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Défense (et Sécurité nationale)

Journée du Samedi 23/05/2021

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-Guermit Bounouira, adjudant-chef en retraite et ex-secrétaire particulier de l’ex-Chef d’Etat-major, le défunt Ahmed Gaid Salah, en fuite en Turquie, a été livré à l’Algérie selon un communiqué des services de sécurité ce dimanche 02 août 2020. « Sur ordre du président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, et après coordination entre nos services de sécurité et les services de sécurité turcs, l’adjudant-chef Guermit Bounouira a été livré jeudi dernier et sera présenté devant le juge d’instruction militaire lundi », rapporte l’APS. Guermit Bounouira était le secrétaire particulier de Gaïd Salah jusqu’au décès de ce dernier en décembre 2019. Il s’était réfugié en Turquie depuis le début de l’année. Il est accusé de détournement, fuite de documents et d’informations confidentielles du MDN, rapportent plusieurs médias. Il est aussi soupçonné d’être entré en contact avec des individus recherchés et en fuite à l’étranger. Algérie Patriotique affirmait que le Guermit Bounouira « a pu quitter le pays le 5 mars dernier grâce à la complicité de l’ancien patron de la DGSI, Wassini Bouazza, actuellement en prison ». Le même média croit savoir que « Guermit Benouira négociait sa naturalisation contre des documents qu’il aurait subtilisés de l’ancien vice-ministre de la Défense nationale ». Il sera présenté devant le juge d’instruction près le tribunal militaire demain, lundi 03 août 2020…………………………………………………………………………. -L’ex-Directeur général de la Sécurité intérieure, (DGSI), le général Wassini Bouazza, condamné fin mars dernier à 16 ans de prison ferme, a été dégradé au rang de djoundi après avoir été entendu par le conseil de discipline militaire, au début du mois en cours. Selon le quotidien francophone El Watan, l’ancien DGSI, Wassini Bouazza a été entendu durant des heures par ledit conseil. Il se serait défendu sans ses avocats, de même qu’au moment de son procès lié à l’interférence dans le scrutin du 12 décembre 2020, en affirmant « avoir exécuté les ordres » du défunt chef d’état-major de l’Anp, Ahmed Gaïd Salah, son supérieur hiérarchique de l’époque. A la fin de l’audience, le conseil a sanctionné l’ex-patron de la DGSI, Wassini Bouazza, par la «cassation de grade et de la remise au rang de djoundi». Une sanction statutaire prévue par la loi 06/02 de 2006, notamment dans ses articles 69, 70, 71 et 72, apprend-on encore de même source. L’article 69, précise-t-on stipule qu’en dehors des sanctions pénales qu’elle peut entraîner, « le militaire s’expose, selon la nature et la gravité de la faute commise, à une sanction disciplinaire, professionnelle et/ou statutaire ». Wassini Bouazza de général à djoundi Les dispositions de l’article 70 stipulent, en outre, que « les sanctions professionnelles sont le retrait partiel ou total, temporaire ou définitif, d’une qualification professionnelle sont prononcées en cas de fautes professionnelles, après avis d’un conseil d’examen des faits professionnels et fixées par les statuts particuliers ». L’article 72, rapporte le quotidien El Watan, énumère les sanctions comme suit : «La radiation du tableau d’avancement pour une durée déterminée, rétrogradation dans le grade, la cassation de grade et la remise au rang de djoundi et enfin la radiation des rangs de l’Armée nationale populaire par mesure disciplinaire.» Le même article explique que «les sanctions statutaires sont prononcées pour manquement aux obligations statutaires, inconduite habituelle, faute grave dans le service ou contre la discipline, faute contre l’honneur, condamnation criminelle ou pour une peine d’emprisonnement, ferme ou assortie de sursis, pour délit(s) jugé(s) incompatible(s) avec les exigences de l’état de militaire». Pour rappel, l’ex DGSI a été condamné par le tribunal militaire de Blida à des peines de réclusion, l’une à 8 ans, confirmée par la cour d’appel pour les délits d’ »outrage à corps constitué », « faux et usage de faux » ainsi que « détention d’armes et de munitions de guerre » et l’autre à 16 ans pour « trafic d’influence », « infraction aux consignes de l’armée », « entrave à la justice » et « enrichissement illicite », dont le procès en appel, programmé pour le 19 mai, a été renvoyé au 23 juin prochain……………………………………………………………………………………….. ; -Le Général de corps d'Armée Saïd Chanegriha, chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a indiqué que les sites et les réseaux sociaux constituaient un sanctuaire pour les réseaux du crime organisé, «connus pour leur rancune et leur haine envers l'Algérie, qui a réussi à contrer leurs attaques et mettre en échec tous leurs plans et complots menés à travers le cyberespace», rapporte un communiqué du ministère de la défense nationale (MDN). S’exprimant, lundi, dans son allocution inaugurale des travaux d'un séminaire tenu sous le thème de "La Cyber-sécurité et la cyber-défense: Enjeux et défis à la lumière des nouvelles mutations multidimensionnelles", Chanegriha (Photo) a souligné que «L'Algérie a connu de nombreuses cyber-attaques qui ont ciblé des sites étatiques et d'autres appartenant à des institutions économiques vitales et stratégiques», a-t-il affirmé, ajoutant que «Ces attaques se sont intensifiées récemment avec la sortie de notre pays de sa crise et l'amorce de la phase de construction de l'Algérie nouvelle, initiée par Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale». Le chef d’Etat major de l’ANP s’étalera sur le sujet, relevant que «Les sites et les réseaux sociaux ont constitué, ainsi, une tribune pour les réseaux du crime organisé, connus pour leur rancune et leur haine envers l'Etat algérien, connu par ses principes immuables, ses nobles valeurs humaines et sa Révolution de libération inégalée dans l'histoire, pour mener des campagnes subversives visant à porter préjudice à la stabilité et à semer la discorde entre les fils du même pays». Il a mis en avant, dans ce même contexte, que «les tentatives de manipulation, la diffusion des messages de propagande, la promotion des idées subversives par ces réseaux ont, clairement, pour objectif de servir des agendas hostiles qui sont désormais démasqués pour tous», dira- t- il, en substance. Et de se satisfaire, néanmoins, de ce que, et «grâce à la prise de conscience des concitoyens et la mobilisation de toutes les institutions spécialisées en cyber-sécurité, l'Algérie a réussi à contrer ces attaques et mettre en échec tous les plans et complots menés à travers le cyberespace», a-t-il conclu. A noter que ce séminaire de deux jours, organisé au Cercle national de l'Armée par le département Emploi-Préparation de l’Etat-major de l'ANP, s'inscrit dans le cadre de la promotion et du développement de la sécurité et la défense cybernétique au sein de l'ANP. Cette manifestation scientifique s'est poursuivie par la tenue de conférences animées par des enseignants universitaires et des spécialistes civils et militaires, axées dans leur ensemble, sur le traitement des différentes approches adoptées dans ce domaine ainsi que sur l'échange de points de vue concernant les enjeux découlant des nouvelles formes de cyber-menaces, indique le communiqué du MDN. Ont pris part à cette rencontre les ministres de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, de la Communication, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Numérisation et des Statistiques, des Postes et Télécommunications, du Directeur général de l'Institut National des Etudes de la Stratégie Globale. Côté Armée, le SG par intérim du MDN, les commandants des Forces armées et de la Gendarmerie nationale, le commandant de la 1ère Région militaire, les chefs de départements et les Directeurs et chefs des services centraux, ont également pris part à ce séminaire, selon le document du ministère.