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Rentrée février 2020

Date de création: 05-02-2020 14:31
Dernière mise à jour: 05-02-2020 14:31
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TRANSPORTS- MER- PORTS ALGERIENS- TRAFIC 2019

Les dix entreprises portuaires relevant du Groupe Serport ont enregistré une légère progression du trafic global de marchandises de 1% en 2019, pour atteindre 120 millions de tonnes contre 119 millions de tonnes en 2018, a indiqué mercredi 29 janvier 2020, Serport dans un communiqué.

 Le volume de marchandises exportées depuis les dix ports commerciaux algériens s’est élevé à 75,6 millions de tonnes d’exportation équivalant, soit 63 % du trafic global traité en 2019, selon la même source.

Serport a relevé dans son bilan des activités des évolutions "significatives" en matière de trafic global au niveau du Port de DjenDjen (+32%), Port d’Oran (+10%), Port d’Annaba (+ 5%), et le Port d’Alger (+2%).

Concernant les hydrocarbures, le bilan souligne que ce segment principalement traité au niveau des Ports d’Arzew, Skikda et Bejaia, représente toujours une part prépondérante du trafic national global avec 75,1 millions de tonnes en 2019 soit le même niveau que 2018.

Le port pétrolier d’Arzew a traité à lui seul 39,7 millions de tonnes d’hydrocarbures contre 21 millions de tonnes pour le port de Skikda, 8,7 millions de tonnes  pour le port de Bejaia et 5 millions de tonnes à Alger.

Quant aux marchandises hors hydrocarbures, elles ont enregistré une croissance de 4%, avec 44,8 millions de tonnes en 2019, contre 43 millions de tonnes en 2018.

Le bilan précise que la catégorie de "marchandises générales" a enregistré une croissance de 8% en 2019 passant de 18,5 millions de tonnes en 2018 à 20 millions de tonnes en 2019, dont presque 3 millions de tonnes de produits hors hydrocarbures exportés (produits agricoles et manufacturiers, matériaux de construction, ciment et clinker ).

Evoquant les mesures ayant contribué à la croissance des exportations, Serport a cité notamment les réductions de 50% accordées par les ports, la mise en place de couloir vert visant à donner la priorité aux exportateurs, principalement pour les produits et denrées alimentaires, ainsi que la création de zones d’exportation, équipées de prises électriques pour les conteneurs frigorifiques "REEFER".

Par contre le trafic des produits céréaliers (blés, soja, mais), ils ont enregistré une baisse de 9 % (13.014.040 tonnes en 2019 contre 14.296.090

tonnes en 2018) en raison de l’accroissement des  récoltes nationales, durant 2017 et 2018.

D’après le même bilan, le trafic conteneurs, import-export, a enregistré une légère baisse, de l’ordre de 5%, passant de 2.286.959 millions TEU (Twenty feet Equivalent Unit) à 2.181.411 millions TEU.

L’Entreprise portuaire d’Alger (EPA) a enregistré une croissance de 15 % par rapport à 2018. Elle a traité à elle seule 444.621 TEU soit 20,40 % du trafic conteneurs national, contre 278.342 TEU traités au port d’Oran, 243.506 TEU au port de Bejaia  et 180.200 TEU au port d’Annaba.

 

 S’agissant du trafic des voyageurs, il a augmenté de 2 % par rapport à 2018 passant de 761.869 voyageurs en à 775.416 voyageurs en 2019, ce qui représente une évolution de 35 % par rapport à 2015 (504.200 voyageurs).

"L’augmentation du nombre de voyageur via les sept gares maritimes constitue un indicateur positif des efforts consentis visant à simplifier les mesures et à faciliter l'accueil et le transit pour les passagers, et ce, en collaboration avec les services de Douanes et de la Police des frontières", note Seport dans son bilan.

En outre, cette hausse a été également tirée par la mise en service des nouvelles gares maritimes d’Alger dotée d’une capacité de 1 million de voyageurs et 500.000 voitures /an , de Bejaia avec une capacité de 1 millions de voyageurs et 500.000 voiture/an.

Ces capacités seront renforcées prochainement par la réception durant le deuxième semestre 2020 de la nouvelle gare maritime d’Annaba, d’une capacité de 700.000 voyageurs et 350.000 voitures /an, selon le bilan.

Toutefois, le trafic des voyageurs actuel reste en dessous des capacités d’accueil nationales en particulier au niveau des gares maritimes d’Alger, de Bejaia et autre port nationaux, constate Serport.

Cela résulte de "la faiblesse des moyens des compagnies de transports des voyageurs activant actuellement en Algérie, à répondre à la demande croissante du marché, d’où la nécessité d’envisager l’ouverture de nouvelles lignes maritimes et de revoir à la hausse le nombre des dissertes actuelles", souligne-t-il.

Pour les séjours moyens en rade, les navires marchands ont connu une baisse durant  2019, en dépit de l’augmentation du volume de trafic de marchandises. La durée d’attente moyenne globale en rade des navires s’est améliorée passant à titre d’exemple pour le port d’Arzew de 2,29 à 2,10 jours, pour le port d’Oran de 5 à 4 jours, pour le port de Ghazaouet de 0,70 à 0,50 jours.

  Par ailleurs, le groupe Serport a mis en exergue le rôle "important", que devront jouer les bases et les plateformes logistiques relevant du portefeuille, en terme  d’optimisation et de maitrise des coûts logistiques, mais aussi pour la protection et la sauvegarde de l’environnement, à l’exemple de  la base logistique de Texter, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, d’une superficie de 50 hectares, dotée d’une connexion ferroviaire (transport écologique),et les bases logistiques "SIL et SCS" dans les wilayas de Skikda et de Annaba, dotées aussi d’une connexion ferroviaire, d’une superficie de plus de 30 hectares, et au niveau d’Alger "ACS et AILC".

Ces plateformes logistiques relevant du portefeuille du groupe ont pour mission d’assurer la logistique et le transport multimodal des marchandises transitant par les ports d’Alger, Skikda, DjenDjen , Annaba et Bejaia ,et ce, pour une meilleure maitrise des coûts logistiques et des délais de transit.

"Serport, en adéquation avec sa politique de modernisation, ainsi que dans sa prospective des efforts à envisager dans le cadre du développement des activités maritimes et portuaires, se doit d’aboutir à la réduction impérieuse du temps de passage des marchandises et des conteneurs, et qui par conséquent doit être stimuler par des approches modernes en terme de gestion et de management, marqués par la digitalisation des formalités et des pratiques, associé à la nécessité d’adhésion de l’ensemble des acteurs de la communauté", est-il indiqué dans le communiqué.