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Piqûres scorpions

Date de création: 24-05-2019 21:33
Dernière mise à jour: 24-05-2019 21:33
Lu: 1120 fois


ENVIRONNEMENT- DANGER- PIQÛRES SCORPIONS

 

Date de première création: 22-07-2008 21:26
Dernière mise à jour: 17-02-2015 16:30
Déjà lu: 562 fois

 

 

- Chaque année, le scorpion provoque, en Algérie, une centaine de morts (1 mort pour 250 piqûres). Ainsi, entre 1991 (22 972) et 2001 (49 000), le nombre d'accidents par piqûre, a plus que doublé (+112,5%). En 2014 (jusqu'à septembre), on a eu 2 234 cas , dont 1 221 en juillet-août...et 5 décès. Chaque année donc, il y a 30 000 à 50 000 accidents. Si en 1994, 23 000 cas de piqûre ont été enregistrés avec 106 décès , on a eu , en 2018, 45 000 cas de piqûres....et 46 décès en 2019.

  Le scorpion sévit sur l'ensemble du territoire, avec une prédilection pour le Sud et les Hauts Plateaux. Dans les milieux des années 80, un Comité national de lutte contre l'evenimation scorpionique a été mis en place. Il a, d'abord, surveillé le fréquence des accidents sur 10 ans. Comment se protéger ? D'abord par la méfiance .Sur la quinzaine d'expèces connus , deux sont très dangereuses: l'Androctonus Australis et le Buthus Occitanus. Capable de supporter une déshydratation allant jusqu'à 40% de son poids, le fameux Androctonus Australis Hector est en pleine activité durant la saison chaude, tout particulièrement en juillet-août.Il apprécie la fraîcheur des habitations : une fois sur deux, c'est là qu'il sévit. Certes, les enfants et les adolescents sont moins souvent piqués que les adultes, mais dans 70% des cas, la piqûre est mortelle quand elle survient entre 2 et 15 ans. Pour s'en prémunir, il suffit bien souvent de veiller à l'environnement de la maison....et à s'entourer de pièges (humidification très restreinte d'un endroit isolé de la maison, élevage d'un hérisson..)

Notes : - Le venin du scorpion est rapidement absorbé par le corps de la personne piquée d'où l'apparition, après seulement 15 minutes, de dysfonctionnement physique (une véritable insuffisance cardiaque aigue)

 - On enregistre, dans le monde, environ 5 millions de morsures de serpents, de piqûres de scorpions ou d'insectes chaque année et elles provoquent la mort de 100 000 personnes. Et, en Afrique, 1 million de personnes sont annuellement piquées par des scorpions et quelque 20 000 personnes succombent à ces envenimations.

- En 2005, un total de 46 995 individus ont été piqués et 74 décès ont été enregistrés dans les wilayas touchées par ce fléau notamment Biskra, Ouargla, El Bayadh et M’Sila qui sont classées zone rouge.

- La direction de la prévention au ministère de la Santé a précisé , mi-mai 2013, que la wilaya de Biskra venait en tête des régions les plus touchées par ce fléau, avec 7500 piqûres causant le décès de 11 personnes, suivie de la wilaya de M’sila avec plus de 5600 envenimations causant le décès de 3 personnes. La wilaya d’Adrar a enregistré 5500 piqûres, provoquant le décès de 5 personnes et El Oued avec plus de 5400 piqûres et le décès de 3 personnes. En dépit des efforts déployés par les personnels de la santé publique en coordination avec les autres secteurs, les cas d’envenimations scorpionniques dans certaines wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud demeurent élevés, causant la mort de 1,4 personne sur 1000 habitants. Les différentes actions de prévention, menées par le ministère pour réduire le taux de décès causés par l’envenimation scorpionnique dans certaines wilayas, ont donné des résultats probants, mais ce taux demeure cependant élevé au niveau national, notamment chez les enfants et les personnes âgées, car plus vulnérables. Le ministère a imputé la persistance des envenimations scorpionniques en général au manque de communication et de sensibilisation sur ce phénomène, ainsi qu’à l’absence d’hygiène, affirmant la nécessité d’impliquer tous les secteurs et la société civile et de changer le comportement des citoyens. En matière de prévention, le ministère a appelé au renforcement des actions environnementales en améliorant l’électrification publique, en évitant le dépôt de gravats et de détritus près des habitations et en bitumant les routes dans les agglomérations urbaines. Chaque mois d’avril, le ministère organise une rencontre scientifique avec la participation de spécialistes dans les urgences médicales, la réanimation, l’anesthésie et la médecine générale au profit de 20 wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, en proie à ce fléau. Le ministère met à la disposition du corps médical et paramédical des wilayas concernées, des dépliants et autres affiches pour sensibiliser les citoyens sur le danger de ces envenimations et les moyens de prévention. Le ministère met à contribution les collectivités locales et le mouvement associatif pour la collecte de ces insectes dans l’environnement proche des maisons et à l’intérieur des habitations. Il veille également au développement de l’information et de la communication en direction des citoyens sur le danger de ces piqûres pour les enfants, en les invitant à se présenter d’urgence aux services médicaux et à s’éloigner des méthodes thérapeutiques traditionnelles.