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Iles algériennes (II/IV)

Date de création: 11-03-2021 17:54
Dernière mise à jour: 11-03-2021 17:54
Lu: 689 fois


 

ENVIRONNEMENT- GEOGRAPHIE- ÎLES ALGERIENNES (II/IV)

 

15- Pointe noire :

(Ouled M'Rabet - Skikda).

Cette île, une pyramide rocheuse, d'une centaine de mètres de côté, prolonge un des promontoires centraux du Cap Bougaroun.

16- Rocher Tazerouts : (Sidi Abdelaziz - Jilel).

Ce rocher isolé constitue une île près du rivage, à 1 km au sud de l'embouchure de l'Oued el-Kébir, alias Rhumel (ex-Ampsaga).

17. Île de Djidjelli : (Jilel - ex-Djidjelli).

Le nom phénicien Gilgil, l'île du crâne, est tiré d'une colline qui a la forme d'un crâne; les toponymes Golgotha et Galilée ont la même origine. En fait, l'île est une presqu'île plate qui se termine par un banc de rochers abritant un port. À l'ouest, se trouve le Rocher Picouleau.

18- Rochers des Pigeons :

(Jilel - ex-Djidjelli).

Quelques rochers à l'ouest de Djijelli forment des îlots.

19- Île El Afia :

(Jilel -ex Djidjelli).

À 8 km à l'ouest de Djidjelli, non loin d'un cap que surmonte un phare, se trouvent plusieurs petits rochers; l'un d'eux, de couleur "rouge feu", est nommé El Afia (feu).

Écueil de la Salamandre :

(Jijel - ex-Djidjelli).

Il ne s'agit pas d'une île mais d'un rocher à fleur d'eau, à 4 km au nord-ouest d'El Afia.

20. Iles Cavallo :

(El Aouana - ex-Cavallo - Jijel).

Sur une longueur d'une dizaine de kilomètres, le front du Cap Cavallo comprend plusieurs îlots et rochers, la plupart arides et de faible hauteur, sauf les deux plus grands qui possèdent une maigre végétation. La plus grande île, à 1 km au nord-est du cap, est le Grand Cavallo (le Grand Cheval) qui mesure 360 m de long sur 80 m de large. La seconde, à 5 km au nord-est du cap, à l'est et légèrement plus au nord, est le Petit Cavallo (le Petit Cheval). Deux gros îlots portaient au siècle dernier le nom de Djazaïr El Khed et la plus grande Zirt El Khed.

21- Île de Mansouria : (Ziamma Mansouriah - Jilel)

Au nord de la ville de Tigzirt, autrefois Taksirt et plus récemment Tighzirt-sur-Mer, un promontoire s'avance en mer et s'étale sur un petit îlot boisé et habitable. Un autre îlot voisin, une roche aiguë, à pentes escarpées est situé à faible distance du rivage et rattaché à la terre par une chaussée maçonnée destinée à devenir quai de débarquement tant à l'ouest qu'à l'est. Mais les tempêtes l'ont démoli.

22- Rochers de Zemmouri El Bahri : (Zemmouri - ex-Courbet - Boumerdès)

Deux proches et gros rochers sans nom sont situés à faible distance du rivage, un autre existe à 5 km au sud-ouest, près du Cap Blanc et trois autres encore à 7 km au sud-ouest, au lieu dit Le Figuier.

23- Île Aguelli :

(Reghaïa - Boumerdès)

Cette île rocheuse est située à 1 km au nord-ouest de Reghaïa-plage. Elle mesure environ 200 m de longueur et 100 m de largeur.

24. Djazaïr El Kodra : (Aïn Chrob - Aïn Taya - Boumerdès)

À 2 km à l'ouest de l'embouchure de l'Oued Reghaïa, cet ancien îlot est aujourd'hui relié à la terre par des plages de sable.

25- Le Rocher :

(Aïn Taya - Boumerdès)

C'est le nom d'un rocher de 23 m de haut situé à 3 km au nord d'AïnTaya.

26. Îles Sandja :

(Marsa - ex-Jean-Bart - Boumerdès)

À 400 m au nord de Jean-Bart, deux îlots rocheux d'une centaine de mètres de diamètre et de 10 m de hauteur portent le nom d'îles Sandja. Ce nom vient peut-être de l'ethnonyme Sanhadja, important groupement de tribus berbères. Zénètes, Zenati, Sénégal ont la même origine.

27- Banc de Matifou : (Bordj El Bahri - ex-Cap Matifou - Boumerdès)

Il ne s'agit pas d'une île mais d'un banc, à 10 km au nord de Bordj El Bahri, prolongement naturel des Aguelli, Rocher et Sandja.

28- El Djazaïr :

(El Djezaïr - Alger).

Le nom phénicien était Ikosim qu'on traduit en général par "îles des épines" ; certains auteurs récents proposent les "îles des hiboux". Les Romains ont prononcé et écrit Icosium.

La ville, tombée en ruines, a été reconstruite au xe siècle, sous le nom de Djazaïr Beni Mezghana. Les îles des Beni Mezghana, où une tribu berbère s'était réfugiée lors des invasions arabes, prirent plus tard le nom d'Al Djazaïr (les îles). Il y en avait quatre principales, à part une quinzaine d'îlots ou rochers qui ont été recouverts en 1529 par une jetée que Kheireddine Barberousse avait fait construire en forme de "T" dont le pied touchait terre et dont la barre correspondait aux quatre grandes îles. Un phare était construit au milieu de cette barre sur la plus grande des îles, l'îlot Stofila nommé le Perion (Rocher). Une île a subsisté au sud du port, l'île d'El Djefna ; elle sera englobée dans le grand port qui sera construit à l'époque française et sera reliée à la terre en 1912.

En 1540, les Espagnols prononçaient Argel et, en 1830 les Français l'appelaient Algère. En 1858, Alger allait devenir Napoléonville mais le projet est resté sans suite.

À l'époque coloniale, on disait souvent Alger la Blanche, ce qui n'était pas très original car Tunis la Blanche portait ce surnom depuis au moins la fin du Ter siècle et "Casa Branca - Casa Blanca" (Maison Blanche), portait ce nom depuis sa fondation par les Portugais en 1515 sans parler de l'aéroport de Dar El Beida (maison blanche).

Depuis l'indépendance, Al Djazaïr a été rétabli mais Alger reste la traduction officielle de la langue française, tout comme Londres pour London.