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Protectionnisme - Rapport Commission européenne 2013

Date de création: 05-09-2013 20:36
Dernière mise à jour: 06-10-2013 14:26
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ECONOMIE – ETUDES ET ANALYSES – PROTECTIONNISME – RAPPORT COMMISSION EUROPEENNE 2013

L’Algérie ne protège pas suffisamment son économie, a révélé (1 septembre 2013)  le dernier rapport de la Commission européenne sur les mesures protectionnistes, rendu public ce lundi 2 septembre. De juin 2008 à juin 2013, l’Algérie a adopté 14 mesures jugées « restrictives », au moment où les mesures similaires  se comptent par dizaines chez pratiquement tous les pays émergents.

La palme du pays le plus protectionniste revient à l’Argentine qui a adopté, durant la même période, pas moins de 147 mesures protectionnistes devant la Russie (99), l’Indonésie (73) et le Brésil avec 59 mesures. L’Afrique du Sud, la Chine et l’Inde ne sont pas en reste dans cette tendance puisqu’ils ont adopté respectivement, 45, 36 et 33 mesures censées protéger leurs productions locales.

L’Algérie semble toutefois avoir fait preuve de plus de « protectionnisme » comparativement à des pays ayant un niveau de développement économique comparable tels l’Egypte, l’Arabie Saoudite ou le Nigeria. Ces derniers ont tous adopté moins de 10 mesures, selon le même rapport qui a étudié 31 pays dans le monde parmi ses principaux partenaires.

Les mesures protectionnistes recensées par la Commission européenne en l’Algérie concernent, entre autres, l’interdiction de l’importation des médicaments fabriqués localement, l’instauration d’une taxe sur toutes les transactions d’importation, et l’obligation faites aux bateaux transportant certains produits dont les voitures d’aller décharger leur cargaison en dehors du port d’Alger.

La Commission européenne a considéré aussi comme protectionnisme les mesures apportées dans le code des marchés publics qui accordent une marge préférentielle allant jusqu’à 25 % au profit des soumissionnaires nationaux. Des mesures « restrictives » parmi d’autres qui s’ajoutent à la règle 51/49 % qui interdit aux investisseurs étrangers de détenir au-delà de 49 % du capital des projets qu’ils comptent réaliser en Algérie, a-t-on noté. 

Le rapport a recensé dans les 31 pays étudiés 688 mesures de restriction au commerce international appliquées depuis 2008 dont 150 ont été adoptées depuis juin 2012.