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Prix Opep mars 2020

Date de création: 27-03-2020 11:18
Dernière mise à jour: 27-03-2020 11:18
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ENERGIE- PETROLE- PRIX OPEP MARS 2020

 

Les investisseurs saluent les mesures de relance et de soutien de la demande d'or noir de la banque centrale américaine au lendemain d'une séance indécise. Mardi matin (hier), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 28,58 dollars à Londres, en hausse de 5,73% par rapport à la clôture de lundi. À New York, le baril américain de WTI pour mai gagnait 7,41%, à 25,09 dollars. La veille, les deux barils de référence avaient fini en hausse à l'issue d'une séance particulièrement volatile. Les investisseurs «espèrent que les Etats-Unis vont bientôt parvenir à un accord sur un programme d'aide de 2.000 milliards de dollars» pour contrer les effets de la pandémie de coronavirus, a estimé Al Stanton, de RBC. «Cela donne une forte impulsion aux prix du pétrole, au moins à court terme», a ajouté Eugen Weinberg, analyste.

 

Le Brut de l’OPEP à 24,72 dollars

 

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts (ORB), qui sert de référence à l’Opep, a débuté la semaine en cours en forte baisse, atteignant  24,72 dollars hier, selon les données de l'Organisation publiées mardi sur son site web. L'ORB avait terminé la semaine dernière à 28,57 dollars, précise la même source. Ce panier de référence de pétrole brut de l'Opep introduit en 2005, comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). 

Les cours de l’or noir restent affectés par les répercussions de la pandémie du Coronavirus sur la demande et l’économie mondiale, en plus de l’absence d’une décision commune des pays de l’OPEP et Non-Opep pour enrayer la chute des prix de brut. A cela s’ajoute le non-respect par certains pays pétroliers du plafonnement à compter du début du mois prochain, alors qu'ils avaient approuvé auparavant, d'où la chute de plus de 50% des prix en mars, comparé au mois de janvier dernier. 

Cette situation a causé le recul des recettes des hydrocarbures de plusieurs pays producteurs et membres de l’Organisation, dont l’Algérie qui assure la présidence de la Conférence de l’OPEP et continue ses efforts pour un rapprochement des visions entre les différents signataires de la Déclaration de la coopération. La situation du marché pétrolier fait actuellement l'objet de contacts au «plus haut niveau» au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour la surmonter, a indiqué dimanche dernier le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab

Pour sa part, le Fonds monétaire international (FMI) a alerté mardi sur les retombées de cette situation sur la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, qui devrait connaître une «forte baisse» de sa croissance cette année. 

«La région va probablement connaître une forte baisse de croissance cette année», a déclaré le directeur régional du FMI pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale, Jihad Azour, dans un rapport. Bien avant, l'Opep et l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ont exprimé leur profonde inquiétude face à la grave crise sanitaire mondiale causée par le coronavirus (COVID-19) et ses impacts sur la stabilité des économies et des marchés, en particulier des pays en développement. Pour rappel, les membres de l'Opep avaient recommandé à leurs alliés, dont la Russie, une nouvelle réduction de 1,5 million de barils par jour (bpj) jusqu'à fin 2020 pour soutenir les cours du brut. Cette recommandation n'a pas été validée par la 8e réunion des pays Opep et Non Opep, sachant que la Russie soutient le maintien de l'accord actuel (1,7 million b/j). 

Ce rejet a été suivi d’une guerre des prix qui n’a fait qu’aggraver encore la situation. Cet accord s’achèvera dans moins de dix jours, d'où l’urgence pour les pays concernés de réagir afin d’essayer de stabiliser le marché mondial du pétrole, en plus la prise de mesures internes au niveau de chaque pays.