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Espionnage américain - National security agency/Nsa

Date de création: 05-09-2013 20:29
Dernière mise à jour: 05-09-2013 20:33
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DEFENSE- ENQUETES ET REPORTAGES - ESPIONNAGE AMERICAIN – NATIONAL SECURITY AGENCY/NSA

Finalement, l’Algérie, à l’instar de ses nombreux voisins du continent, n’a pas pu échapper aux mailles de l’immense filet de l’Agence nationale de sécurité américaine chargée du renseignement (NSA, National Security Agency).

 Notre pays figure dans le top 10 des pays africains les plus surveillés par les Etats-Unis. Mieux, il occupe le 6e rang, juste derrière la Somalie (5e), la Tanzanie (4e), la Libye (3e), le Kenya (2e) et enfin l’Egypte qui est à la tête du peloton africain, à en croire une agence de presse européenne qui s’est appuyée sur les dernières révélations faites, en juin2013, aux Guardian et Washington Post par  Edward Snowden, l’ancien consultant de NSA. Ainsi, poursuit le même média, l’Egypte, qui occupe également la 4e place dans le classement mondial des pays ciblés par le puissant renseignement US, est plus espionnée que la France.

Elle est suivie du Kenya, surveillé au même titre que l’Allemagne, l’Algérie au même titre que la Turquie. La Tanzanie, la Somalie, l’Algérie, le Soudan et l’Ouganda suivent et sont aussi surveillés par les Etats-Unis, au même niveau que la France, les deux derniers pays étant la République du Congo et le Zimbabwe. Grâce à son programme secret «Prism», mis au point pour collecter, hormis celles des Etats-Unis, les données en ligne des gouvernements, des entreprises et des particuliers du monde entier que le logiciel «Boundless Informant» pouvait décrypter et analyser de manière précise et détaillée. En effet, écrit l’agence européenne, mail, fichier, photos, communications audio ou vidéo, visites de sites ou toute autre information échangés via le web passaient sous la loupe du gendarme du monde. Les entreprises espionnées étant Microsoft, Apple, Google, facebook, skype, Yahoo, YouTube, Paltalk et Aol, énumère la même source.

Même les réseaux de téléphonie n’étaient pas à l’abri des indiscrétions voraces du pays de l’Oncle Sam : «Les communications téléphoniques d’une trentaine d’ambassades étrangères à Washington étaient écoutées, car des microphones y étaient installés.» Aussi, rapporte le même média, le fort intelligent logiciel Boundless Informant auquel était lié le programme Prism a permis à la NSA l’analyse de pas moins de 97 milliards d’informations, et ce, durant le seul mois de mars 2013. Les cinq pays les plus surveillés étant l’Iran (14 milliards d’informations recueillies), le Pakistan (13,5 milliards), la Jordanie (12,7 milliards), l’Egypte (7,6 milliards) et l’Inde (6,3 milliards).
Des révélations d’une extrême gravité à l’égard desquelles les pays européens concernés ne sont pas restés indifférents, les Etats-Unis ayant été invités à s’expliquer. De leur côté, les gouvernants africains ont préféré se replier derrière le mur du silence.