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Pays arabes et africains

Date de création: 11-05-2008 12:40
Dernière mise à jour: 05-03-2013 03:14
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COMMERCE - COMMERCE EXTERIEUR- PAYS ARABES ET AFRICAINS

Les exportations de l'Algérie vers les pays arabes dont le montant est de 637 millions de dollars se sont accrues de 22,26% en 2005 par rapport à 2004. Quant aux importations, elles ont diminué de 20,76%.
Vers les pays africains, les exportations sont d'une valeur dérisoire même si elles ont doublé : 46 millions de dollars (+ 58,62% par rapport à 2004).

- Selon le président de d'ALGEX (lundi 7 juin 2010) , Mohamed Benini, le volume des exportations algériennes vers l'Afrique n'est que de 835 millions de dollars. Les échanges commerciaux avec l'Algérie ne dépassent pas les 1,694 milliard de dollars, soit 1% seulement du volume global des échanges extérieurs du pays.

-  Selon un rapport sur le commerce des pays arabes publié fin décembre 2010 par l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur, les importations globales de l'Algérie des pays arabes sont passées de 0,7 milliard de dollars en 2007 à 1,6 milliards en 2009. En contrepartie, l'Algérie n'a pu placer que pour 1,4 milliard de dollars de produits sur ces marchés. La balance commerciale de l'Algérie avec ces pays a enregistré durant l'année 2009, un solde négatif de 146 millions de dollars contre 1,3 milliard en 2008 et 0,3 milliard en 2007.

Les importations de médicaments en provenance des pays arabes représentent 9,8% des importations globales de médicaments de l'Algérie. Pour ce qui est de la nature des produits , on remarque, parmi ce lot,  la ,prévalence des demi-produits comme le ciment, les engrais, les phosphates. Ceux-ci atteignent 42% de la facture globale.

Les biens de comsommation non alimentaires  tels les vêtements, le papier-carton, les produits de lessive atteignent 24% de ce montant alors que les biens d'équipement repérsentent 20%. Les échanges dans le domaine des produits alimentaires ne dépassent pas les 9%.

La chute de l'excédent des échanges de l'Algérie en 2009 "n'est pas spécifique à cette zone mais plutôt à une tendance du commerce extérieur".

Pour ce qui est des exportations de l'Algérie vers ses partenaires arabes, celles-ci sont  évaluées à 1,4 milliard USD  dont 1,2 milliard d'hydrocarbures (92%). Les exportations hors hydrocarbures , en baisse, représentent une valeur de 130 millions USD contre 250 millions USD en 2008. L'Algérie exporte des demi-produits, des biens d'équipements , des produits bruts, des biens de consommation non alimentaires, des biens d'équipement.

Le premier volet représnete 53% . mais près de 60% du commerce hors hydrocarbures se fait avec les pays de l'UMA, le Maroc, la Libye et la Tunisie qui s'adjuge , à lui tout seul, 37% de ce montant. Il faut cependant noter que les exportations d'hydrocarbures vers les pays arabes ne représentent que 2,5% des exportations totales de l'Algérie.

L'Algérie compte l'Egypte et la Tunisie comme principaux parrtenaires avec 40,8 et 32% des échanges. Le Maroc, lui, intervient pour moins de 10% du total des exportations algériennes.

 

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Les échanges commerciaux de l'Algérie avec les pays arabes, qui ont dépassé les 5,41 milliards de dollars (mds usd) en 2012, se sont soldés par un excédent commercial de près de 968 millions de dollars en faveur de l'Algérie ( CNIS/ Douanes algériennes, mardi 19 février 2013). Durant 2012, l'Algérie a exporté vers les pays arabes pour une valeur  de plus de 3,19 mds usd et en a importé pour 2,22 mds usd, soit un excédent de la balance commerciale de 967,9 millions usd au profit de l'Algérie, selon les chiffres du Centre national des statistiques des Douanes (Cnis). Par ailleurs, le centre relève que les importations globales de l'Algérie de la Zone arabe de libre- échange (Zale) avaient connu une baisse de 6,4%, en  2012, passant de 2,45 mds usd durant 2011 à plus de 2,2 mds usd. Cette baisse s'explique, notamment, par la liste négative introduite par  l'Algérie qui exclut les produits ayant un faible taux d'intégration des avantages douaniers accordés par l'Algérie au sein de cette zone de libre-échange.  Les exportations algériennes vers cette zone n'ont baissé que de 0,8%, passant de 265,57 millions de dollars à 263,45 millions de dollars durant la même période de référence. Le Maroc reste le premier client arabe de l'Algérie puisqu'il absorbe 1,07 md usd des ventes algériennes à l'étranger, suivi par la Tunisie avec 1  md usd, l'Égypte (876,51 millions usd), l'Irak (78,32 millions usd) et la Mauritanie (61,07 millions usd). Quant aux principaux fournisseurs, la première place revient à l'Arabie saoudite qui a expédié à l'Algérie en 2012 des marchandises d'une valeur de près de 467,2 millions de dollars, suivie par la Tunisie (407,75 millions usd), l'Égypte (380,56 millions usd), le Maroc (281,77 millions usd) et enfin les Émirats arabes unis avec 259,57 millions usd. L'Algérie exporte vers les pays arabes, notamment des produits alimentaires (dattes, sucre, huile de tournesol, légumes), de l'énergie et des lubrifiants, des produits laminés, des pneumatiques, des bonbonnes et des bouteilles, des flacons et des articles similaires, etc. Les principaux produits importés par l'Algérie de ces pays sont les médicaments, les huiles légères, les fils de cuivre, les barres en fer, les conducteurs électriques, etc.          
Malgré les efforts déployés par les pays de la région en matière de libéralisation du commerce, les échanges commerciaux restent en-deçà des attentes,  selon un constat de plusieurs experts arabes du domaine. Le commerce interarabe a représenté seulement 10% en moyenne de l'ensemble des échanges commerciaux des pays arabes sur les cinq dernières années.          
Ce résultat est dû essentiellement aux mesures non tarifaires et au coût élevé du commerce interarabe, notamment le transport et la logistique, selon les experts qui estiment que la similitude des économies arabes, basées souvent sur le pétrole ou l'agriculture, n'encouragent pas les échanges interarabes. Ces experts considèrent que le coût lié à la logistique entre les pays arabes est parmi les plus élevés au monde. À titre d'exemple, ils relèvent que le coût de transit des biens entre deux pays arabes est dix fois supérieur à  celui pratiqué entre deux pays asiatiques. L'absence d'une harmonisation entre les politiques financières et de change des pays arabes, outre la faible complémentarité des biens échangés dans la région et le manque de diversification des structures d'exportations de ces pays, figurent également parmi les causes de la stagnation des échanges commerciaux interarabes.