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Evolution Tic Afrique 2017/2025

Date de création: 03-09-2021 18:42
Dernière mise à jour: 03-09-2021 18:42
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TELECOMMUNICATIONS- EUDES ET ANALYSES- EVOLUTION TIC AFRIQUE 2017/2025

 

©Agence Ecofin, 31 août 2021

 - Selon la Société financière internationale et Google, l’économie numérique pourrait peser 180 milliards $ en Afrique d’ici 2025. Pour en tirer parti, les pays du continent ont mûri leur environnement juridique afin qu’il soutienne cette croissance.

En Afrique, le cadre réglementaire indispensable à la bonne gestion et au développement de l’environnement TIC, télécoms et numérique s’est beaucoup développé. Dans son rapport « Digital trends in Africa 2021 Information and communication technology trends and developments in the Africa region 2017-2020 », l’Union internationale des télécommunications (UIT) estime que le continent est d’ailleurs la région du monde où il a le plus évolué au cours des 10 dernières années. Les données sont comparées sur la base du G5 Benchmark défini par l'UIT.En 2007, près de 47 % des pays africains appartenaient à la catégorie G1. En 2018, seuls deux pays restaient dans cette catégorie la plus basse. Les pays de la catégorie G3 ont augmenté régulièrement en nombre, passant de 5 % à 52 % aujourd’hui. Le Kenya était le seul pays africain dans la catégorie G5 en 2019, entrant pour la première fois dans le top 10 mondial en huitième position. Cette année-là, l'Afrique comptait cinq pays de premier plan dans la catégorie G4 : le Sénégal, le Rwanda, le Nigeria, le Malawi et l'Ouganda.

Le Sénégal et le Rwanda sont sur le point d'atteindre la catégorie G5. L'Ouganda a également été le premier pays africain à atteindre la catégorie G4, en 2009. Actuellement, huit pays africains sur dix (dont l’Algérie)  appartiennent à la catégorie G2 ou G3, contre la moitié des pays du G2 en 2007 et aucun pays du G3 à l'époque.

« L'évolution des scores de l'Afrique suit les moyennes mondiales et dépasse les moyennes des Etats arabes, de l'Asie-Pacifique et de la Communauté des Etats indépendants (CEI). Il reste cependant beaucoup à faire pour faire passer les pays du G1 et du G2 au niveau supérieur : un soutien considérable sera nécessaire pour s'assurer que ces pays avancent sur la voie d'une réforme réglementaire significative », a déclaré l’UIT.

L’évolution du cadre réglementaire sur les TIC a gagné de l’ampleur en Afrique au fil des années au regard de l’adoption croissante du mobile comme outil de prédilection pour accéder à Internet, du développement du haut débit et de nouveaux services, du développement de l’innovation et de l’industrie start-up, mais également de la multiplication des menaces électroniques.

Selon l’UIT, « alors que les marchés sont toujours motivés par l'optimisme à propos de tout ce qui est numérique, les acteurs clés de toute la société perçoivent de plus en plus le rôle de la réglementation comme essentiel pour restaurer le plein potentiel des TIC afin de tenir pleinement leurs promesses ». Pour l’Afrique qui fait de la transformation numérique un défi pour sa croissance, la consolidation de l’environnement réglementaire sur les TIC est un atout pour le succès.