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Union européenne - Perception algérienne - Sondages 2010, 2012

Date de création: 09-01-2011 09:00
Dernière mise à jour: 28-04-2013 16:26
Lu: 1272 fois


RELATIONS INTERNATIONALES - UNION EUROPEENNE - PERCEPTION ALGERIENNE - SONDAGES 2010/ 2012

Extraits d'un sondage de l'UE . Série" L'UE telle qu'elle est perçue dans les pays partenaires de la politique européenne de bon voisinage"

80 leaders d'opinion ont été approchés pour une étude préliminaire et 400 personnes issues du grand public ont été interrogées.

- "Forte et calme" comme un éléphant disent 87% des Algériens à propos de l'Union européenne . 83% des responsables algériens pensent la même chose.

- Les leaders d'opinion (des responsables ou des décideurs) se montrent beaucoup plus sceptiques que le grand public. 46% des leaders d'opinion estiment que cette implication est adéquate contre 63% du grand public. 56% des leaders d'opinion ,"une coutre majorité", sont d'avis que l'Algérie a bénéficié des politiques menées par l'UE dans ce pays. Ce pourcentage est en net contraste avec les 82% de moyenne recueillis dans l'ensemble dans des pays partenaires de la Méditerranée et inférieur également aux 61% relevés auprès du grand public.

Il est noté également un certain scepticisme en ce qui concerne l'action menée par l'UE, par le biais des actions de coopération en faveur de la démocratie. Ainsi, est-il inscrit que seulement 45% des leaders d'opinion pensent que cette action encourage la démocratie contre 59% du grand public.

Autre indice, 20% des leaders d'opinion ont répondu favorablement par rapport à l'aide financière de l'UE à l'Algérie. 29% surestiment cette aide, ce qui témoigne, est-il noté, d'un a-priori généralement positif à l'égard des actions de l'UE dans le pays.

Début mai, le troisième de la série de sondages financés par l'UE, à six mois d'intervalle , entre déc*embre 2009 et novembre 2010, voyait ses résultats publiés:

Pour plus de la moitié des Algéries, la liberté d'expression est un des défis majeurs pour leur pays: une proportion nettement plus élevée qu'il y a un an (32%). L'importance de la politique s'est, elle aussi,  accrue 66% maintenant en novembre 2010 et 48% auparavant, en décembre2009

L'autre défi majeur pour  80% des Algériens est d'assurer une croisance économique soutenue

Pour 67% c'est d'assurer la sécurité et la défense

Les Algériens estiment de plus en plus que l'UE devrait contribuer davantage à garantir la liberté d'expression des médias (59, contre seulement 47% en juin 2010).

Sept Algériens sur dix ont une image positive de l'UE, soit 9% de plus qu'il y a sx mois seulement . Ils sont également de plus en plus nombreux à considérer que l'UE est un acteur honnête.

Près de huit Algériens sur dix (79%) qualifient les relations avec l'UE de globalement bonnes ou assez bonnes , un pourcentage en baisse par rapport à juin 2010 (86%) et à décembre 2009 (87%)

Le sondage révèle également qu'ls sont moins nombreux à estimer que l'Algérie a bénéficié des politiques européennes mises en oeuvre dans leur pays: ce pourcentage est passé ainsi de 61% en décembre 2009 à 52% en novembre 2010. Toutefois , la perception de l'UE s'est nettement améliorée . 69% des personnes interrogées ont une image positive de l'UE, soit 9% de plus que lors du dernier sondage il y a six mois.

Pour les Algériens interrogés, les quatre valeurs les plus représentatives de l'UE sont: l'honnêteté (64%), la paix et la sécurité (62%), la solidarité (59%) et les droits de l'Homme (58%)

L'honnêteté fait un bond remarquable de 32% en six mois, tandis que les Algériens  sont 21% de plus à avoir choisi comme caractéristique de l'UE l'absence de corruption.

Les Algériens sont de plus en plus nombreux à estimer que le niveau d'engagement de l'UE dans leur pays dans leur pays est adéquat (73% contre 56% en juin 2010 et 63% en décembre 2009). Près des deux tiers (63% sont convaincus qie l'UE favorise la démocratie par le biais de ses activités de coopération , soit près de 10% de plus qu'il y a six mois, tandis qu' environ six Algériens sur dix (61%) estiment que l'Algérie et l'UE partagent suffisemment de valeurs pour pouvoir coopérer et que l'UE finance des projets de développement en Algérie.

La plupart souhaiteraient toutefois voir l'UE s'impliquer davantage dans les trois domaines suivants: le développement économique (79%), la migration (72%) et les échanges commerciaux (72%)

Ces résiultats sont sensiblement les mêmes que lors des deux premiers sondages. Le troisième sondage révèle qu'environ deux tiers des personnes interrogées disent avoir une bonne connaissance de l'UE, de ses politqiues et de ses institutions, une proportion similaire à celle enregistrée lors des deux précédents sondages. Mais, une nouvelle fois, le pourcentage de ceux qui possèdent effectivement cette conaissance est nettement moindre , et parfois même inféreir à celui des deux précédents sondages.

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Plus de huit Algériens sur dix estiment que l'Union européenne entretient de bonnes relations avec leur pays, un chiffre significativement plus élevé que dans d'autres pays partenaires méditerranéens. Les Algériens aimeraient d'ailleurs que l'UE joue un rôle encore plus important dans leur pays dans différents domaines. “Il s'agit là d'une des conclusions-clés du baromètre du voisinage de l’UE pour l'Algérie (automne 2012), publié le 26 avril 2013,  et mené dans le cadre d'un projet de sondage d'opinion dans le voisinage financé par l'UE”, rapporte le Centre d'information pour le voisinage européen.
L'enquête, basée sur 1 000 interviews réalisées en novembre et décembre 2012, révèle que 59% des Algériens considèrent l'UE comme un partenaire crucial et que 54% estiment que l'UE et l'Algérie partagent suffisamment de valeurs communes pour pouvoir coopérer, deux chiffres significativement plus élevés que les moyennes dans la région du sud de la Méditerranée (IEVP-Sud) (respectivement 46% et 43%). 42% des Algériens trouvent que le soutien de l'UE contribue largement au développement de leur pays, 34% des personnes interrogées affirment que l'UE a soutenu les populations locales lors du Printemps arabe et 46% estiment que l'UE a apporté paix et stabilité à la région (pour l'ensemble de la région de l'IEVP-Sud, ces chiffres s'élèvent respectivement à 40, 32 et 37%).
Près de trois quarts des personnes interrogées (74%) souhaitent que l'UE joue un rôle plus important au niveau du développement économique, du commerce (70%), des droits de l'Homme (40%) et de l'enseignement (44%). Deux tiers des personnes interrogées (66%) ont une vision positive de l'UE, contre à peine 7% qui en ont une image négative. En effet, le sondage révèle que près de la moitié des Algériens font confiance à l'UE — plus qu'aux autres institutions internationales comme la Ligue arabe (38%) ou
l'ONU (14%) ; 70% des personnes interrogées déclarent faire davantage confiance à leur gouvernement qu'au Parlement (42%) ou aux partis politiques (25%). Une écrasante majorité (81%) des personnes interrogées estime que l'UE entretient de bonnes relations avec l'Algérie, contre une moyenne de 54% dans la région de l'IEVP-Sud. Les 84% des Algériens interrogés dans le cadre de ce sondage se sont dits généralement satisfaits de la vie qu'ils mènent — bien plus que dans d'autres pays de la région. Les Algériens sont aussi beaucoup plus optimistes que les autres populations de la région par rapport à la direction que prend leur pays, avec 54% des répondants qui estiment que l'Algérie va dans la bonne direction, contre seulement 21% qui pensent le contraire ; 74% trouvent que la situation économique est bonne et 57% sont convaincus qu'elle va encore s'améliorer ; 80% sont satisfaits du fonctionnement de la démocratie en Algérie, soit bien plus que les 57% pour l'ensemble de la région. 57% des personnes interrogées trouvent que suffisamment d'informations sont disponibles sur l'UE et 43% déclarent qu'elles sont faciles à comprendre. Des fiches d'information résumant les conclusions du baromètre du voisinage de l'UE ont été publiées en même temps que les rapports de suivi 2012 des pays couverts par la Politique européenne de voisinage (PEV).  Pour l’Algérie, il n’y a pas eu de rapport de suivi car aucun plan d'action de la PEV n’est en vigueur. Pour autant, la Commission européenne relève concernant l’Algérie que “les relations bilatérales se sont considérablement améliorées depuis 2011”.