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Liberté économique 2019- Institut Fraser

Date de création: 19-09-2019 12:37
Dernière mise à jour: 19-09-2019 12:37
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ECONOMIE- ETUDES ET ANALYSES- LIBERTE ECONOMIQUE 2019- CLASSEMENT FRASER

Sur un classement mondial de 162 pays en matière de liberté économique établi par Fraser Institute, l’Algérie occupe la 159e place. Avec un score médiocre de 4,7/10, l’Algérie partage une place avec des pays en guerre, en manque de ressources ou en faillite, en queue de classement. Le think tank canadien – qui mesure à travers cet indice de la liberté économique, comment les politiques et institutions des pays soutiennent leur économie – met l’Algérie dans les dix pays les moins biens notés, la classant avant les trois derniers que sont le Soudan, la Libye et le Venezuela, et juste après l’Angola, la République démocratique du Congo, la Syrie, l’Egypte et l’Irak.

«Les pierres angulaires de la liberté économique sont le choix personnel, les échanges volontaires, la liberté d’accéder aux marchés et la concurrence, ainsi que la sécurité de la personne et des biens», précise le rapport de Fraser Institute, qui utilise 42 points de données pour chaque pays afin de construire son indice synthétique et mesurer le degré de liberté économique dans cinq grands domaines.

Dans le top dix du classement, Hong Kong et Singapour sont en tête, suivis par la Nouvelle- Zélande, la Suisse, les Etats-Unis, l’Irlande, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et l’île Maurice. «Les pays du quartile supérieur de la liberté économique affichaient un PIB moyen par habitant de 36 770 dollars en 2017, contre 6140 dollars pour les pays du dernier quartile. Et les nations économiquement libres surpassent les nations non libres en termes d’indicateurs de bien-être», explique Fraser Institute, en notant que les libertés politiques et civiles sont considérablement plus élevées dans les pays économiquement libres que dans les autres pays.


Selon une récente étude du think tank Carnegie Middle East Center, l'Algérie, qui se dirige vers une «crise économique imminente», a besoin d'un baril à 116 dollars pour équilibrer son budget. Or, le cours du brut peine à se maintenir au-dessus des 60 dollars. Les dépenses publiques ont explosé à plus de 70 milliards de dollars, en augmentation de 12%. Les mesures pour juguler les importations n'ont pas fonctionné : la facture tourne toujours autour de 45 milliards de dollars de marchandises et 11 milliards de dollars de services.

L'inflation continue sa progression : de 4,3% en 2018, elle passerait à 5,6% en 2019. Les effets du recours à la planche à billets ne se sont pas encore fait sentir, car seule la moitié des 50 milliards de dollars imprimés a été injectée dans l'économie. Mais la moitié restante pourrait rapidement être absorbée pour éponger le déficit budgétaire en 2020 et 2021. Aussi un endettement extérieur est plus que jamais évoqué dans les hautes sphères du pouvoir.