- Selon le
Premier ministre (octobre 2023), les produits très demandés de manière
quotidienne par les consommateurs algériens sont au nombre de douze. Il cite, à
ce propos, l’huile de table, le sucre, la semoule, la farine, les pâtes
alimentaires, les concentrés de tomate, les légumineuses, le lait en poudre
destiné aux nourrissons et enfants en bas âge, les eaux minérales, les boissons,
ainsi que le lait subventionné. près
l’euphorie des années post-pandémie, le marché mondial du luxe marque le pas
cette année mais devrait toutefois atteindre 1500 milliards d’euros en 2023 et
continuer son développement à ce rythme dans les années à venir, selon une
étude du cabinet de conseil Bain and Company.
-«Le marché mondial du luxe devrait atteindre 1500
milliards d’euros en 2023, soit une croissance de 8 à 10% par rapport à 2022,
atteignant ainsi un nouveau record pour le secteur», estime l’étude publiée
hier et réalisée en partenariat avec la Fondation Altagamma
qui réunit les grands noms du luxe italien.
«En dépit d’éventuelles turbulences», le marché devrait
continuer à croître jusqu’en 2030 à hauteur de 5 à 7% par an, selon l’étude. En
2023, le segment des «biens de luxe personnels» qui
regroupe la mode, la maroquinerie, la joaillerie, l’horlogerie et la beauté
continue de progresser et devrait atteindre 362 milliards d’euros de ventes
d’ici la fin de l’année.
«On est sur un taux de croissance décéléré de 4%»,
reconnaît Joëlle de Montgolfier, directrice du pôle luxe chez Bain and Company, «mais on est encore la tête et les épaules
au-dessus de 2019, c’est un segment qui reste très dynamique, même si on ne
pouvait pas rester dans la foulée des deux dernières années avec des taux de
croissance qui excédaient 20%».
«On se normalise, on revient sur des taux de croissance
habituels de la catégorie», juge-t-elle. La tendance d’avant-Covid est de retour avec «des
clients du luxe qui recherchent de plus en plus, non pas la possession d’un
produit, mais l’expérience, le moment privilégié», selon Joëlle de Montgolfier,
avec des progressions de 14% de cette partie «expérience» dans l’hôtellerie,
10% dans la restauration, 113% dans les croisières de luxe.
Géographiquement, toutes les régions
progressent à l’exception des Amériques qui, bien qu’elles se disputent la
place de premier marché mondial du luxe avec l’Europe, reculent de 8%,
notamment pour cause d’incertitude macro-économique aux Etats-Unis. Le marché
chinois, qui croît de 9%, réalise une «performance en
demi-teinte», selon Joëlle de Montgolfier : «Quand il s’est rouvert en 2022, on
s’attendait à quelque chose de plus soutenu.» Cependant, les touristes chinois
ont tiré la croissance de la région (Japon, Hong Kong, Macao).
Pour 2024 l’analyse de Bain-Altagamma présente deux scénarios, soit une hausse des
ventes sur le marché des «biens de luxe personnels» de
1 à 4%, soit de 5 à 7% : cela dépendra du niveau de reprise du tourisme, des
situations macro-économiques en Chine et aux Etats-Unis et de la situation géopolitique
mondiale.
- Plus de 186.000 entreprises
productrices activant dans divers secteurs au niveau national ont été
immatriculées au registre du commerce, a annoncé, jeudi 14 décemùbre
2023, à Alger, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations,
Tayeb Zitouni, en marge de la cérémonie
d'inauguration de la 31e édition de la Foire de la production algérienne. Dans
son exposé présenté au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a présidé
l'ouverture de cette foire, concernant les résultats préliminaires de l'enquête
économique sur les entreprises productrices immatriculées au niveau du Centre
national du registre du commerce (CNRC), ainsi que la fiche technique de la
foire, T. Zitouni a précisé que 17% des entreprises
productrices recensées exercent leurs activités à Alger, la plupart étant
concentrées dans les wilayas du Nord. Selon le ministre, 364 activités
économiques productives ont été recensées et inscrites au registre national du
commerce jusqu'à novembre dernier. L'enquête en question a recensé 42.000
entreprises exerçant dans sept (7) secteurs d'activité à capacité de production
et d'exportation, a fait savoir le ministre, qui a ajouté que 37 activités ont
été enregistrées concernant la production, en général. S'agissant des secteurs
d'activité nécessitant des investissements et un accompagnement, et qui ont «émergé à la faveur de la réduction des importations», T. Zitouni a indiqué que «79.000 petites et moyennes
entreprises recensées nécessitent un accompagnement et un soutien financiers,
dont 16.726 immatriculées au registre du commerce exerçant l'activité de
production de pièces de rechange
-Lors d’une cérémonie à l’hôtel Marriott d’Alger, dimanche, le
milieu de terrain de l’AC Milan et de l’équipe nationale Ismaël Bennacer et la championne de boxe Imane Khelif
ont été nommés en tant qu’ambassadeurs de bonne volonté de l’Unicef Algérie
pour la période 2024-2026. Les deux athlètes algériens ont exprimé à l’Unicef,
par le biais de sa représentante, Katarina Johanssonn,
leur «fierté» de représenter «une cause» qui leur
tient particulièrement à cœur, en l’occurrence le droit des enfantsPrès
de 64.000 tonnes de marchandises importées ont été bloquées aux frontières au
cours de l’année 2023, pour un montant avoisinant les 30 milliards de DA, a
indiqué dimanche le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
Dans son bilan d’activités de contrôle économique et de répression des fraudes
réalisées durant l’année 2023, le ministère a fait savoir que ses services ont
bloqué 63.992 tonnes de marchandises au sein de 974 cargaisons, pour un montant
avoisinant les 29,9 milliards de dinars. Globalement, les inspections aux
frontières relevant du ministère du Commerce et de la Promotion des
exportations ont contrôlé 50.526 cargaisons au cours de l’année 2023. Selon le
même bilan, les services de contrôle économique et de la répression de la
fraude ont réalisé 2.073.716 interventions en 2023 au niveau du marché national
et des frontières, ayant conduit à la saisie de 2,42 milliards de dinars de
marchandises. La valeur des marchandises saisies durant cette année par les
services de contrôle du ministère a, pour sa part, atteint 2,42 milliards de
dinars. Durant l’année 2023, les agents de contrôle du ministère ont constaté
332.541 infractions et dressé 189.071 procès-verbaux de poursuite judiciaire.
Concernant le chiffre d’affaire dissimulé constatés suite aux opérations de
contrôle, le bilan fait état de plus de 49,5 milliards de dinars de
transactions non facturées. De plus, 13.449 fermetures administratives ont été
proposées par les services du ministère. S’agissant du contrôle analytique de
la qualité, 11.184 échantillons prélevés pour analyses microbiologiques et
physicochimiques ont été réalisés durant 2023. Concernant la lutte contre la
spéculation illicite, les services de contrôle économique et de répression des
fraudes ont réalisé 183.412 interventions ayant permis le constat de 98 délits
et conduit à l’établissement de 98 procèsverbaux,
selon le bilan