puis en France en 2014. Trois prix (deux en France : le « Mauriac de l’Académie française » et le « Cinq Continents de l’OIF », et un en Algérie : « L’Escale Littéraire Alger 2014 ») et une double nomination pour le « Goncourt » et le « Renaudot » avec une « qualification » pour les « finales ». Par le passé, en 2008, , avec son recueil de nouvelles,« La Préface du Nègre » , il avait obtenu le Prix Mohamed Dib. Son dernier roman (édité, il faut le préciser, en 2013, en Algérie) est passé inaperçu des conservateurs, des islamistes , des nationalistes sourcilleux, ainsi d’ ailleurs que des autres écrivains algériens, de la presse arabophone et des télévisions satellitaires francophobes . C’est son passage sur le plateau d’une télévision française dans une émission à grand succès (Antenne 2 avec Laurent Ruquier), autour de son roman et de ses idées sur la vie politique, la vie cultuelle (la pratique de l’Islam) et culturelle (la pratique des langues) du pays, la mémoire franco-algérienne … qu’une « vague d’indignation » est soulevée , portée par un « imam » salafiste, Hamadache, qui avait appelé à le « tuer ». Un appel de haine qui a suscité une mobilisation nationale et internationale en guise de solidarité avec un journaliste-écrivain qui assume tous ses propos et qui refuse de se comporter en victime d’une campagne de dénigrement (orchestrée ?) visant à le pousser à quitter l’Algérie…. une Algérie qu’il veut seulement « raconter au reste du monde »
-5/ JORNANE GOSTO : C’est une émission humoristique et satirique (des hommes politiques entre autres , et de l’actualité ), fabriquée au jour le jour, un concept unique dans le monde arabe, diffusée chaque soir après le f’tour du Ramadan sur El Djazaria Tv, animée dans le « stah » (car « chaque algérien a un « stah » dans la tête ») , avec vue panoramique, dominante, sur Alger, par des acteurs de talent et percutants (Nabil Asli dit Bahlito , Moufida Addas, Madli, Mohamed Khassani dit Abou Obeida, le faux homme religieux, Kamal Abdat, Nassim Haddouche, Wassila Mokrane, Fatima Belabed, à leur tête Abdelkader Djeriou) .L’émission a permis de « banaliser » bien des sujets alors tabous. Aucun numéro n’a subi de censure. L’émission (ainsi que de nouveaux concepts dont « Pas de panique ») ainsi que les animateurs « passent », avec armes et bagages, à Kbc News fin 2014
-6/ MOHAMED AISSA: Nouveau ministre des Affaires religieuses et des Wakfs depuis mai 2014. « Un nom qui semble être prédestiné à la fonction qu’il occupe » selon un journaliste. Un homme qui Par ses déclarations et ses prises de position, il défend un Islam national, tolérant . Il évoque même ,de manière franche et directe, la liberté de culte pour tous les religions et la liberté de la pratique religieuse. Licencié en sciences islamiques en 1986, docteur d’Etat en 1998, il a occupé plusieurs fonctions administratives puis, à partir de 2012, le poste d’Inspecteur général au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.
-7/ NOURIA BENGHEBRIT –REMAOUN : Nouria Benghebrit, épouse Remaoun, est une femme qui a occupé tout au long de sa carrière professionnelle, plusieurs postes de responsabilité dans les domaines de la recherche scientifique, le développement technologique et la connaissance outre la coordination de projets de recherche sur l'école et l'éducation. Le dernier poste qu'elle occupait avant sa nomination, lundi 5 mai 2014, ministre de l'Education nationale dans le nouveau gouvernement (de A. Sellal) à la place d'Abdelatif Baba Ahmed, était celui de directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc/Oran). N. Benghebrit était membre du Conseil supérieur de l'éducation de la commission nationale des programmes de l'éducation, présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) et vice-présidente du conseil d'administration de l'Institut africain de la gouvernance, dont le siège est à Dakar (Sénégal).
Elle a été aussi membre élue représentant l'Algérie au conseil associatif de l'Agence universitaire de la francophonie (2005-2009), présidente du comité scientifique arabe du Forum de l'Unesco pour l'enseignement supérieur, la recherche et la connaissance et membre élue pour l'Afrique du Nord (Maghreb + Egypte) du comité exécutif du conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) pour deux mandats électifs. N. Benghebrit était, également, membre de plusieurs commissions aux ministères de la Justice, de la Famille et de la Condition féminine et de la Santé et de la Réforme hospitalière, outre la responsable de plusieurs projets de recherche au sein du Crasc dont "Processus de construction du couple et problématique du mariage", "Ecole-Famille, complémentarité, ignorance et divergence" et "Femmes et projet de vie".
Elle a assuré, par ailleurs, la coordination de plusieurs numéros de la revue Insaniyat du Crasc avec publication d'articles dans des revues internationales sur les thèmes de l'enseignement supérieur, le préscolaire, la recherche, l'école et l'éducation.
Depuis sa nomination aux fonctions de ministre, elle n’a pas manqué de « déranger » bien des habitudes bureaucratiques, ce qui ne fut guère apprécié , au départ, par les syndicalistes, mais surtout par les « conservateurs » rentiers du secteur…qui n’ont trouvé comme excuse que sa pratique hésitante (au tout début, car bien des progrès ont été faits) de la langue arabe. On a même vu une certaine « campagne de presse » à caractère diffamatoire menée à son encontre.
-8/ YAZID AIT HAMADOUCHE : C’est l’animateur de radio le plus populaire des auditeurs de la Chaîne III (radio nationale) , avec son émission « Serial Tagger » ; émission qui a permis de découvrir et de promouvoir des dizaines de « nouvelles vagues » de jeunes artistes (individus ou groupes désormais célèbres , pour certains d’entre- eux, dans le monde entier) dans des genres musicaux jusqu’ici ignorés ou « undergrounds » . Il est, aussi et surtout, le coordinateur de plusieurs opérations de sensibilisation autour de certains fléaux sociaux (ex : contre le SIDA, opération débutée en 2010 et renouvelée chaque année par l’entremise de « chaînes humaines » impressionnantes ; en faveur des personnes handicapées …)
- 9/ MOUVEMENT BARAKAT : Initié début février avec pour objectif de manifester contre un 4è mandat du Président A. Bouteflika, il est animé par une femme médecin gynécologue-obstétricienne , Amira Bouraoui, native de Bab El Oued (« marquée » par les événements du 5 octobre 1988 et par le terrorisme des années 90) , mère de deux enfants, accompagnée dans sa lutte par des journalistes comme Mustapha Benfodil, d’El Watan et Lazhari Labter, éditeur et ancien journaliste. Elle a été arrêtée plusieurs fois , pour avoir été à la tête de plusieurs rassemblements à Alger……et pour avoir encouragé bien d’autres dans d’autres villes. Bien sûr, certains organes de presse écrite et de télévision satellitaire, proches du pouvoir, n’ont pas manqué de la « diffamer » .
-10 / EQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL :Pour sa brillante participation au Mondial 2014 au Brésil et pour sa qualification à la CAN 2015 après quatre rencontres d’affiliée remportées . Avec son staff , et tout particulièrement le gardien de but Rais M’bolhi ainsi que la Faf et l’entraîneur Halilhodzic,
- 11/DJMAWI AFRICA . Groupe artistique et musical de neuf personnes (dont Abdou Ksouri à la guitare électrique , Djamil Ghouli, Nazim Ziad à la batterie, Mhamed Shihadeh à la clarinette et saxophone ….) qui existe depuis plus de dix années . Groupe formé en 2004 à Alger lors d’un concert d’étudiants . Le public s’est , peu à peu, élargi à tous les jeunes du pays et à ceux du monde. Groupe à succès qui a déjà fait le tour du monde (dont le Festival de jazz de Ouagadougou, le Festival du Monde arabe de Montréal, une grande tournée au Brésil…..) et réalisé déjà trois albums. Tube 2013 : « Avancez l’ arrière ».Musique dominante : le Gnawi mêlant les rythmes d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb.
- 12 / ABDELMADJID BOUZIDI : Décédé fin juillet 2014 à l’âge de 68 ans, docteur en économie, il a été enseignant universitaire, directeur du Cread puis du Ceneap (ex-Ardes), et, enfin, conseiller économique à la Présidence de la République (avec les présidents Ali Kafi , puis Liamine Zeroual) . Imprégné dès le départ de la culture socialiste, il a évolué vers un libéralisme social défendant l’autonomie de l’entreprise , publique ou privée . Retraité après l’arrivée au pouvoir de A. Bouteflika , devenu consultant très actif auprès du Cnes, ses innombrables chroniques de presse, toutes marquées par un grand sens de la rigueur et de la pédagogie, ont été de véritables signaux d’alarme…..attendus , mais peu entendus par les décideurs en poste
-13/ ALBERT EBOSSE BODFJONGO : Joueur de football d’origine camerounaise à la JS Kabylie, 24 ans. Il a marqué 22 buts toutes compétions confondues (saison 2013-2014) . Joueur vedette et populaire et devenu presque un enfant du pays ……il décède samedi 23 août 2014, à la fin de la rencontre, à la sortie du terrain et juste avant l’entrée dans la galerie menant aux vestiaires, lors d’ un jet de pierres par des supporteurs déçus de la défaite de leur club (1-2) face à l’USM d’Alger au stade de Tizi -Ouzou. Il venait d’avoir son premier enfant, née en Algérie. Et, il allait faire partie de la sélection nationale des Lions Indomptables (1ère sélection)
- 14/ SLAHDJI ABDELMALEK : Né en 1983, gardien de but de l’équipe nationale de hand ball , il a , grâce à ses exploits , permis à son équipe de décrocher, à Alger, le titre de championne d’Afrique des Nations …en battant la Tunisie ,grande favorite, en finale. ..et de décrocher la qualification en Coupe du Monde . Onze fois champion d’Afrique avec le GS pétroliers, trois fois Super coupe d’Afrique, 3è Coupe du monde , 11 fois Coupe d’Algérie, 6 fois Ligue des champions d’Afrique….Un long et fastueux palmarès
- 15/MOHAMED LAKHDAR HAMINA : En 1965, il tourne son premier long métrage Le Vent des Aurès et ,dix ans plus tard, il est consacré au festival de Cannes qui lui attribue la Palme d'Or pour sa Chronique des années de braises, un film remarquable sur le plan technique (en couleurs, en format panoramique et en son stéréophonique) qui reste son œuvre la plus célèbre.
Depuis, ses détracteurs lui reprochent de ne faire que des films à gros budget et de s'être délibérément tourné vers le public occidental d'où l'aspect ethnographique marqué de ses œuvres Vent de sable (1982) et Dernière image (1986). Le Festival International du Caire l'a récompensé en 2007. Il a recommencé à tourner à partir de 2008 un long métrage à gros budget produit avec l’aide de l’Etat, Crépuscule des ombres, un road-movie sur fond de désert (présenté à la presse à Alger le 16 novembre 2014 )
Agé aujourd’hui de 80 ans, ce natif de M’sila, est, sans doute, celui qui, avec Rachedi, a le plus marqué le cinéma algérien dès sa naissance et aussi le plus controversé, surtout pour ses (rares) interventions publiques, toujours polémiques et critiques, ainsi que pour ses manières de (bien) vivre
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