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Analphabétisme 2013

Date de création: 24-10-2013 14:57
Dernière mise à jour: 24-10-2013 14:57
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EDUCATION – ANALPHABETISME- ANALPHABETISME 2013 

Le taux d'analphabétisme national a sensiblement reculé depuis 1962, passant de 85 % au lendemain de l'indépendance à 18 % actuellement. L’Algérie espère éradiquer ce phénomène d’ici trois ans soit en 2016.
L'Office national de l'alphabétisation et de l'éducation des adultes (Onaea) prévoit pour 2013 , plus de 1. 620.000 inscrits dans les classes d'alphabétisation, dont 1.222.124 dans le premier niveau et 397.876 dans le deuxième niveau. L'office encourage les citoyens qui n'ont pas eu l’opportunité d'apprendre à lire et à écrire à rejoindre les classes d'alphabétisation.
Le taux des femmes voulant s'inscrire aux cours d'alphabétisation est passé de 31 % en 1962 à 90 % cette année.
Les wilayas de Djelfa et Tissemsilt enregistrent la moyenne la plus élevée d'analphabétisme, ce taux est plus important dans les villes de l'intérieur par rapport aux villes côtières.
La stratégie nationale d'alphabétisation et d'enseignement pour adultes adoptée par l'Etat depuis 2007 a permis une évolution dans le traitement de ce dossier épineux, en mettant un terme à la contradiction chronique entre l'ampleur et la complexité du problème, d'une part, et la manque de moyens, d'autre part.
Cette stratégie a donné la priorité à la femme et à la jeune fille, aux régions rurales et à la tranche d'âge 15-49 ans, et ce, en raison de l'impact socio-économique de cette tranche d'âge et son rôle actif dans la vie nationale, notamment dans son aspect économique.
Une enveloppe de 53 milliards de dinars a été mobilisée dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme (2007-2015).
Depuis sa création en 1990, l’association Iqraa a libéré de l’illettrisme plus de 1,5 million de personnes dont une majorité de femmes à travers 952 communes, et 3.000 détenus à travers les établissements de rééducation.
En outre, plus de 23.000 femmes ont été formées dans les différents ateliers mis sur pied par Iqraa pour leur permettre d’acquérir une activité professionnelle dans le cadre du programme AFIF «Alphabétisation, formation, intégration des femmes».
Membre fondateur du réseau des ONG arabes basé en Egypte, l’association algérienne Iqraa a été récompensée à l’échelle internationale pour l’efficience de ses activités. Elle participe aux différents programmes nationaux de développement et compte plusieurs partenaires parmi les institutions et associations nationales ainsi que les agences onusiennes. Selon Iqraa, le taux d’analphabètes en Algérie baissera à 12 % au recensement général de la population en 2018.
Ce taux est passé de 22 % au dernier recensement de 2008 à 18 % actuellement, enregistrant ainsi le taux le plus bas, à la même période, dans les pays du tiers-monde qui avoisinent les 26 % et dans les pays arabes  qui approchent les 35 % en la matière.
Il y a lieu de noter que cet exploit a été accompli grâce aux efforts des instances officielles et des associations de la société civile telle qu’Iqraa, dans la lutte contre l’analphabétisme. Selon le Ceneap, le colonialisme a grandement participé à éloigner les Algériens des sphères de l’éducation, afin de les maintenir sciemment dans l’ignorance.
Ainsi le taux d’illettrisme qui avoisinait 14 % avant 1830 a galopé à 94 % en 1948.
Face à cette situation catastrophique et à la propagation du phénomène, l’association des ulémas a tiré la sonnette d’alarme pour sauver l’identité des Algériens. Grâce aux efforts des zaouïas et des écoles coraniques, le taux d’analphabétisme avait reculé de 85 % avant 1962, souligne le Ceneap dans une étude réalisée tout récemment.
Dès 1963, les autorités nationale se sont attelées à lutter contre l’analphabétisme en mettant en place différents programmes.
 En 2007, l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement pour adultes (ONAEA) pilote un plan d’alphabétisation qui vise en premier lieu la femme et la jeune fille, âgées de 15 à 49 ans. Un programme qui a donné depuis, ses fruits.