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Peinture - Koraichi Mourad

Date de création: 16-12-2013 12:52
Dernière mise à jour: 16-12-2013 12:53
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CULTURE - ARTS PLASTIQUES - PEINTURE - KORAICHI RACHID

Le créateur algérien, Rachid Koraïchi, vient d’enrichir , le 13 décembre 2013, son palmarès déjà impressionnant en recevant au début de ce mois, à Paris, le Prix de la Fondation Prince Louis de Polignac. Patronnée par le prince Albert II de Monaco, cette fondation, reconnue d’utilité publique, a pour but de promouvoir la culture française et européenne et de contribuer au développement de la science à laquelle elle réserve son Grand Prix annuel. Le prix reçu par Rachid Koraïchi, qui revient à un artiste ou un homme de lettres, est décerné par le Conseil d’Administration de la Fondation. Non considéré comme un prix purement artistique, il est cependant recherché du fait de son grand prestige qui dépasse la spécialité de son lauréat et incarne plutôt sa notoriété et l’aura de son œuvre.

En 2011, l’artiste avait été lauréat du fameux Jameel Prize qui récompense les plasticiens contemporains dont l’inspiration puise dans la civilisation musulmane. L’exposition collective des dix finalistes de ce prix a parcouru le monde : Victoria & Albert Museum de Londres, Casa Árabe de Madrid, Cantor Arts Center de la Stanford University, San Antonio Museum of Art…

L’enfant d’Aïn Beïda, formé à l’Ecole nationale des Beaux-arts d’Alger, puis à celle de Paris avant les Arts Déco et l’Institut d’urbanisme de l’Académie de Paris, présente, à 66 ans, un parcours admirable qui le situe parmi les plus grands artistes contemporains. C’est le peintre algérien le plus coté de l’histoire de l’art national, comme en atteste sa position sur le marché mondial de l’art. Son record aux enchères a été établi à Doha, en avril de cette année, avec une vente Sotheby’s de son œuvre, «Scrutateur de l’arrière passion», acquise pour 665 000 dollars. Son précédent record remonte à octobre 2008, à Dubaï, lors d’une enchère Christie’s qui avait vu son triptyque «La Passion avec croix, âme et bagages/Triangle bigames» créé au milieu des années quatre-vingt et cédé pour 482 500 dollars.  Aujourd’hui, ses créations se retrouvent dans de grandes collections privées et publiques du monde entier. L’an dernier, à la foire Abu Dhabi Art, une de ses sculptures a été acquise pour figurer dans la collection permanente du Guggenheim Abu Dhabi qui doit ouvrir en 2017 et qui est considéré, d’ores et déjà, comme un des futurs lieux d’excellence de l’art contemporain international.

Toujours inspiré par la mystique islamique, puisant dans les grands textes spirituels ou littéraires, attaché aux symboliques ancestrales qu’il réinterprète dans une verve audacieuse, Rachid Koraïchi travaille beaucoup avec des artisans émérites auxquels il confie ses créations. Il est ainsi l’auteur d’œuvres in-situ remarquables comme «Le Jardin d’Orient», réalisé en hommage aux compagnons de l’Emir Abdelkader au château d’Amboise, lieu de leur emprisonnement de 1848 à 1852. Il a fondé l’association Shams qui soutient des projets liés à la culture, au patrimoine et à l’environnement. A Temacine, près de Touggourt, cette association a monté des ateliers de design textile, une bibliothèque et un jardin conçu pour récupérer et assainir les eaux usées.
Pour être prestigieuse, sa dernière distinction ne vient que confirmer une brillante carrière qui se poursuit avec toujours autant d’allant