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Roman Nadjib Stambouli- "Juste une gifle"

Date de création: 20-12-2023 19:32
Dernière mise à jour: 20-12-2023 19:32
Lu: 248 fois


SOCIETE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ROMAN NADJIB STAMBOULI- « JUSTE UNE GIFLE »

Date de première  création: 15-12-2023 19:25
Avant-dernière mise à jour: 15-12-2023 19:25
Déjà lu: 7 fois

 

Juste une gifle. Roman de Nadjib StambouliKoukou Editions, Alger 2023, 133 pages, 1 000 dinars

 

Derrière un paravent avenant et bienveillant se cache , bien souvent, un côté ignoble et odieux. Et, parfois, ça commence sans raison, et c’est le choc, surtout venant d’une personne qu’on n’imagine ni méchante ni brutale. Puis on prend le

pli....et les coups deviennent la routine jusqu’à s’étonner quand ils ne pleuvent pas.

A peine quelque mois de « lune de miel », après un mariage supposé d’ « amour », un époux de niveau intellectuel pourtant supposé élevé (universitaire , pardi !) balance  , à sa tendre moitié, elle aussi  de niveau intellectuel élevé, non plus un gros bisou, mais une ....................... gifle. Sans aucune raison.....et même s’il y en avait une (un plat un peu trop salé ou un peu trop piquant à son goût ?) en avait -il le droit ? Ou, était-ce seulement l’excuse pour laisser libre cours à son moi profond. Avec le temps, les choses ne s’arrangent pas, le comportement du « bien-aimé » naviguant au gré du temps, de l’humeur et des « envies », entre le câlin, le ton mielleux et la violence. Le traumatisme physique et moral est immense. Il faut alors se confier à d’autres oreilles, ce qui n’est guère facile.  D’autres femmes en détresse et en « lutte » contre les violences faites aux femmes. Malgré tout, l’espoir d’une amélioration demeure assez forte...jusqu’au jour où la violence se répète.....jusqu’au jour  où la violence se retrouve conjuguée à la tromperie.La goutte qui fait déborder le vase et la ...rupture. Une issue presque heureuse, la « malheureuse » héroïne n’ayant pas encore d’enfant, ayant un travail stable et aussi la maison familiale et une maman qui l’accueille avec joie. Mais toutes les autres ?  

 

L’Auteur : Économiste de formation, journaliste. Il a été directeur de rédaction dans de nombreux journaux (hebdos et quotidiens). Déjà auteur de plusieurs ouvrages dont « Ma piste aux étoiles » (des portraits), « Le comédien », « Le fils à maman ou la voix du sang », « La rancune », « Le mauvais génie » (des romans)….

Extraits : « Il n’est de meilleur lieu qu’une fête familiale pour faire ses emplettes de critiques « (pp 6-7) , « Avec tous les êtres chers, on partage les confidences, mais on ne partage pas toutes les confidences avec les êtres chers » (p 28), « Dans les escaliers, on passe devant la dame, pour ne pas la mettre dans la gêne en ayant sa croupe au centre du champ de vision » (p 43)

 

Avis : L’expérience du journaliste reporter et la sensibilité du commentateur. Claire comme écriture. Précis comme faits. Prenante comme « intrigue » (plutôt une mésaventure). Un livre à lire par toutes celles et tous ceux qui ne supportent pas les « machos », déclarés ou hypocrites

Citations : «  Rien ne raccourcit les distances autant que le vœu de fuir un endroit » (p19), « Une gifle, en soi, ce n’est rien du tout, on s’essuie la joue et c’est oublié.C’est la suite qui est le problème »  (p57), « L’amour rend aveugle, peut-être, mais ce n’est pas un somnifère » (p 77), « Le travail est effort, physique ou mental, mais surtout atmosphère » (p 77), « La belle vie, c’est être rassasié sans être glouton, c’est être serein pour apprécier le moindre plaisir des sens, offrande  du jour ou de la nuit » (p 88),