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Roman Azzedine Mihoubi - "Confessions d'Assekrem"

Date de création: 27-07-2020 19:01
Dernière mise à jour: 27-07-2020 19:01
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SCIENCES- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ROMAN AZZEDINE MIHOUBI – « CONFESSIONS D’ASSEKREM »

 

Confessions d’Assekrem…….Roman (traduit de l’arabe par Mehenna Hamadouche)  de Azzedine Mihoubi . Casbah  éditions, Alger  2010 , 545  pages , 850  dinars

 

Ecrivain , dramaturge , poète, mais aussi journaliste (il  a été un certain moment directeur de l’Information à l’ENTV du temps de HHC), député RND (1997-2002) , mais aussi Secrétauitre d’Etat à la Communication (2008-2010), Azzedine Mihoubi, un natif de Ain Khadra (du côté de M’sila) aime , aussi , le football. C’est peut-être cela qui lui permet d’être à l’aise dans plusieurs postes.

Un roman-fleuve, associant réalité et fiction. Tamanrasset durant les années 2030-2040 . Tam City , ville dominée par l’Assekrem, ville attractive pour les capitaux , les touristes et  les hommes d’affaires, ville ouverte…à toutes les prédictions catastrophiques, ville moderne sans tabous , ni complexes , tolérante, cosmopolite, universelle, Un roman-fleuve, associant réalité et fiction. Tamanrasset durant les années 2030-2040 . Tam City , ville dominée par l’Assekrem, ville attractive pour les capitaux , les touristes et  les hommes d’affaires, ville ouverte…à toutes les prédictions catastrophiques, ville moderne sans tabous , ni complexes , ville-lumières, tolérante, cosmopolite, universelle, rond-point et carrefour de toutes les histoires , de toutes les malaventures et de tous les phantasmes, ville programmée ainsi (après d’âpres négociations avec les Européens en quête de sécurité) afin de stopper l’émigration des gens du Sud vers le nord.

A travers des récits de vie (lors d’un « concours  » de confessions organisées par le propriétaire d’un hôtel de luxe ….un Allemand) qui se croisent, venant du passée et  ne connaissant ni espace ni temps. Compme le style d’écriture où tout est mélangé, où tous les genres se mélanges…bien souvent avec bonheur. Peut-être un peu trop de poèmes, peut-être un peu trop d’explications politiques de l’actualité…avec toujours cette foutue fixation sur « le complot impérialiste ….ou impérialo-sioniste ….ou de l’extérieur… », peut-être pas assez de passions qui vont jusqu’au bout. Il est vrai que le livre a été écrit d’abord en arabe, donc destiné à un public précis, qui reste encore (pour la « forme ») assez prude ; ne se livrant que rarement tout nu en public. Le traducteur est  resté fidèle à l’esprit de l’auteur…peut-être un peu trop. Alors qu’en littérature, la trahison est, à mon sens,  permise…au traducteur. Surtout lorsque le texte est difficile.

 

Avis : A lire mais attention, l’auteur va « trop vite » pour nos méninges donc possiblité de « perdre  le fil » en cours de route.  Une  lecture difficile. Non à cause de l’intrigue et ce l’écriture labyrinthiques ainsi que de la multiplicité des genres littéraires( poésie, théâtre, philo, essai politique, romance, journalisme ..)  , mais surtout en raison de l’épaisseur de l’ouvrage  (545 pages) , difficile à manipuler , d’autant que chez nous, au niveau de certains imprimeurs (et éditeurs) , la facilité de lecture n’est que rarement prise en compte et le lecteur souvent ignoré. 

Phrases à méditer : « J’ai épousé le silence et donné naissance à beaucoup de liberté  » « Le destin des gentilles gens est de vivre comme des prophètes et de  crever comme des rats »