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Presse écrite- Echorouk

Date de création: 05-07-2018 10:53
Dernière mise à jour: 05-07-2018 10:53
Lu: 1551 fois


COMMUNICATION- GESTION-PRESSE ECRITE- ECHOROUK

 

©www.bourse-dz.com, 30-1-2018

 

Les dettes de l’entreprise éditrice du journal arabophone Echorouk, premier tirage de la presse papier du pays avec plus de 400000 exemplaires/jour, s’élevait en 2015 à 90 milliards de centimes (8 millions d’euros). Mais, elle réalise des bénéfices et les banques comme ses créanciers, notamment les imprimeries publiques, continuent à la considérer comme solvable.

En effet, la Sarl ENT Echorouk pour l’information et l’édition a réalisé un chiffre d’affaires de 250 milliards centimes en 2015 (23 millions d’euros), dégageant près de 4 milliards de centimes de bénéfices (360000 euros). Certes, la profitabilité de ce groupe médiatique qui dispose depuis 2012 de trois chaînes de télévision est faible (1,6%) au vu les investissements colossaux engagés par l’entreprise éditrice du journal. D’autant que le groupe traverse des crises cycliques ponctuées de polémiques avec les imprimeries publiques. Ce fut le cas au mois de mai dernier lorsque la Société d’impression d’Alger (SIA), la Société d’impression d’Oran (SIO) et la Société d’impression de l’Est (SIE) ainsi que la SIMPRAL ont diffusé un communiqué commun estimant ses dettes cumulées auprès d’elles à 57 milliards de centimes et l’accusant de leur avoir fourni des chèques sans provision. Mais, la polémique a toute de suite été étouffée et Ech-chorouk continue à être tirée normalement par ces mêmes imprimeries. Selon les bilans financiers de l’entreprise qui l’édite, le journal a toujours vécu à crédit, contractant de nouvelles dettes et remboursant les anciennes.

Ainsi, les dettes d’Echorouk

 qui ont baissé jusqu’à 50 millions de centimes en 2013 ont vite repris à la hausse pour atteindre 16 milliards de centimes dès 2014 puis 90 milliards de centimes en 2015. Le ratio résultat net/capitaux propres montre que l’investissement à crédit est rentable pour les propriétaires du journal (Ali Fodil et son frère Rachid) lesquels ont réussi –toutes proportions gardées– à construire un grand groupe médiatique. Les capitaux propres de l’entreprise ont presque doublé entre 2010 et 2015, passant de 28 à 48 milliards de centimes et la rentabilité financière de l’entreprise reste appréciable : 8,22% en 2015. Et, le groupe dispose d’importants actifs : 375 milliards de centimes en 2015. L’entreprise détenait  232 milliards de centimes de créances auprès des annonceurs et 62 milliards de centimes auprès des diffuseurs. Aussi, les immobilisations matérielles (bâtiments, terrains, matériels etc.) sont comptabilisées à 44 milliards de centimes.