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Culture (et Religion)

Journée du Lundi 30/04/2024

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-Rappelant la souffrance des tirailleurs Sénégalais et leur rôle dans l’histoire française, le film « Camp de Thiaroye » avait été interdit de diffusion en France à sa sortie, en 1988. Lors de la 77e édition du Festival de Cannes, sa version restaurée sera diffusée. En France, durant le Festival de Cannes, qui se tiendra du 14 au 25 mai, le film « Camp de Thiaroye » des réalisateurs sénégalais Ousmane Sembene et Thierno Faty Sow sera diffusé dans la catégorie Cannes Classics. Créée pour rendre hommage à d’anciens films marquants de l’industrie cinématographique, la sélection Cannes Classics a choisi de rendre hommage, cette année, à l’un des films africains les plus marquants de son époque. Interdit de diffusion à sa sortie en France, en 1988, Camp de Thiaroye raconte le massacre de tirailleurs sénégalais durant l’année 1944. De retour de la deuxième Guerre mondiale, ces soldats ont été massacrés sur ordres d’officiers français après avoir réclamé des indemnités. Produit par le Sénégal, la Tunisie et l’Algérie en 1988, le film a été restauré par « The Film Foundation » ainsi que plusieurs partenaires. Le choix de Camp de Thiaroye vient masquer une quasi absence du cinéma africain à cette édition du Festival de Cannes. En effet, aucun film du continent ne fait partie de la sélection officielle. Les deux films africains annoncés pour le moment se trouvent dans la section « Un certain regard » qui récompense des cinéastes encore inconnus mais ayant réalisé des films audacieux. Cette année, on y retrouve la zambienne Rungano Nyoni avec « On Becoming a Guinea Fowl », ainsi que le film « The Village Next Paradise » du réalisateur somalien Mo Harawe. ........................................................................ -Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a appelé, ce mardi à Alger, à promouvoir l'information culturelle dans tous les médias nationaux et à développer la formation dans ce domaine en lui accordant davantage d'intérêt, d'autant qu'il s'agit d'une matière médiatique importante. S'exprimant lors d'une conférence intitulée "Médias et culture: approches et stratégies", initiée par le ministère de la Communication, M. Laagab a souligné l'importance de l'information culturelle et les moyens de la développer à la lumière de la richesse de la scène culturelle nationale. Le ministre a, également, précisé que son département ministériel réfléchissait à l'organisation de sessions de formation au profit des journalistes intéressés par les affaires culturelles, rappelant les sessions organisées récemment au profit de journalistes de divers spécialisations, notamment sportifs. Cette formation dédiée aux journalistes des rubriques culturelles et encadrée par des professionnels et des acteurs spécialisés, abordera différents axes liés à cette spécialité médiatique, a-t-il ajouté. Cette conférence a vu la participation de l'écrivain et romancier, Amine Zaoui, du journaliste, traducteur et dramaturge, Hmida Ayachi, et du journaliste et écrivain en sociologie Mohamed Belhi, ainsi que de représentants et des directeurs de médias nationaux, des intellectuels et des personnalités des domaines culturel et médiatique. Dans ce cadre, Amine Zaoui a évoqué son expérience dans le domaine médiatique, relevant que "les médias audiovisuels avaient contribué par le passé, à travers des programmes tels que +Jawahir+, diffusé sur les ondes de la Radio Algérienne, et +Akouas+ diffusé par la Télévision algérienne, à la création de symboles culturels", ainsi qu'à la promotion de la diversité culturelle locale. De son côté, Hmida Layachi, a estimé que l'information culturelle "a promu par le passé une image positive de l'Algérie dans le monde, ainsi que sa culture locale", rappelant à cet égard le festival culturel panafricain de 1969. Mohamed Balhi a insisté, pour sa part, sur "l'importance de l'information culturelle et de son rôle majeur dans la promotion d'une image positive sur l'Algérie comme c'était le cas par le passé", citant à titre d'exemple, le cinéma algérien qui a promu une image positive de l'Algérie à travers plusieurs films tels que celui de Mohamed Lakhdar-Hamina "Chroniques des années de braise" qui a remporté la Palme d'or au festival de Cannes en 1975. La conférence a vu également des interventions d'intellectuels, d'écrivains et de journalistes, ayant évoqué la nécessité de l'investissement dans les industries culturelles et la création de programmes culturels spécialisés, ainsi que la mise en place de stratégies et d'approches pour relancer l'information culturelle............................................................. - La 6e édition du Festival international du rire "Algé’Rire" s’est ouverte mardi soir à Alger, avec une cérémonie animée par des humoristes algériens et étrangers du stand-up comique, devant un public nombreux. Installé dans la grande cour intérieure du Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, où le 6e Festival "Algé’Rire" a élu domicile jusqu’au 3 mai, Ce gala d’ouverture a connu l’entrée en scène d’une quinzaine d’humoristes, chacun ayant rendu une prestation de 15 mn en moyenne, dans des atmosphères de grands soirs, créées par une scénographie des plus concluantes, avec un éclairage vif aux couleurs variées et les sonorités lourdes de la music techno au groove et aux cadences dansantes qui fusaient des platines du "DJ Sebaa". Les humoristes, Mahé (Maheddine), Malik Belkhodja, Rym, Ayoub Kheireddine Marceau, Nadège, Félix Dhjan, Reda Seddiki, Khalifa BMK, Flora Amara, Ilyès Djadel, Kamel Abdat et Abdelkader Secteur, se sont succédé sur scène, durant près de trois heures de temps, dans de courtes prestations, durant lesquelles différents sujets tirés de leurs quotidiens, en pays d’origine ou en exil, ont été abordés dans le rire et la dérision. Une belle démonstration chorégraphique signée Habib Tata, a d’abord réuni, les Breakdancers, Mounir, Réda, Ayoub et Anwar, donnant de l’élan aux faiseurs de joie et de bien-être, brillamment introduits par le talentueux Farid Chamekh, un autre humoriste à l’animation. Organisé depuis 2013 par l’agence créatrice et productrice d’événements, "Broshing Events", qui a choisi pour cette année le slogan de, "100% rire ensemble", avec, entre autres objectifs de "faire rayonner l'humour algérien et africain", le Festival international du rire "Algé'Rire" est organisé sous le parrainage du ministère de la Culture et des Arts, en partenariat avec le Palais de la Culture Moufdi-Zakaria.