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Culture (et Religion)

Journée du Mardi 01/05/2024

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-Une affluence considérable de visiteurs est enregistrée à la 4e édition du Salon national du livre "Hassiba Ben Bouali" ouverte, mercredi, au Centre culturel islamique (CCI) de Chlef, a-t-on constaté. Cet événement culturel, marqué par la participation d’une vingtaine de maisons d'édition de différentes wilayas, a attiré de nombreux amoureux du livre de tous les âges alléchés par la diversité et la richesse des ouvrages exposés. "Ce Salon national attire annuellement un nombre de plus en plus croissant de visiteurs, et nous œuvrons à le satisfaire en exposant à chaque fois davantage d’ouvrages adaptés à tous les goûts et à tous les âges, dont les enfants, en vue de contribuer à l’animation de la scène culturelle locale", a indiqué, Ali Laïb, directeur des éditions "Les Presses du Chélif", organisatrice de la manifestation. Le comité d'organisation a lancé des invitations à plus de 80 écrivains pour l’animation de conférences sur la littérature et les langues, en plus de ventes dédicaces de livres, a-t-il ajouté. Participant pour la 3e fois à ce Salon, l'écrivain Slimane Cherifi de Mascara a souligné le "rôle et l'importance" de ce type d’événements culturels, dans le "soutien de l'écriture et la préservation de la place du livre, parallèlement à l’instauration de ponts de communication et d’échange culturel entre les wilayas"........................................................... - Le long-métrage « Matria », du réalisateur espagnol Alvaro Gago a remporté le grand prix, la « Gazelle d’Or », du 4ème Festival du film méditerranéen d’Annaba, clôturé mardi soir dans un théâtre régional Azzdine-Medjoubi plein à craquer, en présence, également, de cinéastes arabes et d’autres venus de pays entourant le bassin méditerranéen. « Matria », qui met en vedette Maria Vazquez, traite d’un thème éminemment social à travers l’histoire d’une mère vivant, à la suite de son licenciement de l’usine où elle était salariée, dans des conditions sociales très difficiles, et se trouve contrainte d’enchaîner les petits boulots pour assurer l’avenir de sa fille. Le film donne une image très forte de ces femmes résilientes, inébranlables, faisant face avec courage et détermination aux circonstances difficiles. L’actrice principale, Maria Vazquez, a d’ailleurs remporté le prix de la meilleure interprétation féminine. Le prix de meilleure interprétation masculine est revenu à l’acteur palestinien Saleh Bakri pour son rôle dans le film « The teacher » (L’enseignant), œuvre de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi, narrant l’histoire d’un enseignant palestinien qui veut mettre ses élèves en sécurité grâce à la science, tout en leur apprenant à ne pas baisser l’échine devant l’occupant sioniste. Le prix du meilleur scénario a été décerné, dans la catégorie des longs-métrages, au film « Rosinante », du turc Baran Gündüzalp, tandis que le prix du jury est revenu au film algérien « Frantz Fanon », réalisé par Abdelnour Zahzah. Dans la catégorie du film documentaire, le 1er prix est allé au film Italien « Sarura » de Nicola Zambelli, tandis que le prix du meilleur court-métrage a été attribué au film palestinien « Sokrania 59 » réalisé par Abdallah Al Khatib. La quatrième édition du Festival du film méditerranéen d’Annaba a également été marquée par la remise d’un prix du public dédié au regretté réalisateur algérien Amar Laskri, décerné, à la suite d’un vote des étudiants de l’Ecole supérieure de gestion d’Annaba où ont été projetés des films algériens, au film « Tayara Safra » (l’avion jaune), réalisé par Hadjer Sebata. La cérémonie de clôture de la 4ème édition du Festival du film méditerranéen d’Annaba a été marquée par un hommage rendu, en leur présence, à des personnalités artistiques du monde du 7ème art cinéma, en l’occurrence Fathi Haddaoui, de Tunisie, Mostafa Shaaban, d’Egypte, Sherine Abdel Wahhab, d’Egypte également, et le cinéaste algérien Merzak Allouache. La soirée de clôture du festival, ouverte par des morceaux interprétés par l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger et une performance lyrique du chanteur Kamel Bennani, a donné lieu à la projection d’un film intitulé « Deux jours », du réalisateur syrien Bassel Al Khatib avec, pour principal acteur, le célèbre Duraid Lahham. Six jours durant, du 24 au 30 avril, la ville d’Annaba a vécu au rythme du 7ème art, le public cinéphile de « La Coquette » n’ayant pas laissé s’échapper l’occasion de voir 70 films produits dans 18 pays du pourtour méditerranéen.