SOCIETE - PERSONNALITES - VERY INFLUENT PERSONALITIES (VIP 2011) - TOP 15
ALGERIE : VIP 2011
Pour la troisième année consécutive, le site www.almanach-dz.com présente sa liste des personnalités les plus influentes (Very influent personalities) . Durant les deux années précédentes, la liste avait sacrifié aux canons habituels en se limitant à un Top ten . A partir de cette année, il s’agira d’un TOP 15.
Le choix se porte non sur des personnalités occupant des postes de décideurs, mais sur des personnalités qui, tenant compte de leur notoriété, position, fonction et actions ont un « pouvoir » d’influence sur tout ou parties de la société
Le choix s’est fait sur la base d’une observation continuelle tout au long de l’année , avec, en parallèle, la récolte , non encore très formalisée, d’avis et d’opinions , tout particulièrement dans les milieux de l’enseignement universitaire et de la presse. Belkacem Ahcene-Djaballah
1/ Daho Ould Kablia (Vie politique - Ministre) : 78 ans, diplômé de droit , après avoir été très longtemps secrétaire général du ministère de l’Intérieur puis wali (Mostaganem, Tiaret, Tlemcen, Oran, Skikda, Alger), sénateur, ministre délégué à partir de 2001, il est ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales depuis mai 2010…mais , c’est, surtout, son poste de Président de « l’Association des Anciens du Malg » (ministère de l’Armement et des liaisons générales au sein du GPRA durant la guerre de libération nationale ) , depuis de très longues années , qui fait son « pouvoir » d’influence.
2/ Abdelkader Bensalah (Vie Politique – Président Conseil de la nation) : Juriste de formation, journaliste de profession (il fut directeur du quotidien Ech Châab dans les années 70), Abdelkader Bensalah, 71 ans, est président du Conseil de la nation depuis le 2 juillet 2002. Il avait remplacé Mohamed-Chérif Messaâdia, décédé. Il avait été nommé , le 25 juin , membre du Conseil de la nation au titre du tiers présidentiel, alors qu'il était déjà président de l'Apn (il y avait été élu en tant que député Rnd de la circonscription d'Oran).
Abdelkader Bensalah a été rapporteur et porte-parole officiel de la Commission du dialogue national (Cdn) et de la Conférence de l'entente nationale en janvier 1994.
En mai 1994, il avait été élu président du Conseil national de transition.
A.Bensalah , qui a rejoint très jeune les rangs de l'Aln , a été décoré de la Médaille de l'Aln et de celle du Mérite national.
Il a été également directeur de la Communication au ministère des Affaires étrangères, et ambassadeur d'Algérie en Arabie Saoudite.
- Jeudi 11 janvier 2007, il est reconduit dans ses fonctions à l’unanimité , le Président de la République l’ayant reconduit dans la liste du tiers présidentiel.
- En mai 2011, il est désigné par le Président de la République pour diriger les consultations nationales (avec les partis politiques et les personnalités nationales) sur les réformes politiques, avec pour adjoints Mohamed Touati et Mohamed - Salah Boughazi, conseillers de A. Bouteflika.
3 / Brahimi Lakhdar ( Relations internationales – Diplomate international )
Début mai 2005, Lakhdar Brahimi, Ambassadeur (1971-1979), Secrétaire général- adjoint de la Ligue des Etats arabes (1984-1991),Conseiller diplomatique du président de la République de 1982 à 1984, ministre algérien des Affaires étrangères (1991-1992), diplomate de l'Onu en tant que représentant personnel du Sg Koffi Anan à partir de 1993 (date de sa retraite dans la diplomatie algérienne), a été honoré du prix annuel "Khalil Jabran Spirit of Humanity Awards" (institué en 1999), décerné par la Fondation de l'Institut arabo-américain (Aaif), en reconnaissance de son engagement et à son soutien pour la promotion de la coexistence et le développement des valeurs humaines et culturelles.
Conseiller spécial du Sg de l'Onu, il a reçu, début juillet 2004, la médaille Dag Hammarsjhold, du nom de l'ancien Sg de l'Onu mort tragiquement en 1961 au Congo. Il a effectué, aussi, un grand nombre de "missions impossibles" à travers le monde
Né en 1934 à El Azizia (Bouira), Lakhdar Brahimi, a quitté ses études de droit, à Paris, en 1956, pour rejoindre le Fln (il est membre fondateur de l'Ugema). Il n'a alors que 22 ans et il est chargé de représenter la Révolution algérienne à Djakarta, dans l'Indonésie dirigée par Soekarno.
Début décembre 2005, Lakhdar Brahimi annonce qu'il a décidé de se retirer de la scène internationale à la fin de l'année pour "prendre, à 71 ans, sa retraite". Et, les rumeurs ont vite fait de le voir , alors, comme étant le successeur de A. Bouteflika (malade) à la présidence de la République, ce qu'il a totalement démenti……ou, en 2011, de président du Conseil constitutionnel (fonction qu’il aurait refusé) …..ou, bien plus.
Sa fille, journaliste, est l’épouse du jeune frère de l’actuel Roi de Jordanie
4/ Cheikh Tahar Ait Aldjat (Vie religieuse - Penseur) : 94 ans (né à Tamokra , en Kabylie, en 1917). Personnalité religieuse au parcours exemplaire. Il a rejoint les rangs de l’ALN dès le déclenchement de la guerre de libération, nationale, et a combattu auprès du colonel Amirouche avant de rejoindre l’extérieur. Enseignant de 1963 à 1978, année de sa retraite, il sera imam et continuera jusqu’à ce jour, à enseigner dans les mosquées . Il a , par ailleurs participé à la reconstruction de la la zaouia de Tamokra (fondée en 1440 et détruite par l’armée coloniale en 1956).
Pour lui , ‘Aâlem malékite, ayant participé, avec modération, au mouvement islamique du début des années 90, « l’apparition du salafisme en Algérie a divisé la société . Auparavant , le peuple était uni . Il suivait les préceptes de l’école malékite…J’ai toujours pensé que des contenus étranges sont venus non seulement de l’Occident, mais, aussi, de l’Orient dont le salafisme ».
5/ Ahlam Mostaghanemi (Culture – Littérature) : Née le 13 avril 1953 à Tunis au sein d'une famille algérienne originaire de Constantine ayant émigré après les événements du 8 mai 1945, Ahlam Mostaghenemi a suivi des études secondaires à Tunis, puis à Alger.
Jeune, déjà, elle anime une émission radiophonique très appréciée, Hamassat Littérature et mélodie).
Licenciée en Lettres arabes (Faculté d'Alger) en 1976 puis docteur en sciences sociales du Maghreb à la Sorbonne (Paris) en 1982, elle s'installe, par la suite , en 1994, à Beyrouth.
Son roman, Dhakirat El Djassad (Mémoire de la chair), publié à Alger (à l'Enag en 1992) , passe inaperçu...mais amorce sa célébrité au Machreq . En 2010, il est adapté , par la télévision d'Abu Dhabi et est diffusé partout sur les chaînes arabes durant le Ramadhan 2010. (En Algérie aussi)
Un autre roman, paru à Beyrouth en 1997 , Fawdha al hawwass (Le désordre des sens) lui permet d'obtenir le prix Nadjib Mahfoud. Le roman connaît un succès inégalé dans le monde arabe et devient assez vite un best-seller, avec des dizaines d'éditions en plusieurs langues.
Elle est mariée , depuis 1997, à Georges Rassi, un publiciste libanais
6/ Lotfi Double Canon (Culture - Musique) : 36 ans en 2011 (né à Annaba), Rappeur. Géologue de profession, Lotfi double Kanon, Lotfi Belamri de son vrai nom, produit des textes qui racontent les problèmes quotidiens des jeunes, le foisonnement de la vie urbaine et la solitude des milieux ruraux. Il fustige autant le pouvoir que les moudjahidine, les laïcs que les intégristes, les corrompus que les corrupteurs. Prolifique (il a sorti plus de dix albums en dix ans), et auteur à succès, Lotfi est le seul rappeur qui s'écoute en famille. Ses colères sont saines et son enthousiasme contagieux. Il est très rarement présent sur les plateaux de la télévision nationale. En 2011, durant le Ramadhan (août) , il présente une courte émission mi prêche - mi critique sociale (Allah Yehdihoum) , tous les soirs, sur Beur TV (un projet présenté à Télé Coran de l'ENTV ....qui l'avait refusé. Il s’était fait remarquer, un jour , en s’en prenant violemment au Dg de l’ENTV de l’époque, HHC, lors d’une conférence de presse, l’accusant de favoritisme…entre autres ) . Il a été, aussi , acteur de théâtre. Il consacre énormément de son temps aux à des activités caritatives.
En 2011, ses concerts , Guelma, Batna, Sétif , Annaba , à Tizi Ouzou...... ont littéralement "explosé" les milliers de fans;...et cela a , d'ailleurs, donné bien du souci aux forces de sécurité .
7/ Annie Steiner, née Fioro (Histoire - Moudjahida) : - Elle avait alors 28 ans quand elle fut arrêtée par la police coloniale, en février 1956.
Native de Marengo (Hadjout aujourd'hui), issue d'une famille aisée de pieds-noirs depuis trois générations, sans être militante de parti, ou d'une quelconque organisation, elle opte pour " l'Algérie Algérienne " en s'engageant dans les réseaux clandestins du FLN. Elle était militante de la zone autonome dans le réseau Alger-Sahel, celui même dans lequel était affectée Hassiba Ben Bouali.
Elle sera reniée, comme bien d'autres Algériens d'origine européenne, par la famille et les amis qui la considéraient comme " traître ".
Alors qu'elle était en prison (condamnée à la réclusion " criminelle " par le tribunal des forces armées d'Alger), son époux demandera le divorce …et, plus tard, la garde de ses deux fillettes lui sera retirée.
En prison (El Harrach et ailleurs), elle découvre une autre famille, celle de ses co-détenues. Juriste (licenciée de la faculté de droit d'Alger), elle ne laisse aucun répit à l'Administration pénitentiaire pour faire reconnaître le statut de détenues politiques aux militantes du FLN emprisonnées.
Au lendemain de l'indépendance, on la retrouve autour de Mohamed Bedjaoui, assumant la lourde tâche de réorganiser la nouvelle administration après le départ de l'encadrement français. Haut fonctionnaire au secrétariat général du gouvernement, elle contribuera, jusqu'à sa retraite en 1991, à la formation de dizaines de cadres de la Fonction publique algérienne.
Femme de conviction, femme d'action et de réflexion, poétesse aussi, elle reste, à plus de 80 ans (en 2007) toujours présente, tout particulièrement au sein des associations.
Et, elle n'a jamais quitté l'Algérie. Comme elle n'a jamais demandé la double nationalité.
En septembre 2011, Les Amis de Abdelhamid Benzine (Association) ont publié un ouvrage (sous forme d'interview menée par la journaliste Hafida Ameyar, et avec un avant-propos de Ahmed Ancer) un ouvrage "La Moudjahida Annie Fioro-Steiner . Une vie pour l'Algérie" (190 pages). Un ouvrage qui a connu un large succès et, lors des séances de dédicaces, une foule de jeunes l’avait interrogé
8/ Reda Hamiani (Economie -Entrepreneur) : - 66 ans (né le 4 mai 1944 à Mostaganem). Economiste de formation, il est le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) depuis février 2007. À la tête d'une entreprise de textiles depuis 1962, les Hamiani ont résisté aux vagues de nationalisations qui ont touché les unités industrielles privées lors des deux premières décennies de l'Algérie indépendante. Leurs produits de marque Redman sont très appréciés en Algérie et à l'étranger...et ils ont diversifié leurs activités dans de nouveaux créneaux porteurs tels l'agroalimentaire, les télécommunications, et l'hôtellerie.
En 1994-1995, après avoir assuré la présidence d'un organisation patronale, la CAP, créée en 1989, il devient, dans le gouvernement Mokdad Sifi, ministre de la PME (après avoir été ministre délégué dans les gouvernements Belaid Abdeslam et Redha Malek) . À la tête du patronat algérien , il participe à tous les débats portant sur l'avenir économique du pays.Sa soeur est Soraya Rahim, une femme d'affaires influente.
Le 27 mai 2009, Reda Hamiani est réélu président du FCE (par 130 voix contre 59 pour Slim Othmani de NCA, Rouiba). Et, le jeudi 17 novembre 2011 , il est réélu pour un troisième mandat, l’emportant, cette-fois-çi, largement, devant Mohamed Bairi (97 voix contre 63)
9/ Babès Mohamed Seghir ( Société - Président du Cnes) : 68 ans, diplômé es-sciences politiques , cadre d’administration centrale, secrétaire général au ministère de la Protection sociale avec Z’hor Ounissi alors première femme ministre, président du Fonds de participation Services, délégué à la Réforme économique, il devient ministre de la Santé et de la Population dans les gouvernements Belaid Abdeslam et Reda Malek , de Juillet 1992 à Avril 1994. Ayant disparu de la scène politique nationale durant quelques années, il y revient avec l’arrivée à la présidence de la République de Abdelaziz Bouteflika (il est membre du staff de campagne, avec Abdelaziz Ziari, entre autres) ….qui le place à la tête du Conseil national économique et social (Cnes) après la « démission » de Mohamed Salah Mentouri , jugé alors peu conciliant et trop critique.
Le Cnes devient , peu à peu, une sorte de « bureau d’études » de la présidence de la République (qui n’a d’ailleurs pas renouvelé les membres qui devaient l’être) fonctionnant avec des « commissions ad hoc » .
En 2011, une grande opération a lieu , menée de main de maître et au « pas de charge » par le président du Cnes lui-même, , en parallèle avec le projet de réformes politiques initié par le président ce la République : des consultations locales (par wilaya) puis régionales (par grands groupes de wilayas), enfin nationale …avec les élus locaux , les autorités locales et les représentants de la société civile…sur « le développement local ». Un certain succès ! ne serait-ce qu’au niveau de la mobilisation et de la collecte d’informations.
10/ Aourag Hafid (Recherche scientifique - Haut fonctionnaire) : Directeur général de la Recherche scientifique et du Développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique depuis 1998. Il gère un budget de 100 milliards de dinars (programme à projection quinquennale ) , 30 000 chercheurs ,14 plans nationaux de recherche et plus de 100 actions à exécuter en 2009.
11/ Hamidechi Boubekeur (Communication – Journaliste ) : 65 ans en 2011 (ou plus) et 45 ans de presse , Hamidechi Boubekeur, né à Constantine , est le parfait journaliste autodidacte, formé "sur le tas". Il est vrai que sa formation d'Instit' l' a beaucoup à maîtriser la langue française....et ses chroniques restent, même en cas de désaccord sur le fond, un délice dans leur forme.
Il a débuté à An Nasr (Constantine) où il a côtoyé Malek Haddad et Kateb Yacine dans la rubrique culturelle du journal, puis a continué son chemin à El Hadef, l'hebdomadaire sportif. Il a même créé son propre journal, Les Nouvelle des l'Est (qui a cessé sa parution en 1992). Il a fait l' Aps, El Watan, Le Matin...et, enfin Le Soir d'Algérie pour une chronique hebdomadaire paraissant tous les samedis. Une chronique, écrite dans une langue sublime décryptant à distance les "querelles du sérail", très attendue ...par tous.
Franchement à gauche, très engagé socialement , démocrate jusqu'au bout de sa plume, son style et analyses ne laisse personne insensible . C'est pour cela (et aussi pour son humilité) qu'il accumule les Prix , "pour l'ensemble de son oeuvre" (celui des Amis de Abdelhamid Benzine puis, en 2011 , le prix honorifique Omar Ourtilane).
En octobre 2011, il publie ses "Lettres de province" chez Arcanes Editions, recueil de ses chroniques (430 pages) , classées depuis 2004 et qui restitue le climat politique du pays.
12 / Asma Guenifi (Société – Communauté nationale à l’étranger) : - Asma Guenifi, secrétaire générale de l’association Ni Putes Ni Soumises (NPNS), est élue dimanche 11 novembre 2011, présidente de l'association réunie en congrès à Dourdan (Essonne)
Assia Guenifi succède à Sihem Habchi, qui ne s'est pas représentée après un mandat de quatre ans.
Fondatrice de l’Association des femmes euro-méditerranéennes contre les intégrismes (Afemci), Asma Guenifi, une mère de famille de 36 ans résidant à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), est une militante anti-intégriste qui s'est jetée dans ce combat après l'assassinat de son frère en 1994 par des islamistes à Alger.
Arrivée en France après ce drame, elle crée l'association Hichem, du nom de son frère assassiné (son père st un réalisateur de cinéma algérien). Avec de "jeunes exilés", elle parcourt l'Hexagone pour sensibiliser les Français aux dangers de l'intégrisme.
Assia Guenifi a obtenu 67 voix contre 30 pour sa concurrente Djamila Alla, présidente de NPNS Gironde-Aquitaine.
L'association été créé en 2003 après le meurtre de la jeune Sohane Benziane, brûlée vive dans la cave d'une cité de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) par son "copain" jaloux.
Le nom volontairement provocateur de Ni Putes Ni Soumises se voulait un "cri de colère" contre le machisme et les violences faites aux filles dans les quartiers populaires.
L'association, très influente dans les médias et auprès des dirigeants politiques, revendique une part active dans l'élaboration des lois sur le voile intégral ou le mariage forcé. Depuis 2007, elle a obtenu un statut consultatif auprès de l'ONU.
Fortement contestée en interne, la présidente sortante a choisi de ne pas se représenter. Sihem Habchi, qui avait succédé à la fondatrice Fadela Amara en juin 2007 lorsque celle-ci avait été nommée secrétaire d'Etat, a connu une fin de mandat difficile.
En octobre, elle a affronté une grève de deux semaines de la quasi-totalité des salariés, critiquant son caractère et sa gestion. Elle a déposé plainte pour diffamation après une série d'articles inspirés par un courriel anonyme.
A sa création, NPNS était proche du PS. L'entrée de Fadela Amara au gouvernement avait provoqué une scission au sein de l'association, avec la démission de près de la moitié des comités locaux et le départ de la co-fondatrice Safia Lebdi. Les démissionnaires ont fondé Les Insoumis-es.
13 / Djabi Nacer (Enseignement supérieur – Sociologue) : 56 ans (né le 18 octobre 1955 à M'Doukal, wilaya de Batna), sociologue . Professeur au département de Sociologie de l'Université d'Alger, chercheur au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages sur les mouvements sociaux et politiques et le syndicalisme . Bon bilingue (arabe-français), d'une très grande disponibilité et d'un grande ouverture d'esprit, il participe à plusieurs émissions de radio et écrit souvent dans la presse écrite. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le tout dernier ( 2011) , Al Wazir Al Djazairi, Oussoul wa Massarat, portraits de 150 ministres (notamment 18 femmes sur les 20 ministres femmes qu'a eues l'Algérie). Il a précisé qu'en Algérie, on ne connaît pas ceux qui nous gouvernent. Par exemple, « ce n'est qu'après sa mort que nous avons connu le vrai nom de Boumediène".
14/ Kerbadj Mahfoudh (Sports – Manager) : Il a fait carrière dans la presse écrite en tant qu’administrateur et il dirige l’Imprimerie Officielle depuis près de deux décennies. Originaire de Jijel, amoureux de football, il prend les rênes du CR Belouizdad (ex- Belcourt) qu’il arrive à sauver des effets des crises (surtout organisationnelles et de gestion) connues par le football de haut niveau dans les années 2000. D’ailleurs, dès sa première saison, Il décroche la Coupe d’Algérie 2004 contre le CABBA, , chose qui n’était plus arrivée depuis 1995 au club .C’est donc, logiquement , qu’il est élu , par ses pairs, le 3 juillet 2011, comme premier président de la Ligue professionnelle de football qui a commencé cette saison sportive 2011 – 2012.
Soutenu par le président de la FAF, proche du milieu de la communication dont il est issu, ayant le sens des relations humaines sereines, tout particulièrement dans un milieu de plus en plus rongé par l’argent..et face à un port-roi connaissant des hauts et des bas en des laps de temps assez courts, sous le regard plus que critique des supporters , il est tout de même arrivé à traverser bien des écueils.
15/ Slimane Benaissa (Culture – Théâtre) : , Slimane Benaissa est celui qui a créé, en 1978, la première compagnie indépendante de théâtre en Algérie. Il a été, aussi, directeur du théâtre régional de Annaba (1977) puis, en 1979, sous-directeur du théâtre au ministère de l'Information et de la Culture (avec Reda Malek comme ministre, et en compagnie de Rachid Boudjedra, de Mohammed Khadda, de Mohamed Saidi et de Noureddine Abba).
Après 20 ans d'activité théâtrale en Algérie, il est obligé, à cause du terrorisme, de s'exiler en France en février 1993. Depuis, il ne cesse d'accumuler les succès en France et à l'étranger.
Slimane Benaissa, issu d’une famille de Guelma ayant longtemps vécu à Annaba (une ville ouverte sur la Méditerranée), excellent bilingue (arabe et français, en plus du mozabite), maîtrise l'arabe parlé à la perfection et c'est ce qui a fait ses premiers immenses succès avec Boualem Zid El Goudem (1967) et Babor Ghraq (1978), entre autres. Il est l'auteur (et aussi l'acteur quand il le faut) de plusieurs pièces de théâtres (El Maghrour, Youm El Djemâa, Rak Khouya ouana Chkoun….), de plusieurs scénarii de films et de cinq romans (dont Les Fils de l'amertume , Prophètes sans Dieu, Mémoires à la dérive, Ailleurs, ailleurs. Le tout dernier, Les colères du silence , paru en 2005, parle de la France de l'exil et d' un peuple trahi, brisé par une élite affairiste.
Mercredi 16 novembre 2005, après plus de dix années d'exil, Slimane Benaissa est revenu , pour la première fois, au pays, avec une conférence de presse au Centre de presse d'El Moudjahid. Pour lui, "il veut construire son retour".
Depuis 1993, Slimane Benaissa a créé , en France, plusieurs autres pièces de théâtre
Mi- 2010, Alger, il enregistre sa pièce, créée en France en 1994, pour la seule télévision algérienne, Conseil de discipline, tout en préparant une autre pièce, Rahat Larouah.
En 2010, il campe, avec brio, le personnage de Messali Hadj, le leader nationaliste algérien des années 50, dans le film long-métrage Ben Boulaid du réalisateur Ahmed Rachedi, film diffusé aussi, en feuilleton, à la télévision durant le mois de ramadhan.
En 2011, et à partir de mai , Silimane Benaissa présente son nouveau spectacle El Moudja Wellat (le retour de la vague) à travers l'Algérie. Un monologue qui se veut un double bilan – critique et à l’humour « assassin » - sur la situation politique du pays, tout en chantant la liberté, le patriotisme, l'amour, l'immigration, le politique. " Un regard sur l'Algérie, région par région, période par période jusqu'à ce jour …… ». Un succès fou !