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Bilan 2019

Date de création: 24-12-2020 18:32
Dernière mise à jour: 24-12-2020 18:32
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ENERGIE- ENQUÊTES ET REPORTAGES- BILAN 2019

Selon le bilan énergétique annuel de l’année 2019, communiqué par le ministère de l’Energie (fin décembre 2020) , la consommation finale d’énergie dans le pays a augmenté de +4,6%, pour atteindre le seuil de 50,4 MTep.

La consommation nationale totale d’énergie a poursuivi sa hausse en 2019, enregistrant une progression de +3,0% pour s’établir à 66,9 MTep. De ce fait, elle a représenté près de 43% de la production totale et continue ainsi de faire pression sur la production nationale, qui a enregistré un recul de près de 5%.

Selon le bilan énergétique annuel de l’année 2019, communiqué par le ministère de l’Energie, la consommation finale d’énergie dans le pays a augmenté de +4,6%, pour atteindre le seuil de 50,4 MTep. Elle est tirée essentiellement par «le gaz naturel, qui a enregistré une hausse de +6,1% à cause notamment de l’augmentation du nombre total d’abonnés de Sonelgaz, qui est passé à 6 millions en 2019», ainsi que «les besoins croissants des clients de la haute (+15,2%), moyenne (+5,0%) et basse pressions (+3,8%)».

La consommation du GLP, quant à elle, s’est hissée de +9,6%, suite, notamment, à la hausse de la demande sur le GLPc, qui a connu une forte augmentation de 44%. Les autres produits pétroliers ont grimpé de +4,1%, entre autres, suite à la hausse de la consommation du gasoil avec +2,0%, et des bitumes avec +78%.

La consommation de l’électricité a elle aussi connu une hausse de +2,7% durant la même période, pour atteindre 14,3 MTep, suite à «la hausse de la demande des clients de Sonelgaz, notamment les ménages (7,3%), dont le nombre total d’abonnés a atteint près de 10 millions à fin 2019, en hausse de 4,6% par rapport à 2018», souligne le bilan du ministère.

En répartissant par secteur, l’évolution de la consommation finale en 2019 fait ressortir l’accroissement de la consommation des ménages et autres de 5,0% atteignant les 23,5 MTep, tirée par le sous-secteur résidentiel (2,9%), à la faveur de la hausse du nombre des clients de Sonelgaz (notamment BP) et de leurs besoins. Le secteur du transport à lui aussi connu une légère augmentation de 0,8%, pour atteindre une consommation de 15,4 MTep.

Pour le secteur industriel BTP, la hausse de la consommation atteint 9,3%, soit 11,4 M Tep, tirée par les sous-secteurs de l’ISMME (41%), des BTP (84%) et des matériaux de construction (+5%). Toutefois, cette tendance haussière pourrait connaître un recul pour certains secteurs durant cette année de 2020, notamment suite aux mesures de confinement qui ont engendré une baisse de l’activité industrielle et surtout des transports.

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En parallèle de cette hausse de la consommation, la production nationale commerciale d’énergie primaire n’a pas suivi la même tendance, puisqu’elle a subi une baisse de -4,8% par rapport aux réalisations de 2018, pour atteindre 157,4 MTep, tirée par celle de tous les produits, à l’exception de l’électricité. Selon le document du ministère de l’Energie, la production d’électricité primaire est passée de 783 à 835 GWh en 2019, tirée par «une hausse de +30% de la production de la filière hydraulique à la suite d’une pluviométrie favorable en 2019, où la production totale a été de 152 GWh contre 117 GWh en 2018».

Par ailleurs, la production d’énergie dérivée a atteint 66,1 MTep, plus de 2,2% par rapport aux réalisations de 2018, tirée surtout par celle de la production du gaz naturel liquéfié (GNL) (+21,9%) et de l’électricité thermique, plus de 2,1%.

A l’inverse, la production des produits pétroliers a enregistrée une baisse (-5,7%) comparativement à la même période de l’année précédente, pour s’établir à 27,7 millions de tonnes, tirée par la chute (-7,3%) de la charge traitée de pétrole brut au niveau des raffineries après l’arrêt des opérations de processing de pétrole à l’étranger.

Cependant, les quantités d’énergie primaire transformées durant l’année 2019 ont connu une légère hausse (+1,2%) par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 67,2 MTep. La hausse a touché, notamment, la production d’électricité qui a nécessité l’accroissement de 2,2% des prélèvements de gaz naturel pour les besoins des centrales électriques.

S’agissant de la liquéfaction, la production a connu une hausse importante de +22% du volume de gaz naturel traité dans les unités de liquéfaction, soit l’équivalent de 17,2 milliards de mètres cubes en 2019, induite par une demande croissante des enlèvements des clients de Sonatrach.

S’agissant de l’activité de raffinage, elle a connu une décroissance de -7,3% des quantités de pétrole brut et condensat traitées au niveau des raffineries à 31,9 MTep, tirée par celles de pétrole brut, qui ont baissé de -5,1%, et du condensat (-20,2%) traitées au niveau de la raffinerie de Skikda (RA2K). «La baisse du traitement de pétrole s’explique, notamment, par la suspension des opérations de processing de pétrole à l’étranger depuis le deuxième semestre de l’année 2019, passant de 4,6 millions tonnes en 2018 à 2,1 millions de tonnes en 2019», explique le ministère de l’Energie.