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Villes portuaires -Etude Ocde

Date de création: 06-10-2012 21:08
Dernière mise à jour: 06-10-2012 21:08
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HABITAT – ETUDES ET ANALYSES - VILLES PORTUAIRES - – ETUDE OCDE

Une étude en cours, en octobre 2012,  de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) a fait ressortir que 14 villes portuaires méditerranéennes de plus d’un million d’habitants sont de plus en plus exposées aux risques comme les inondations, a rapporté ce jeudi 4 octobre l’agence italienne Ansamed. Selon cette étude, qui a été approfondie par le "PPRD South" (Prévention, préparation et réponse aux désastres naturels et humains), il s’agit de risques liés, aux inondations dues aux ondes de tempête, au réchauffement et aux haussements du niveau de la mer ainsi qu’à la subsidence du sol.

Le Programme PPRD South supporte la coopération internationale pour le renforcement des capacités de Protection civile entre l’Union européenne, les pays partenaires méditerranéens et balkaniques sous l’égide de la Politique européenne de voisinage (PEV). « Le risque peut être exacerbé par une planification urbaine insuffisante ou incontrôlée qui souvent porte beaucoup de personnes à vivre en zones de plus en plus vulnérables », a‑t‑on averti.

 

Selon cette étude de l'OCDE, « plus de 1,5 million de personnes habitant les villes portuaires méditerranéennes sont exposées à 1 jusqu’à 100 inondations côtières possibles par an ». En termes de population exposée, les six premières villes méditerranéennes classées sont : Alexandrie (de loin la plus exposée avec 1,3 million d’habitants à risque), Istanbul, Benghazi, Casablanca, Izmir et Alger, est‑il précisé. Ces villes sont suivies de Rabat, Beyrouth, Marseille‑Aix‑en‑Provence, Barcelone, Tripoli, Athènes, Naples,… est‑il ajouté.

 

L’étude fournit aussi une analyse complète des biens exposés dans ces 14 villes portuaires méditerranéennes, et à l’heure actuelle, plus de 30 milliards d’euros sont à risque, est‑il relevé. En outre, d’ici à 2070, les analystes avertissent que la population à risques pourrait plus que tripler, en citant les causes de ces risques, à savoir les effets combinés du changement climatique (montée des eaux et tempêtes), l’érosion, la croissance démographique et l’urbanisation.

 

Alger a connu des inondations meurtrières en 2001. En avril2012, le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement avait annoncé avoir lancé une étude sur la vulnérabilité et l’adaptation de la ville d’Alger au changement climatique et aux catastrophes naturelles. Financée par la Caisse des dépôts et de consignation, bras financier de l’État français, l’étude est pilotée conjointement avec le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI), basé à Marseille, avec le concours de la Banque mondiale (BM), en association avec les autorités algériennes aux différents échelons ministériel, de la wilaya d’Alger et des élus locaux.