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Sciences (et Recherche scientifique)
Journée du Vendredi 24/04/2021 |
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-Une vingtaine de demandes de brevets seulement est enregistrée annuellement en Algérie au niveau de l’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle. En 2020, seules 28 demandes ont été déposées. Ce nombre reste très faible comparé au nombre de nouveaux diplômés sortant chaque année des universités, selon Maya Cherfaoui, sous-directrice de l’innovation et de la veille technologique à la direction générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique qui s’exprimait lors du lancement du concours national «Un projet - un brevet» organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le but d’ encourager les étudiants à la création et à l’innovation. Elle a, dans ce contexte, fait savoir qu’en 2020, le nombre de diplômés du cycle de graduation a atteint 353.427, dont 2.025 diplômés des écoles d’ingénieurs.
«Ce sont 2.025 projets de fin d’études qui seraient potentiellement valorisables par un brevet», a souligné Mme Cherfaoui, précisant que si on arrivait à valoriser une centaine de ces projets de haute qualité ce serait déjà bien. Pour l’intervenante l’innovation est un atout indispensable au développement économique et social du pays. En 2020, l’Algérie était classée en 121e position sur 131 pays en matière d’innovation au Global innovation index.
Selon l’intervenante, la communauté scientifique n’accorde pas un grand intérêt à l’obtention des brevets et donc la valorisation des projets, alors sur les universités et institutions de recherche sont des viviers de compétences et de connaissances et constituent un moteur puissant de l’innovation. Cependant, elle souligne qu’un effort remarquable en matière de dépôt de publications est enregistré d’année en année, comparé au nombre de brevets qui reste très faible.
Le plus grand nombre de demandes de brevets est effectué par les non-résidents, c’est-à -dire les étrangers qui choisissent l’INAPI comme protection, 150 demandes de brevets sont ainsi déposées annuellement.
«Dans ce contexte la DGSDT a développé des actions en milieu universitaire à destination des étudiants et des nouveaux diplômés pour valoriser les projets de fin d’études et promouvoir la propriété intellectuelle, parmi ces actions, il y a eu le programme «Un projet - un brevet». Mme Cherfaoui évoque les principaux objectifs de ce programme qui reposent notamment sur la valorisation des projets de fin d’études à travers le dépôt de demande de brevets.
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