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Communication ( et Presse)

Journée du Mardi 22/01/2020

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- Comme promis, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu (durant plus de trois heures) , , huit directeurs de médias publics et privés, à savoir les chaînes El Bilad et El Hayet et les quotidiens El Moudjahid, El Khabar, Echourouk El Yawmi, le Soir d’Algérie et le Quotidien d’Oran. Abdelmadjid Tebboune avait déclaré, lors de son investiture, être «favorable à une liberté de la presse sans limites, à condition de respecter l’honneur des gens et de s’éloigner de l’injure et de la diffamation». Il s’était également engagé à «organiser des rencontres périodiques avec les médias pour éclairer régulièrement l’opinion publique nationale sur les questions de l’heure au double plan interne et externe». «C’est une première dans l’activité présidentielle», estime le rédacteur en chef de la chaîne Echourouk News. Hamza Bekaï se félicite de «voir le premier magistrat du pays recevoir les responsables de la presse». Ce qui est, selon lui, synonyme de «la bonne volonté du pouvoir d’instaurer un dialogue permanent avec les médias qui pourront, à cette occasion, soulever leurs revendications dont les subventions, la publicité et la liberté de la presse». Il est important de garder à l’esprit, rappelle Bekaï, que «les médias ont joué un grand rôle dans la phase décisive que le pays a traversée. Ils ont soutenu l’Etat-nation quelle que soit leur ligne éditoriale». «Ce qui a sensiblement contribué à la stabilité du pays», a-t-il ajouté. Partant de ce constat, il est inconcevable, estime-t-il, de «laisser ce secteur à l’écart». «Les médias ont besoin de bénéficier d’un intérêt particulier de la part des pouvoirs publics pour assurer leur développement». Bekaï appelle dans ce cadre à la révision de «la loi organique sur la presse pour pouvoir mieux informer l’opinion publique». Cette rencontre pourrait, espère-t-il, «constituer un point de départ positif pour lever toutes les contraintes qui entravent le travail du journaliste et permettre à ce secteur d’évoluer et ne pas se laisser dépasser par le rythme accéléré de la presse à travers le monde». Le directeur général du quotidien Echaâb estime que «cette initiative capitale vient confirmer la volonté du Président d’aller jusqu’au bout de ses engagements». De l’avis de Benbella Fnidès, «Tebboune veut un dialogue inclusif, y compris avec le hirak si celui-ci arrive à faire émerger des représentants». «Cet engagement s’est, d’ailleurs, concrétisé avec la formation du gouvernement qui a été ouvert à toutes les compétences nationales, toutes tendances confondues. Cette composition est la mieux pour l’Algérie dans la situation actuelle», fait-il remarquer. Tebboune avait, poursuit-il, «promis de faire du secteur de la communication une priorité. Cette stratégie s’explique par la rude concurrence des médias étrangers, la persistance des conflits régionaux, ainsi que l’ampleur des réseaux sociaux qui ne répondent à aucune charte d’éthique et de professionnalisme». Les réseaux sociaux distillent, d’après lui, «un vaste discours de haine et de fake news, d’où l’importance de mettre de l’ordre dans ce secteur pour arriver à une presse forte. Car le pluralisme de l’information a besoin d’un dénominateur commun qui est le professionnalisme». Selon le DG d’Echaâb, «les médias ne doivent pas dans l’exercice de leur fonction constituer des espaces pour la promotion de l’injure et de la diffamation. La presse doit être une partie importante dans le changement et l’Algérie nouvelle prônée par le président de la République»................................... Voir texte intégral in Communication/ Points de vue et opinions I et II .