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Bilan

Date de création: 24-05-2008 14:47
Dernière mise à jour: 24-05-2008 14:47
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Selon le ministère de la Santé (22 mai 2005), aucun cas de choléra n'a été enregistré ni confirmé depuis 1996. Même si les maladies à transmission hydrique ne concernent pas uniquement la période de l'été, contrairement aux eaux de baignade, l'éradication d'une manière définitive du problème du choléra est définitive et ce, depuis presque une dizaine d'années.
Pour ce qui est de la typhoide, cette maladie est en constante diminution depuis plusieurs années. Le taux d'incidence est passé de 17,62 pour 100 000 habitants en 1990 à 2,31 pour 100 000 habitants en 2003 pour atteindre 3,22 pour 100 000 habitants en 2004. La légère augmentation en 2004 par rapport à 2003 est expliqué par l'apparition d'une importante épidémie de fièvre typhoide à Batna-Ville. Cette dernière représentait, à elle seule, 34,54% du taux national.
En 2003, sur les 741 malades hospitalisés pour suspicion de maladie, 543 ont été confirmés bactériologiquement et 3 décès ont été enregistrés. Les principaux foyers épidémiologiques sont Bordj Bou Arréridj (38 cas), Batna (71 cas), Ain Defla (47 cas) et Tiaret (91 cas).
En 2004, sur les 1 032 malades hospitalisés, 629 cas ont été confirmés et 2 décès ont été enregistrés. Les principaux foyers épidémiologiques sont Bouira (14 cas), Mostaganem (21 cas hospitalisés dont 15 confirmés et 1 décès), Sétif (34 cas hospitalisés dont 30 confirmés), Batna (340 cas hospitalisés dont 157 confirmés), Béchar (16 cas hospitalisés dont 15 confirmés) et Ain Témouchent(68 cas dont 42 confirmés).
Les principales causes des épidémies sont, entre autres : la contamination des puits, les branchements anarchiques, la contamination du réseau Aep, la consommation d'eau de citernes non traitées, la contamination des sources par les eaux usées rejetées à ciel ouvert, la contamination des canalisations par infiltration des eaux usées au niveau des vides sanitaires…
Pour ce qui est des risques de santé liés à la contamination des eaux de baignade, sur les 700 plages que compte l'Algérie, 25% sont polluées et 75% sont permises à la baignade. Certaines wilayas ayant des pôles industriels importants voient la qualité des eaux de baignade se détériorer même du point de vue chimique et toxique: Skikda, Oran, Mostaganem, Annaba, Alger (Ici, 62% des plages ont une mauvaise qualité bactériologique)…
Les sources de pollution sont multiples: eaux usées domestiques, effluents industriels, matières de rebuts au niveau des côtes….
Jusqu'à ce jour , 3 600 prélèvements des eaux de baignade ont été faits (durant les périodes estivales, une fois par semaine et, durant l'hiver, un prélèvement par mois)
Un seul prélèvement coûte entre 4 000 et 7 000 dinars.