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Chroniques Djamal Amrani- "Le dernier chant des rossignols"

Date de création: 08-10-2019 17:15
Dernière mise à jour: 08-10-2019 17:15
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CULTURE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH-CHRONIQUES  DJAMAL AMRANI- « LE DERNIER CHANT DU ROSSIGNOL »

Le dernier chant du rossignol. Les chroniques d’El Watan de Djamal Amrani, réunies et présentées par Djilali Khellas. Enag Editions/Alpha. Alger 2011. 329 pages, 550 dinars

Il fut un militant de la cause nationale qui a énormément souffert de l’oppression coloniale et des tortionnaires. Il fut un  des premiers journalistes de l’Indépendance, dans la presse écrite et à la radio qui fut sa dernière halte. Une sensiblité exacerbée, une connaissance abyssale , une mémoire surprenate……un  fouineur exigeant, et , surtout, un poète hors du commun

Grâce à lui et à ses émissions radiophoniques, en compagnie de partenaires , tous « puisatiers dévoués à la beauté » (Leila Boutaleb, Azzezdine Medjoubi, Zahia Yahi..) il a su faire connaître, et faire aimer la poésie et les belles-lettres. Il a su faire connaître au grand public, grâce à une voix rocailleuse,  des œuvres et des écrivains, algériens et étrangers,  parfois connus, souvent oubliés ou marginalisés.

Pris dans ses rimes , on avait presque oublié que ce poète fut d’abord un grand journaliste. Grâce à son ami et admirateur Djilali Khellas, un autre fou du vers et de la prose , ses articles parus dans le quotidien El Watan , entre août 1998 et janvier 2001, ont été regroupés, remettant ainsi à l’ordre du jour de la culture la nécessité et l’importance de la littérature , algérienne et universelle , et du bel écrit. Plus de 110 chroniques.Un voyage dans le temps et l’espace, avec des portraits (Asselah, Medjoubi, Derrais, Merahi, Baya hocine…) , des interviews (Zahra N’Summer…….), et  toujours des découvertes (une Rhodésienne,  Doris Lessing…qui se convertit au soufisme) ou des re-découvertes ( Gunter Grass, Soljenitsyne, Pasolini, Hemingway,Voltaire, Mohand Abouda, Koestler, lorca…….) avec bien souvent des haltes réflexives sur la Révolution algérienne (La grève des huit jours,….), la poésie et la guerre de libération , l’expression littéraire et la société, le cinéma …. 

  Avis : A chaque jour suffit sa peine. Une  véritable encyclopédie culturelle et littéraire . 114 textes, 114 moments de lecture et de beauté.

 Phrases à méditer « Je suis toujours prêt à mourir pour toi, mon unique vie ne me suffit pas, j’en aurais voulu mille et une aussi pour les sacrifier à toi, ma patrie » (p.9. Extrait d’un poème inédit de Djamal Amrani) et « La poésie a été traditionnellement l’expression littéraire instinctive de notre pays… » (p.171),