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Commerce extérieur/ Bilan 9 premiers mois 2024 (Algérie)

Date de création: 21-01-2025 15:50
Dernière mise à jour: 21-01-2025 15:50
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COMMERCE-COMMERCE EXTÉRIEUR- COMMERCE EXTÉRIEUR/BILAN 9 PREMIERS MOIS 2024

LES DERNIERS CHIFFRES  DU COMMERCE EXTÉRIEUR, POUR LES 9 PREMIERS MOIS DE 2024, PUBLIÉS HIER PAR L'OFFICE NATIONAL DES STATISTIQUES (ONS), révèlent des dynamiques  et des défis qui soulignent  la résilience de l'économie nationale face aux évolutions  du marché international.  B ien que l'excédent commercial ait diminué de 74,4%, atteignant 331,7 milliards de dinars, contre 1.295,9 milliards en 2023, cette baisse ne doit pas masquer les avancées réalisées dans des secteurs-clés et les leviers sur lesquels le pays pourra s'appuyer pour rebondir. L’évolution de la balance commerciale est principalement le résultat de deux facteurs opposés. D'une part, les exportations ont connu une légère baisse de 11,2%, passant à 4.960,5 milliards de dinars, en raison d'une diminution des volumes (-5,3%) et des prix  (-6,2%). Toutefois, cette situation ne doit pas occulter le fait que l'Algérie demeure un acteur majeur sur le marché mondial des hydrocarbures, secteur dans lequel elle reste un fournisseur incontournable. La baisse des prix des hydrocarbures, bien qu’elle impacte temporairement les recettes, reste une tendance cyclique du marché. D'autre part, les importations ont augmenté de 7,9%, atteignant 4.628,8 milliards de dinars, portées par la hausse des volumes (+13,2%). Cependant, il est important de souligner que cette augmentation est en grande partie due à des investissements nécessaires dans les biens d'équipement et l'industrie.  La demande accrue de machines et de matériel de transport, qui représente 27,4% des importations, témoigne de l'engagement du pays dans la modernisation de son appareil productif et dans le renforcement de ses capacités industrielles pour une croissance soutenue à long terme. Il est donc évident de constater que l'Algérie est dans une dynamique d’investissement qui vise à accroître la compétitivité de son économie à travers la modernisation de ses infrastructures industrielles.Aussi, bien que les exportations hors hydrocarbures n’aient représenté que 7,4% du total des exportations, des efforts notables ont été déployés dans des secteurs comme l’agriculture, l’industrie pharmaceutique et les technologies.  années à venir. Concernant les importations, les produits alimentaires et animaux vivants représentent 24,3% des achats extérieurs. Bien que cette dépendance persiste, elle peut être vue comme un domaine de croissance pour le secteur agricole local, dont la modernisation et l’extension des capacités de production sont des priorités stratégiques. Des efforts sont en cours pour augmenter la production locale et réduire la facture alimentaire, et ces efforts devraient commencer à porter leurs fruits dans un avenir proche, contribuant ainsi à alléger la pression sur les comptes extérieurs.  Le taux de couverture des importations par les exportations, bien que passé à 107,2%, reste largement suffisant pour maintenir une certaine stabilité économique. En dépit de la baisse des termes de l'échange, qui ont reculé de 99% à 97,4%, ces indicateurs reflètent une situation gérable dans un contexte mondial marqué par une instabilité des prix des hydrocarbures. Les pouvoirs publics continuent de mettre en place des stratégies de diversification pour minimiser l'impact de ces fluctuations sur l’économie. Ces politiques, soutenues par des investissements dans l'agriculture, l'industrie et les nouvelles technologies, devraient réduire la vulnérabilité économique aux chocs externes. Il convient également de souligner que, malgré la baisse de l'excédent commercial, l'Algérie a montré une grande capacité d'adaptation en renforçant ses infrastructures et ses investissements dans des secteurs stratégiques. Les projets en cours dans le secteur de l'énergie et des infrastructures, ainsi que les réformes structurelles entreprises, sont autant d'éléments qui permettent d’assurer une croissance continue de l'économie nationale. Bien que des défis importants demeurent, l’économie nationale fait preuve d’effort de diversification afin de renforcer sa compétitivité. Les mesures mises en œuvre pour améliorer la production locale, moderniser les infrastructures et stimuler les secteurs hors hydrocarbures sont des signes encourageants de résilience.