Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Communication ( et Presse)

Mois du 11/2020

<< novembre 2020 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
31 1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 1 2 3 4



  • 28-11-2020
    PRECISION : Une grande confusion s’est développée dans la presse à propos de l’état de santé du président Abdelmadjid Tebboune. L’agence russe Russia Today a publié une information à ce propos, citant comme source Abdelhafid Allahoum, conseiller du chef de l’Etat pour les Affaires extérieures. Advertisements Or, l’intéressé affirme qu’il n’a jamais parlé à Russia Today, d’autant plus que la communication n’est pas de son ressort. Trop de rumeurs ont circulé sur la santé du Président. Selon une source digne de foi, il serait complètement guéri. Il serait encore retenu en Allemagne pour des séances de remise en forme et il sera de retour au pays dans quelques jours.
  • 26-11-2020
    -Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé, jeudi, que «des changements profonds» avaient été amorcés dans le secteur de la Communication et la profession de la presse, en adéquation avec les différentes évolutions, et ce à travers l’ouverture de chantiers de réforme comportant les aspects juridique et organisationnel. S’exprimant lors d’un entretien accordé au site «Algérie1», le ministre a déclaré qu’il s'était engagé à opérer «des changements profonds dans le secteur de la communication et de la presse en adéquation avec les évolutions de l’heure et ce, en concrétisation de la politique de soutien qu’accorde M. le Président de la République au secteur et à la profession». Cette opération a été amorcée suivant «un programme de travail horizontal» qui repose essentiellement sur «l’inventaire, l’évaluation de la situation et l’ouverture de chantiers de réforme portant sur les aspects juridique et organisationnel régissant le secteur», a fait savoir M. Belhimer, soulignant l’existence «d’une avancée dans l’élaboration des nouveaux textes et projets juridiques à caractère prioritaire». A cet effet, le Gouvernement avait adopté récemment «le projet de décret exécutif élaboré par le ministère de la Communication concernant l’activité de la presse en ligne, d’autant que les dispositions de ce décret seront appliquées directement après sa publication au Journal officiel». Le ministère, poursuit le ministre, «est en passe d’élaborer le projet de décret exécutif régissant l’activité des agences de communication ainsi que le projet d’arrêté portant appel à candidature pour l’ouverture de services audiovisuels de droit algérien, diffusés via le satellite algérien ALCOM SAT-1». Concernant le dossier de la publicité publique, M. Belhimer a rappelé que le ministère de la Communication «est en passe d'élaborer un projet de loi relatif à la publicité visant la régulation et l'encadrement des différents aspects de cette activité», relevant «la mise en place de 15 critères objectifs pour bénéficier de la publicité publique. Ces critères devront être mis en œuvre à partir de janvier 2021». Ce projet de loi «n'établit aucune distinction entre la publicité publique et privée. Les deux types de publicité devront être soumis aux mêmes conditions et réglementations juridiques et professionnelles, notamment celles ayant trait à l'impératif respect des constantes de la nation, des particularités de la famille algérienne et des droits de l'enfant dans les spots publicitaires», a souligné le ministre. Concernant les lois relatives aux activités des chaînes de télévision privées, M. Belhimer a expliqué que «la loi relative à l'activité audiovisuelle prévoit dans son article 19 que les candidats éligibles à la création de services de communication audiovisuelle doivent répondre à huit conditions dont, entre autres, le fait que les actionnaires doivent justifier l'origine des fonds investis et la présence de journalistes professionnels et des personnes professionnelles parmi les actionnaires». S'agissant du nouveau Coronavirus, le ministre a souligné que «l'Algérie a pris des mesures anticipatives depuis la détection des premiers cas de contamination», rappelant, dans ce cadre, que le gouvernement avait «promulgué plusieurs décrets et mis en place des mesures pratiques dont le décret exécutif n° 20-69 du 21 mars 2020 relatif aux mesures de prévention et de lutte contre la propagation du Coronavirus (Covid-19)». En application de ce décret, «il a été mis en congé exceptionnel rémunéré, pour la période prévue à l’article 2 du même décret, au moins 50 % des effectifs de chaque institution et administration publique». Affirmant que les efforts de l'Etat se poursuivent régulièrement pour endiguer la pandémie Covid-19, le ministre a rappelé le plan d'action d'urgence mis en place lors de la réunion du gouvernement tenue début de novembre 2020, lequel s'articule autour de trois (03) axes, à savoir «le renforcement des mesures de prévention dans ses volets sanitaire et sécuritaire, une stratégie de communication plus efficiente et une sensibilisation plus forte envers les citoyens et l'application rigoureuse des mesures coercitives réglementaires». Outre les mesures prises par le Gouvernement pour réduire les séquelles de la pandémie, nous «espérons que le citoyen fasse preuve de sagesse notamment en ce qui concerne le respect des gestes barrières dans les lieux où le risque de contamination est plus élevé dont les moyens de transport, les locaux et les espaces publics». A une question sur le vaccin anti-covid, le ministre a indiqué que «ce dernier est tributaire des laboratoires qui se livrent à une course pour mettre au point ce vaccin et le commercialiser», ajoutant qu' «en dépit de cette rude concurrence, aucun pays n'a réussi, jusqu'à présent, à trouver le vaccin».
  • 25-11-2020
    -Décret exécutif n° 20-332 du 6 Rabie Ethani 1442 correspondant au 22 novembre 2020 fixant les modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne et la diffusion de mise au point ou rectification sur le site électronique (Joradp n°70 en date du 25 novembre 2020. Selon le décret, il est entendu par l’activité d’information en ligne, « tout service de communication écrite en ligne au sens de l’article 67 de la loi organique 12-05 du 12 janvier 2012, et tout service de communication audiovisuelle en ligne (Web TV et Web Radio) au sens de l’article 69 de la loi organique 12-05 du 12 janvier 2012 ». Le texte de loi stipule que « l’activité d’information en ligne ne constitue pas un outil de promotion ou un accessoire d’une activité industrielle ou commerciale », ajoutant que « dans tous les cas, ne peuvent être reconnus comme un service d’information en ligne, les services de communication au public en ligne dont l’objet principal est la diffusion de messages publicitaires ou d’annonces, sous quelque forme que ce soit ». Il est précisé que l’activité d’information en ligne est exercée par toute personne physique de nationalité algérienne ou personne morale de droit algérien dont le capital est détenu par des personnes physiques ou morales de nationalité algérienne. Le directeur responsable de l’organe d’information en ligne doit être détenteur d’un diplôme universitaire ou d’un diplôme reconnu équivalent, avoir une expérience de trois (3) années dans le domaine de l’information, être de nationalité algérienne, jouir de ses droits civils, n’avoir pas fait l’objet de condamnation pour crimes de diffamation, d’injure, d’insulte, d’outrage, de discrimination ou de haine et l’incitation à ces crimes. Le décret précise que l’activité d’information en ligne est soumise à la publication à travers un site électronique, dont l’hébergement est exclusivement domicilié, physiquement et logiquement en Algérie, avec une extension du nom de domaine « .dz ». L’article 7 stipule que l’entreprise détentrice de l’organe d’information en ligne est tenu de déclarer et de justifier l’origine des fonds constituant le capital social et ceux nécessaires à sa gestion, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. « Tout organe de presse en ligne bénéficiant d’une aide matérielle de quelque nature qu’elle soit doit être lié organiquement à l’organisme donateur, il faut faire mention de cette relation. L’aide matérielle directe et indirecte de toute partie étrangère, est interdite », ajoute le décret. Une même personne physique ou morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger plus d’un organe d’information générale en ligne, relève le texte de loi, qui précise qu’une même personne physique ou morale de droit algérien ne peut être actionnaire dans plus d’un organe d’information générale en ligne. L’article 10 de ladite loi énonce que tout organe d’information en ligne est tenu de publier en permanence sur son site électronique, les mentions qui doivent contenir les nom, prénoms et l’adresse du directeur responsable de l’organe d’information en ligne, l’adresse du siège social et la raison sociale de l’entreprise détentrice de l’organe d’information en ligne, le numéro d’enregistrement, le numéro de téléphone et l’adresse électronique de l’organe d’information en ligne ainsi que l’hébergeur. L’organe d’information en ligne est tenu d’employer, à titre permanent, au moins, un journaliste professionnel, note le texte de loi, qui souligne que le directeur responsable de l’organe d’information en ligne doit adapter son offre et fournir aux internautes, des espaces de contribution modérés, à travers une procédure électronique facilement reconnaissable, directement accessible et disponible en permanence. Le directeur responsable de l’organe d’information en ligne est tenu de prendre les mesures et les moyens appropriés de lutte contre les contenus illicites, notamment tout contenu comportant une incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination à raison de l’origine régionale, d’une prétendue race, de la religion ou de l’opinion politique ou idéologique ou genre. Dans son chapitre relatif au droit de réponse et droit de rectification, il est stipulé que toute personne physique ou morale qui est citée nominativement ou désignée implicitement dans un contenu d’information en ligne dispose, soit du droit de rectification, au titre de l’article 100, soit du droit de réponse, au titre de l’article 101 de la loi organique 12-05 du 12 janvier 2012 relative à l’information. Le directeur responsable d’un organe de presse en ligne est tenu de publier sur son site toute mise au point ou rectification immédiatement après avoir été saisi par la personne ou l’instance concernée, énonce le texte de loi, qui ajoute qu’il est tenu de publier gratuitement et dans des conditions techniques efficientes toute rectification ou réponse. Les personnes physiques ou morales exerçant une activité d’information en ligne sont tenues de se conformer aux dispositions du présent décret dans un délai de douze (12) mois, à compter de la publication du présent décret au Journal officiel, conclut le texte de loi.
  • 23-11-2020
    -Le juge du tribunal de première instance d’Annaba a statué ce lundi en demandant une enquête complémentaire dans l’affaire de "diffamation" contre le quotidien d’expression française El Watan. L’enquête complémentaire portera sur la détermination de certains aspects juridiques relatifs à la représentation du quotidien El Watan dans l’affaire et à la détermination de l’identité de l’auteur de l’article paru dans ce journal sur fond duquel l’affaire de diffamation contre le journal a été engagée, a précisé la source judiciaire. Le parquet avait requis le 9 novembre passé une peine de trois mois de prison ferme et une amende de 50.000 DA contre le directeur de publication du quotidien El Watan et une autre amende de 250.000 DA contre la personne morale du même quotidien. Le quotidien El Watan est poursuivi pour diffamation par les nommés Ahmed Gaïd B. et Ahmed Gaïd A. (fils du général de corps d’armée décédé Ahmed Gaid Salah ) qui résident à Annaba sur fond d’un article publié dans ce quotidien.
  • 21-11-2020
    -Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a annoncé,ce samedi, que son département avait entamé la mise en œuvre d’un programme d’action reposant essentiellement sur la révision des cadres juridiques régissant le secteur, notamment la loi organique de l’information, la loi sur l’audiovisuel et la généralisation de la numérisation du secteur. Dans un entretien diffusé sur le site électronique «Inter News», le ministre a fait savoir que son département avait lancé la mise en œuvre de ce programme, à travers des activités et des rencontres, dont l’organisation d’ateliers thématiques, sauf que ces activités ont été reportées, en raison de la conjoncture sanitaire due à la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus. «Nous tentons de trouver des formules alternatives pour poursuivre les réformes», a-t-il dit. «Il faut prendre en considération que les réformes arrêtées par le ministère de la Communication dépendent désormais de la révision de la Constitution et de ce qui en découlera comme lois organiques et lois ordinaires», considère A. Belhimer. Pour ce qui est de la carte de presse professionnelle, le ministre a précisé que cela exige l’élaboration d’un arrêté portant création d'une commission provisoire chargée de l’attribution de la carte et l’organisation d’élections pour l’installation d’une commission permanente chargée de l’attribution de la carte de presse professionnelle. À une question sur les lois régissant le secteur et «le retard» dans la publication du cahier des charges de l’audiovisuel, le ministre a précisé que les textes régissant l’audiovisuel «existent», rappelant qu’ils ont été publiés en 2016. Le ministre a rappelé, à ce propos, le décret exécutif 16-220 du 11 août 2016 fixant les conditions et les modalités de mise en œuvre de l'appel à candidature pour l'octroi de l'autorisation de création d'un service de communication audiovisuelle thématique, ainsi que le décret exécutif 16-222 du 11 août 2016 portant cahier des charges générales fixant les règles imposables à tout service de diffusion télévisuelle ou de diffusion sonore. A. Belhimer a annoncé que le secteur de la Communication «a entrepris l’élaboration du projet de décret exécutif régissant l’activité des agences de communication, aussi bien que du projet d’arrêté portant appel à candidature pour l’ouverture de services audiovisuels de droit algérien, diffusés via le satellite algérien +ALCOM SAT1+». Concernant l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), qui a connu récemment un changement à sa tête, le ministre a précisé que «celle-ci n’est pas l’unique institution qui a connu ou qui va connaître un tel changement, tant dans le secteur de la Communication que dans d’autres secteurs et institutions», indiquant que «l’État demeure fort de ses institutions, d’autant que les efforts individuels se complètent», en ce sens qu'«investir dans toutes les contributions est à même de constituer des ajouts devant développer la performance de l’institution en permanence». Pour ce qui est de la révision des critères d’accès à la publicité publique pour les journaux nationaux, A. Belhimer a indiqué que «ces règles, au nombre de 15, fixant l’accès à la publicité publique pour les journaux qui remplissent ces conditions et ces critères objectifs, entreront en vigueur à partir de janvier 2021». Interrogé sur les retombées de la pandémie de coronavirus dans la vie publique, à l'instar de la suspension sine die du transport interwilayas et la situation de certains transporteurs privés, A. Belhimer a fait savoir que «les retombées de la Covid-19 sur les différents aspects de la vie, dont économique, sont malheureusement un dénominateur commun entre tous les pays du monde touchés par cette pandémie mortelle depuis neuf mois». Évoquant le Hirak populaire, le ministre a affirmé que «ce mouvement est issu du peuple qui a décidé de sortir dans des manifestations pacifiques exemplaires afin d'exprimer son refus des dépassements de l'ancien système envers toutes les catégories du peuple et contre un cinquième mandat d'un président incapable d'exercer ses prérogatives constitutionnelles». «Partant, l'Algérie nouvelle, sous la conduite du président de la République, a adopté le Hirak populaire, à travers sa constitutionnalisation et la prise en charge de ses revendications légitimes dans les 54 engagements contenus dans le programme du président de la République. Par conséquent, cette position et la réalité vécue mettent en échec les agendas de certaines parties hostiles à l'Algérie nouvelle, lesquelles prétendent, caressent le rêve ou manœuvrent pour faire durer ce qu'elles appellent le Hirak, afin d'appliquer des modèles concoctés dans les laboratoires du néolibéralisme sous couvert de nous +inculquer+ la démocratie», a soutenu le porte-parole du gouvernement.
  • 09-11-2020
    -Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué ce lundi que "l’ère de la tutelle sur l'information est révolue", assurant que toutes les activités des partis opposés au projet d’amendement constitutionnel soumis à référendum le 1er novembre "ont été couvertes par les médias publics" (voir synthèse in communication-gouvernement) .
  • 06-11-2020
    -CL’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) s’attelle à élaborer un protocole d’action avec les médias audiovisuels pour définir les normes des couvertures médiatiques des affaires d’enlèvement, a annoncé, jeudi 5/11 à Alger, un responsable de l’ARAV. Le représentant de l’ARAV à la réunion de la commission des Affaires juridiques et administratives et des libertés de l’APN, consacrée au débat du projet de loi sur la protection contre les crimes d’enlèvement, M. Ammar Bendjada a affirmé que l’instance était en phase de préparer un protocole d’action avec les médias audiovisuels pour « définir les normes et procédures à suivre dans la couverture médiatique des affaires d’enlèvement ». Le protocole insiste sur le rôle du procureur de la République à fournir aux journalistes les informations liées aux affaires d’enlèvement, à travers la tenue de conférences de presse, ce dernier étant « le seul habilité à fournir des informations sur les affaires d’enlèvement », ce qui permettra « d’éviter toute entrave au déroulement de l’enquête ou des investigations », ajoute l’intervenant. L’intervenant a préconisé de « réguler » l’utilisation de photographies lors de la couverture médiatique des crimes d’enlèvement, soulignant l’impératif de « placer la sécurité de la victime d’enlèvement au-dessus de tout autre considération et intérêt ». Il a également insisté sur l’importance d’assurer aux journalistes une « formation spécialisée » en matière de couverture médiatique des affaires d’enlèvement. Cependant, M. Bendjada a reconnu « la difficulté de contrôler les informations liées aux crimes d’enlèvement relayées via les réseaux sociaux, ce qui a amené l’Autorité à travailler en coordination avec le ministère de la Communication afin de lui permettre (ARAV) d’élargir ses prérogatives en matière de contrôle, une démarche qu’il a qualifiée de « grand défi exigeant la conjugaison de tous les efforts pour le relever « . Lors de cette réunion présidée par Abdelhamid Si Afif, les membres de la commission ont été unanimes à souligner le rôle « clé » des médias dans la prévention contre les crimes d’enlèvement, reconnaissant, néanmoins, qu’il s’agit d’une « arme à double tranchant ». « La communauté médiatique est également appelée à s’acquitter de son rôle selon des critères bien définis », a-t-il soutenu. Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Belkacem Zeghmati, avait affirmé, mardi, lors de la présentation du projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre les crimes d’enlèvement d’enfants devant la commission des Affaires juridiques de l’APN, que ledit texte prévoyait des peines durcies allant de la perpétuité à la peine capitale. M. Zeghmati a fait avoir que le projet de loi stipule que l’Etat se charge de la mise en place d’une stratégie nationale de prévention contre le crime d’enlèvement et de stratégies locales formulées et mises en œuvres par les organismes publics avec la participation de la société civile.
  • 05-11-2020
    -Le site d’informations Tout sur l’Algérie (TSA) a été condamné à plusieurs amendes par le tribunal de Sidi M’Hamed. Le Directeur du média, Abdelhamid Guemache, était accusé d’avoir publié « un document secret qui réglemente le réinvestissent du tiers des bénéfices réalisés par les entreprises », qui s’agissait d’un arrêté interministériel du 28 novembre 2016. Le journal en ligne a écopé de 500.000 dinars d’amende, son directeur de publication de 200.000 dinars et autant pour le journaliste ayant rédigé l’article, a-t-il annoncé à l’AFP. Le Procureur près le tribunal de Sidi M’Hamed a requis une peine d’un an de prison contre Abdelhamid Guemache. Ce dernier a déclaré à la même source que les amendes représentent « trop d’argent pour TSA qui subit depuis 2017 des blocages et des pressions en Algérie ». Le journal en ligne TSA était opposé à la Direction des grandes entreprises (DGE) du ministère des Finances. Celle-ci reproche à TSA la publication d’un article reprenant les dispositions d’un arrêté interministériel du 28 novembre 2016 « fixant les modalités d’application des dispositions des articles 2 et 51 de la loi de finances pour 2016, relatifs à l’obligation de réinvestissement de 30% de la part des bénéfices correspondant aux exonérations ou réductions d’impôts accordés dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement ». L’avocat du site d’informations, Me. Khaled Bourayou, a expliqué que « Le Directeur de publication de TSA a exhibé le document supposé être secret qui n’est autre qu’un arrêté interministériel du 28 novembre 2016 publié dans le journal officiel du 11/12/2016 ».
  • 02-11-2020
    -Trente-deux journalistes et collaborateurs de médias ont été tués depuis le début de l'année selon Reporters sans frontières (RSF), un chiffre en baisse par rapport à 2019 en raison de la crise sanitaire mais qui reste préoccupant, souligne l'ONG. A l'occasion lundi de la "Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes", RSF réitère sa demande auprès du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres de créer un poste de "représentant spécial pour la sécurité des journalistes". "Il reste un peu plus d'un an au secrétaire général pour agir et laisser un héritage significatif en matière de lutte contre l'impunité et de protection des journalistes. La désignation d'un membre de son équipe comme contact privilégié, seule action concrète qu'il ait mené pour l'instant, ce n'est pas suffisant", déplore le secrétaire général de l'ONG, Christophe Deloire, dans une tribune publiée lundi dans plusieurs médias. En 2019, 49 journalistes avaient été tués dans le monde, un chiffre en nette baisse par rapport à l'année d'avant, les zones de conflit ayant été moins meurtrières pour les journalistes car ces derniers s'y rendent de moins en moins, selon RSF. Si la baisse est encore plus marquée en 2020, avec pour l'instant 29 journalistes et trois collaborateurs de médias tués depuis le début de l'année, c'est parce qu'avec la crise sanitaire beaucoup de journalistes ne sont pas allés sur le terrain, souligne RSF, qui publiera son bilan définitif fin décembre, comme chaque année. "La période Covid a réellement changé la donne sur le terrain. Moins de journalistes ont été tués mais il y a eu plus de pressions et d'exactions contre les journalistes", note RSF. "Les menaces sont de plus en plus nuancées et beaucoup plus difficiles à combattre", constate Christophe Deloire. "Sur la dernière décennie, presque 1.000 journalistes ont été tués en lien avec leur travail, des crimes quasiment toujours impunis. Beaucoup de ces cas n'ont pas fait l'objet d'une véritable enquête et les coupables n'ont jamais eu à répondre de leurs actes", déplore-t-il, pointant le "manque de mécanismes internationaux efficaces". La Fédération internationale des journalistes (FIJ) lance de son côté une campagne mondiale "pour dénoncer ceux qui ordonnent les crimes contre les journalistes mais demeurent impunis, ainsi que pour exhorter les gouvernements à prendre des mesures urgentes afin d'en finir avec l'impunité et protéger la liberté de la presse", selon un communiqué. A noter que 80 journalistes ont été tués dans le monde en 2018
  • 01-11-2020
    -La scène médiatique s'est enrichie dernièrement par une nouvelle revue spécialisée intitulée "Echaab économie", publiée par le quotidien "Echaab". Le premier numéro de cette revue inclut plusieurs thèmes et entretiens avec des ministres et des responsables d'entreprises industrielles et financières, outre des contributions et des études relatives à la réalité économique nationale et internationale.