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Culture (et Religion)
Journe du Dimanche 24/08/2020 |
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-Les membres de la troupe artistique du Front de la libération nationale (FLN) ont été honoré, mercredi à Alger, à l'occasion de la célébration de la journée nationale du Moudjahid et du double anniversaire (20 août 1955/1956).
Présidée par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, cette cérémonie s'est déroulée en présence du ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd, au niveau du Palais de la Culture, Moufdi Zakaria.
A cette occasion, certains membres de la troupe artistique du FLN, qui a été créé en 1957 par l'artiste, feu Mustapha Kateb, ont été honorés, notamment Bastandji, dit Tahar Lamiri, le compositeur Musptapha Sahnoun, Boulifa Mohamed El Hadi, Said Sayah, Safia Kouaci et Halima Zerkaoui...................................................................
--Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria a abrité une cérémonie dédiée au patrimoine immatériel algérien, en présence du Premier ministre Abdelaziz Djerad, de la ministre Malika Bendouda et de nombreux diplomates et ambassadeurs. Dans son discours inaugural, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a réitéré la nécessite de conférer à la culture un rôle de levier économique et de permettre aux artistes et aux porteurs de projets culturels d’y contribuer.
“Nous mettrons tout en œuvre afin que l’homme de culture ait une place importante dans le processus de changement que nous ambitionnons”, a-t-il lancé. Et d’ajouter : “La culture dépasse le divertissement. Elle aura un rôle primordial dans la réforme économique comme tout autre secteur sensible. Nous la considérons comme source de grandes richesses, surtout que l’Algérie possède de grandes potentialités dans ce secteur, en témoigne notre patrimoine matériel et immatériel.”
Concrètement, le chef de l’Exécutif veut impliquer les artistes et les partenaires sociaux dans l’édification d’une économie culturelle par la mise en valeur des “trésors patrimoniaux” que recèle notre pays. “Nous entendons bien exploiter nos trésors culturels et patrimoniaux, les espaces et le produit culturel afin d’en faire un secteur productif qui contribuera à la relance économique.
Pour ce faire, nous comptons sur l’expérience et l’ambition de nos artistes, des intellectuels et des porteurs de projets culturels comme partenaires.” Slimane Hachi, directeur du Centre régional d’Alger pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique, a exposé à l’assistance les sept éléments inscrits au patrimoine immatériel de l’Humanité dont font partie l’Ahellil du Gourara, l’Imzad, le Raqb des Ouled Sidi-Chikh, Kiyaline el ma (les mesureurs d’eau des foggaras), la Sbeiba, ou encore le Sboue de Timimoun.
Aussi, a été diffusé un film-documentaire consacré à Ouled Sidi Cheikh d’El-Bayadh qui retrace l’histoire et les coutumes de cette cérémonie ancestrale à consonance spirituelle qui se tient chaque année pendant trois jours dans la commune de Labiodh Sidi Cheikh (110 km au sud d’El-Bayadh).
Par ailleurs, sept personnalités des arts et des lettes ont été distinguées pour leurs travaux ou leurs parcours respectifs, à l’instar de Sid Ahmed Agoumi, Bachir-Yelles Chaouche, Meriem Wafa, Sid Ahmed Karzabi, Nadia Talbi et Chagrouni Driss. Seul manquait à l’appel Athmane Ariouet, annoncé avant la cérémonie comme l’une des personnalités devant être honoré pour l’ensemble de sa carrière.
Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria abritait également une exposition de costumes traditionnels algériens, dans le cadre de la manifestation “Mon costume, ma mémoire, ma culture”, qui se tient jusqu’au 8 septembre prochain. Le 1er novembre, date-anniversaire du déclenchement de la guerre d’Indépendance, se tiendra une autre cérémonie à laquelle assisteront de nombreux artistes et intellectuels algériens.
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