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Communication ( et Presse)

Journée du Dimanche 14/12/2020

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- L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a relevé avec "désolation", que certains médias ne respectent pas les "exigences des bonnes moeurs et de l'éthique de la profession", a indiqué dimanche un communiqué de l'ARAV. L'ARAV relève que " certains médias et leurs journalistes débattent de thèmes et contenus qui sont, le moins qu'on puisse dire, contraires aux bonnes moeurs, aux valeurs humaines et à l'éthique professionnelle". A ce propos, l'ARAV affirme avoir suivi la bande-annonce du programme de l'émission "Ma waraa el djoudrane" (Derrière les murs), qui devait être diffusée mercredi dernier à 21:00 sur la chaîne Ennahar TV. L'animatrice avait accueilli sur le plateau, une personne "connue pour s'adonner au charlatanisme et à la mystification et qui prétend même guérir la sorcellerie, la possession démoniaque et diverses maladies organiques et psychologiques", indique l'ARAV dans le communiqué. Cette personne "s'est livrée à des scènes très répugnantes, dont le but est de faire dans le sensationnel, faire monter l'audimat et assurer le gain facile, au détriment du droit du téléspectateur à des émissions de qualité qui diffusent les bonnes moeurs et contribuent au développement et au progrès de la société", a estimé l'ARAV. Suite à quoi, l'ARA affirme qu'elle avait convoqué le premier responsable à la chaîne, à l'effet de le mettre en garde contre les répercussions qui découleront de la diffusion de cette émission et indique que la direction de la même chaîne, "avait assuré qu'elle ne procédera pas à sa diffusion, en réponse au rappel à la mise en garde de l'ARAV". L'Autorité de régulation de l'audio-visuel qui tient à souligner " son attachement à la nécessité de promouvoir le contenu médiatique", réitère par là même, "son refus catégorique de toute production médiatique qui consacre de tels contenus, fait la promotion de l'ignorance, fait fi de la Science et porte atteinte à l'image de l'Information en particulier et du pays en général"……………………………………………………………………………………. -Il "reste à un niveau historiquement haut". Le nombre de journalistes détenus à travers le monde s'élevait à 387 fin 2020, un chiffre quasi stable sur un an, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) publié lundi 14 décembre. Comme en 2019, où l'ONG avait recensé 389 journalistes emprisonnés pour avoir exercé leur métier, cinq pays concentrent plus de la moitié d'entre eux (61%). La Chine reste ainsi en tête avec 117 journalistes (professionnels ou non) détenus, devant l'Egypte (30), l'Arabie saoudite (34), le Vietnam (28) et la Syrie (27). Arrestations liées la crise sanitaire Les femmes, "de plus en plus nombreuses dans la profession, ne sont pas épargnées", dénonce le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, cité dans un communiqué. D'après le rapport, 42 d'entre elles "sont actuellement privées de liberté", contre 31 en 2019 (+35%). Au total, 17 ont "été jetées derrière les barreaux" au cours de l'année, dont quatre en Biélorussie, centre d'"une répression sans précédent depuis" la réélection jugée frauduleuse d'Alexandre Loukachenko. Autre évolution notable : l'augmentation des arrestations liées la crise sanitaire, avec 14 journalistes "toujours sous les verrous" en raison de leur suivi de la pandémie, dont sept en Chine. RSF, qui a lancé en mars l'Observatoire 19, dédié à la question, a enregistré "plus de 300 incidents directement liés à la couverture journalistique de la crise sanitaire" entre février et fin novembre, impliquant près de 450 journalistes. Par ailleurs, "au moins 54 journalistes sont actuellement détenus en otages" en Syrie, au Yémen, et en Irak, leur nombre ayant baissé de 5% en un an. L'ONG recense en outre quatre journalistes portés disparus en 2020, alors qu'aucun nouveau cas de disparition n'avait été enregistré en 2019. Ils sont originaires du Moyen-Orient, d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine. .