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Rapport - Forum économique mondial 2009

Date de création: 17-11-2010 17:37
Dernière mise à jour: 06-10-2013 14:34
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FINANCES - ETUDES ET ANALYSES - RAPPORT - FORUM ECONOMIQUE MONDIAL 2009

- Selon le dernier rapport , diffusé en août 2009, du Forum Economique mondial, l'Algérie a reculé de 18 places et devient le pays le plus faible de la région malgré une croissance atteignant une moyenne de 4,8% entre 2003 et 2007. Le climat des affaires est encore plus difficile que dans les années précédentes.

L' Algérie a perdu des points en matière de compétitivité. Avec un score de 3,7, l'Algérie devance le Mali, le Nicaragua, le Tchad et le Burundi mais reste loin derrière la Libye (91è), le Maroc (73è), la Tunisie  36è) et l'Arabie Saoudite (27è). Le point faible de l'Algérie est dans le manque d'innovation (123è place) , les exigences de base (61è) et les mesures incitatives (113è).

Le seul point fort concerne la stabilité macroéconomique. L'Algérie se place au top 5 des meilleures performances avec un score de 6,96.

Sur 134 pays , l'Algérie est , parmi les 48 pays,  le pays qui gaspille le plus d'argent..

La transparence de la politique de l'Etat est le point faible (112è). L'Etat fait encore du favoritisme dans les décisions du gouvernement (52è) et la qualité du système éducatif est des plus déplorables (122è). Le Forum mondial relève aussi le peu d'intensité de la concurrence locale (113è). L'absence d'un marché financier sophistiqué fait passer le pays à la 132è position, alors que le manque d'efficience du marché du travail le fait stagner à la 132è place. 

Même si les analystes reconnaissent que le marché algérien reste parmi les plus intéressants (51è place), l'Algérie est considérée comme un pays faiblement développé à l'instar de l'Azerbaidjan, du Maroc, du Burundi, de la Croatie et du Brésil. 

Les plus gros problèmes auxquels sont confrontés les hommes d'affaires en Algérie sont liés à l'accès au financement, la bureaucratie, la corruption ainsi que le faible niveau de la main-d'oeuvre. La case des crimes et des vols reste vide. Plus que tout, les politiciens algériens manquent d'imagination. Sur la capacité de l'innovation, l'Algérie est à la 133è  et avant-dernière place.