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Récit Belkacem Ahcene Djaballah - "Dir' Com et journaliste..."

Date de création: 28-07-2021 19:31
Dernière mise à jour: 28-07-2021 19:31
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COMMUNICATION- BIBLIOTHÈQUE D’ALMANACH- RÉCIT BELKACEM AHCENE DJABALLAH- « DIR’COM ET JOURNALISTE…. »

« Dir’Com » et journaliste.Un « parcours du combattant ». Récit de Belkacem Ahcene Djaballah,Editions El Qobia, Alger 2021, 134 pages, 800 dinars

« J’ai eu la chance de connaître à peu près, in situ, les plus grands bouleversements politiques et culturels en Algérie et ailleurs. Durant ma prime jeunesse, la guerre de libération nationale, la grève des étudiants et des lycéens de 1956, les manifestations de décembre 1958, la joie de l’Indépendance -j’étais affecté, à Annaba, à un bureau de vote lors du référendum- , le rock’n roll et le twist, Abdelhalim, Elvis Presley, Françoise Hardy et Hassan El Annabi, le volontariat, le 19 juin 1965… et Cavaignac, le mouvement hippie à San Francisco, Joan Baez et Bob Dylan, l’armée durant 45 jours pour aller «combattre contre le sionisme», mai 1968 à Paris, l’Armée encore avec le Service national, les 3 R de Boumediène, la Révolution agraire, Octobre 88, la décennie rouge (hélas), le Bouteflikisme (hélas), le hirak… Je dis la chance, car, en définitive, je m’en suis sorti à bon compte –malgré quelques problèmes personnels douloureux – alors que des amis et des camarades ne l’ont pas eu ou ne l’ont eu qu’en petite partie.

Pour être franc, ce qui me rend le plus heureux, c’est de voir, à partir de 1988 – en dehors de tous les dérapages qui ont suivi à un moment ou à un autre – la démocratie pluraliste et républicaine s’installer, ainsi d’ailleurs qu’un certain libéralisme qui, malgré les déviations et les manques, reste assez social. Dommage, les comportements de bien des décideurs n’ont pas évolué dans le bon sens et les règlements restent encore trop «bureaucratisés» (Extrait d’un entretien accordé à Leila Zaimi, Reporters, 30 décembre 2020)

« Entre éléments de mémoire retraçant des pans de « ses vies » et un regard toujours alerte sur sa riche carrière de haut fonctionnaire de l'Etat algérien, de journaliste et d'enseignant universitaire chercheur, Belkacem Ahcène Djaballah nous gratifie d'un livre dense de connaissances et réflexions sur le contexte de production des médias depuis l'indépendance. Un riche et condensé livre en ce si court volume » (Belkacem Mostefaoui, Le Quotidien d’Oran, 12 Décembre 2020)

« L’autobiographie de Ahcene Djaballah Belkacem se lit d’une seule traite, surtout avec son style où la truculence est mise entre parenthèses pour mieux la savourer, d’autant que le point d’exclamation ponctue la portée de la pique ou de la répartie (Ahmed Tessa, Le Soir d’Algérie ,samedi 23 janvier 2021)

L’Auteur : Né à Skikda (El Hadaiek) en 1942. Diplômé de l’Ecole nationale supérieure de journalisme (Université d’Alger, 1967), Docteur en Sciences de l’Information (Université Paris 2), haut-fonctionnaire, enseignant universitaire associé, journaliste…...

Sommaire : Avant-propos/ XI chapitres/ Annexes/ Abréviations et sigles utilisés

Extrait : « Aujourd’hui encore, plus de six décennies après « l’indépendance détournée » , la gestion politique du pays reste inorganisée, du moins instable, chacun se prévalant d’une légitimité (nationaliste, révolutionnaire, cultuelle, culturelle…) que lui seul arrive à (mal) définir, jonglant avec la « Déclaration du 1er Novembre 54 » et la « Plate forme du Congrès de la Soummam »….et convoquant selon les événements et les calculs politiques Abdelkader, Abdelhamid Ben Badis, Abane Ramdane, F.Fanon,et F. Abbas…. » (p 26)

Avis :Le récit chronologique d’une vie et d’une carrière.

Citation : « La suite est connue (après Octobre 88) :l’exercice d’un pouvoir à partir du centre, l’exercice d’un pouvoir qui oublie, enfermé peu à peu dans l’ ivresse des « hauteurs », qu’il y a d’autres (nouveaux ou anciens) pouvoirs tout aussi puissants ou aussi nuisibles. Un tel pouvoir ne peut que rencontrer des problèmes » (p102)