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Alimentation

Date de création: 21-07-2008 17:24
Dernière mise à jour: 20-08-2013 10:59
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HYDRAULIQUE - EAU- ALIMENTATION

 

Les disponibilités en eau permettent de couvrir les besoins de la population au Centre et à l'Est "jusqu'à l'année prochaine", selon un haut responsable de l'Hydraulique (8 août 2005). Les réserves permettent donc d'assurer une distribution continue d'ici à septembre 2006 aux consommateurs des régions sus-citées.

Pour exemple, le barrage de Keddara accumule, au 24 août 2005, 118 millions de m3. De quoi assurer 340 000 m3 /jour à partir de l'ouvrage durant un an, le reste des besoins, estimés à plus de 600 000 m3/jour  dans la Capitale étant fourni par les forages et les barrages d'appoint  (le système Saa, c'est-à-dire de Ghrib, Boukourdane et Bouroumi).

A l'Est, la situation est plus favorable. Les réserves des barrages permettent d'avoir une disponibilité de plus d'un an. Le taux de remplissage des barrages  est de 53% pour la plupart et celui de Hammam Grouz, qui alimente Constantine, atteint 69% (27 millions de m3).

En revanche, la situation des réserves en eau des barrages reste catastrophique à l'Ouest, le taux de remplissage n'étant que de 13%. Les wilayas les plus touchées sont Oran, Sidi Bel Abbès, Ain Témouchent et Mascara.

La construction en cours ou programmée de nouveaux barrages et les travaux de transferts (Béni  Haroun pour Constantine, Sétif, Batna, Khenchela et Oum El Bouaghi, Taksebt pour Tizi-Ouzou, Drâa El Mizan et Azaga, le complexe Mao pour Oran et Mostaganem)   doivent, en principe, être terminés en 2008. Ils permettront, alors, une alimentation en eau H 24, tout en supprimant les gaspillages actuels: 400 millions de m3 d'eau ne sont pas utilisés à cause d'une programmation déficiente ou incomplète dans les transferts (Béni Haroun, Taksebt, Tilesdit à Bouira, Koudiat Medouar à Batna).

- -, le Président de la République a indiqué qu'en matière d'alimentation en eau potable, 60 stations de traitement produisent , annuellement, 2,75 milliards de m3/an d'eau dont les critères de potabilité sont contrôlées par un réseau constitué  de 120 laboratoires spécialisés. L'Algérie se fixe comme objectif de produire avant l'an 2015 près de 3,6 milliards de m3/an dans les mêmes conditions de qualité et de sécurité sanitaires, en conformité avec les normes universelles.

2013 

Selon le directeur général de l’Algérienne des eaux (19 août 2013) M. Mechia, près de 40% de la population connaissent des difficultés d’approvisionnement en eau potable. La distribution ne se fait pas de manière régulière.

Cette situation, selon le même responsable, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse animée au siège du ministère des Ressources en eau, incombe aux dysfonctionnements des réseaux d’alimentation, et pour certaines régions, pour des raisons techniques. Les reliefs géographiques et les difficultés d’installation des réseaux rendent difficile l’accès des populations à l’eau potable. 20 millions d’Algériens sont alimentés quotidiennement avec un volume de 3,65 millions de mètres cubes, explique le même responsable dans cette conférence, consacrée à la gestion de l’eau durant la saison estivale.
Selon les détails livrés par le directeur de l’ADE, 22% de la population accèdent à l’eau potable quotidiennement en continu (H24), 34% sont desservis de manière quotidienne et 24% sont alimentés en AEP à une fréquence d’un jour sur deux, 14% à une fréquence d’un jour sur trois.
Aussi, la durée des coupures a sensiblement diminué.

Cette année, 7000 heures de coupures d’alimentation en eau potable ont été enregistrées contre 9900 heures en 2012.
Des arrêts techniques ou engendrés par les coupures d’électricité sont à l’origine de ces arrêts. Globalement, la situation est «satisfaisante», selon les responsables du secteur qui se réfèrent à l’année 2002, à titre d’exemple. Dans la capitale, l’alimentation, qui ne dépassait pas les 120 000 m3/jour en 2002, a atteint ces dernières années 1,2 million de mètres cubes/jour. A Constantine, c’est le même constat, 200 000 m3/jour est le volume servi quotidiennement contre 60 000 il y a dix ans. L’Algérienne des eaux s’attaquera, durant le prochain plan quinquennal, à la rénovation totale du réseau d’alimentation, à sa modernisation et à la lutte contre le gaspillage qui représente 30% du volume distribué. «C’est le volume non recouvré. Il s’agit de celui soumis à la facturation forfaitaire ou celui issu des branchements illicites ou encore celui perdu dans des fuites».


Qualité de l’eau irréprochable


La saveur de l’eau est altérée, de l’aveu même des responsables de l’ADE. Le goût est modifié par la teneur importante en sels minéraux, en raison de l’exploitation importante des forages qui se fait de plus en plus en profondeur. La qualité de l’eau est irréprochable et ne présente aucun danger pour la santé. La teneur en sels est en moyenne de 1 g/l.
Dans certaines régions comme Oran, la population a même consommé, il y a quelques années, de l’eau à forte teneur en sels. Le ministère des Ressources en eau a procédé à la réalisation de stations de dessalement en vue de régler ce problème de forte salinité. 9 stations sont en cours de réalisation dans les wilayas de Ouargla, El Oued, Oran et d’autres. Un avant-projet de décret fixant la teneur en chlore pour l’eau de robinet à 0,1g/l est en cours de préparation. Du chlore est ajouté pour l’opération de désinfection. Les teneurs actuelles ne présentent aucun danger pour la santé, ajoute le même responsable.

M. Mechia rassure que le contrôle de la qualité de l’eau se fait par des analyses de prélèvements effectués quotidiennement. Le nettoyage des réservoirs et des barrages se fait de manière régulière. L’ADE s’attelle également à lutter contre la prolifération des algues dans les barrages, qui sont également responsables de la mauvaise odeur de l’eau dans certaines localités. 


 

L’eau en chiffres :

- 74,82% : taux de remplissage de l’ensemble des barrages en exploitation (au 18 août 2013).
- La production en eaux de surface pour l’ensemble des unités de l’ADE est de 42 millions de mètres cubes en moyenne par mois, soit 1,4 million de mètres cubes/jour.
- L’ADE gère 2600 forages qui produisent un volume de 2,2 millions de mètres  cubes, soit 56% de la production totale.
- La production mensuelle en eaux souterraines est de 66 millions de mètres cubes, soit 2,2 millions de mètres cubes/jour.
- Le volume produit à partir des stations de dessalement est de 14 millions de mètres cubes / mois, soit 467 000 de mètres cubes /jour.
- 2060 forages sont en service
- 558 forages sont à l’arrêt, dont 120 pour entretien
- 498 ouvrages ont été désinfectés en 2013
- 95 cas de pollution ont été détectés et éradiqués en 2013
- 45 barrages sont opérationnels et destinés à l’alimentation en eau potable
- 15 barrages sont opérationnels et destinés uniquement à l’irrigation des terres agricoles
- Le volume des investissements est de 25 000 milliards de dinars de 2000 à 2014