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Culture (et Religion)

Journe du Dimanche 13/04/2020

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-Après le Booker Prize du roman en langue arabe décerné à l’auteur Abdelouahab Aïssaoui, c’est le jeune réalisateur Abderrahmane Harrat qui rafle, ce 13 avril, le premier prix du concours Al Jazeera documentaire du court métrage, pour son film Jamila fi zaman el-hirak. Réalisé cette année, ce petit bijou de 7 min. est déchirant et révoltant à la fois, car il dresse le tableau d’une frange de la société complètement oubliée de tous, à savoir les sans-abri. Le réalisateur a posé sa caméra face à Jamila, une sans-abri de la ville de Annaba (son seul refuge est la vieille ville, dans le quartier de la place d’Armes où elle a élu domicile) ayant retrouvé espoir et confiance grâce à la “révolution du sourire”, qui donne la parole à tous. Ce premier concours d’Al Jazeera documentaire du court métrage a pour but de “découvrir” et d’“encourager” les jeunes réalisateurs arabes. Pour cette édition, 400 cinéastes d’une trentaine de pays y ont participé. Le premier prix est doté d’une somme de 3000 dollars, le deuxième de 2000 dollars et le troisième prix de 1000 dollars. Originaire de Annaba, Abderrahmane Harrat est infirmier. Depuis son entrée dans le monde cinématographique, il exerce comme chargé de l’audiovisuel au CHU de sa ville. Il a à son actif le long métrage L’Amour du diable et le court métrage Désolé (primé au 2e Festival international de Annaba du film méditerranéen).