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Défense (et Sécurité nationale)

Journée du Lundi 09/03/2021

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-Plus de 1.000 tonnes de résine de cannabis, en provenance du Maroc, ont été saisies par les différents corps de sécurité durant les dix dernières années, a indiqué, hier à la radio nationale, le colonel Yacine Boumrah, du département de toxicologie de l’Institut national de criminologie et de criminalistique (INCC). Qualifiant ce chiffre «d’astronomique», Y. Boumrah, précise que la culture de cannabis au Maroc a connu beaucoup de transformation et ce, par une introduction massive des variétés hybrides ce qui a permis, dit-il, d’augmenter la production et surtout la puissance du hachish dont la production n’a pas diminué. L’expert en profilage des drogues a évoqué le rapport rendu public par le MDN sur la saisie des drogues, ces 10 dernières années. De 2010 à 2013, il y a eu une évolution avec un pic en 2013. Cette année, il y a eu la saisie de 211 tonnes. De 2013 à 2018, il y a eu une tendance baissière. Ensuite, il y a eu une augmentation durant la période allant de 2019 à 2020, avec la saisie de 77 tonnes de drogue. L’étude analytique menée par l’INCC a fait ressortir la transformation du haschich marocain qui consiste en l’introduction de variétés à haut rendement soit trois à cinq fois supérieur au cannabis traditionnel, précise l’expert. Des modifications génétiques à la plante du cannabis ont été apportées, en renforçant sa teneur en tétrahydrocannabinol (THC) qui est ainsi passée de 6% en 2016 à 20% en 2020. La nouvelle drogue contient un taux très élevé de THC, la principale molécule psychoactive du cannabis, ce qui représente un grand risque sanitaire. «Le recours aux hybrides explique la hausse rapide et importante du taux moyen de THC de la résine marocaine observée lors des saisies», souligne le colonel Yacine Boumrah. Le profilage mené sur des échantillons de drogue saisie en provenance du Maroc en 2020 a fait ressortir un taux de THC estimé à 50% : un taux record alors qu’en France, il ne dépasse pas 39%, ajoute-t-il. L’expert met en garde contre le trafic et la consommation de cette drogue transformée «qui est plus puissante et très dangereuse. L’officier a précisé que le laboratoire a procédé dans le cadre de cette étude, au profilage de 30.000 échantillons de drogue à travers le territoire national. «Il s’agit de profilage physique et chimique qui peut définir et identifier la terre cultivée, la composition, la provenance des saisies», soutient-il. Evoquant les grandes saisies de drogue à travers le territoire national, l’officier a noté que depuis l’année 2018, «les saisies ne sont plus limitées aux régions frontalières. Plusieurs opérations ont été menées dans des wilayas à l’intérieur du pays. Les narcotrafiquants ont également changé leur mode opératoire. Ils sont passés de l’acheminement par voie maritime à la voie terrestre». Le haut commandement de l’ANP a renforcé et adapté le dispositif de sécurisation des frontières et le dispositif de lutte contre le narcotrafic «qui représente une menace sur la sécurité nationale», dit-il. «Des moyens techniques et scientifiques ont été mis à la disposition des différents services de sécurité pour une lutte implacable contre les réseaux spécialisés dans l’acheminement de drogue vers notre territoire, mais aussi de sa distribution à petite et à moyenne échelle dans les différentes régions du pays», précise l’expert. Il dit que ce Hashish a un pouvoir addictogène plus élevé que le hashish classique marocain et qu’il est comparable aux drogues dures, à savoir la cocaïne et l’héroïne. «Il faut être extrêmement vigilant par rapport à ce type de produit toxique qui n’est plus la drogue douce qui existée auparavant», ajoute-t-il. Le Maroc est depuis plusieurs décennies le plus grand producteur soit cultivateur du kif traité, selon des rapports de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Le Maroc produit plus 700 tonnes de résine de cannabis chaque année, une production qui représente 23% du PIB marocain», a souligné le politologue M Berkouk . «Il s’agit d’une situation d’économie basée sur la drogue (la résine du cannabis), et l’utilisation de cette production dans des stratagèmes d’influences à l’extérieur, notamment, dans l’Afrique de l’ouest, en finançant des institutions marocaines dans cette région», selon l’analyste, presque un million de marocains sont impliqués dans la production «agro-industrielle du cannabis». .......................................................................... -La revue El Djeich a évoqué, dans son éditorial, les mesures prises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dont la dissolution de l’APN, le remaniement du gouvernement et la promotion de 10 circonscriptions administratives au Sud. À cela s’ajoutent la grâce présidentielle accordée à des détenus et l’édification d’une «nouvelle Algérie, forte, sans corruption ni haine». L’éditorial a relevé que ces mesures n’ont pas été du goût des professionnels de la désinformation, qu’ils soient des Etats, gangs ou individus. ………………………………………. Au niveau international, l’éditorial a affirmé que les positions constantes de l’Algérie sur les questions régionales et internationales embarrasse de nombreuses parties qui avaient mobilisé leurs pions et leurs médias dans une vaine tentative d’atténuer le choc et de sauver la face, en essayant de jeter le discret sur les positions immuables de l’Algérie. ……………………………………………. La revue est revenue sur la réalité de «Madania machi aâskaria». Evoquant les étapes des marches populaires, il est indiqué que l’Algérie est la cible d’une guerre électronique concentrée. «Les ennemis de l’Algérie n’avaient pas trouvé à leur goût ces magnifiques images de cohésion traduisant le lien qui unit le citoyen au djoundi, et les puissants slogans scandant «Chaâb-djeïch, khaoua khaoua» Et d’ajouter : «Ils se mirent alors à investir dans le Hirak de façon malveillante, à travers une guerre électronique concentrée et sordide qui cible les hommes constituant le secret de la force de l’Algérie et le lien de la cohésion particulière entre l’armée et la Nation.» Le nombre de pages Facebook gérées à partir du Maroc, en vue d’attaquer l’Algérie et son armée, atteint plus de 500, révèle El Djeich, et en France, environ 150 et de l’entité sioniste, quelque 20 pages. Ces mêmes pages font la promotion de publications d’autres pages qui attaquent le pouvoir et l’armée. ……………………………. El Djeich affirme que l’ANP a protégé et accompagné le Hirak avec un professionnalisme remarquable et continue de contribuer à l’édification d’une Algérie nouvelle.