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Communication ( et Presse)

Journée du Lundi 20/10/2020

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-Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a soutenu, hier à Alger, qu'à la faveur des nouvelles dispositions contenues dans le projet de révision constitutionnelle, «l'Algérie ne pourra évoluer que dans le sens de la consécration de la liberté de la presse». Intervenant dans le cadre d'une rencontre initiée par l'organisation des nationale des journalistes sportifs ayant trait à la place de la presse dans la nouvelle Constitution, il fera savoir que les dispositions innovantes obéissent à l'objectif de promouvoir la liberté de la presse de façon à l'adapter aux normes universelles. «Le droit à une presse libre est au summum des droits», dira M. Belhimer en évoquant les conventions internationales et le rôle de l'Unesco. Dans l'Algérie nouvelle, «il n'y aura pas de liberté de la presse sans le pluralisme», indique le ministre expliquant que la Constitution 2020 incorpore dans l’article 54 de nouvelles dispositions visant à promouvoir la liberté d'entreprendre dans le secteur des médias, à consolider la liberté d'expression, à consacrer l'indépendance du journaliste et a élargir l'ouverture du champ médiatique. Toutefois, souligne encore M. Belhimer, la pratique apaisée des libertés ne peut être garantie sans le respect absolu de la caution juridique qu'il a qualifié de sacré. Tout en réitérant la nécessité de revoir le dispositif législatif régissant le secteur, il relèvera la nécessaire intervention de l'État en tant que régulateur dans le secteur des médias pour satisfaire les exigences du triptyque sûreté, sécurité et stabilité. L'intervention de l'Etat est indispensable dans la lutte contre le discours de la haine ou pour faire valoir le respect des lois. «Dans le monde d'aujourd'hui, il existe un retour en force des Etats pour réguler la sphère des médias», a-t-il indiqué mettant l'accent sur l'impératif de faire face aux nouveaux défis de la communication et à ses effets engendrés par la globalisation à travers le développement des nouvelles technologies qui parfois ouvrent la voie à de multiples dérives. «Y compris sur les réseaux sociaux, l'expression obéit à des règles de droit», souligne Belhimer qui affirme ne pas croire au concept de citoyen-journaliste. Il plaide aussi en faveur d'une prise de conscience de la corporation sur la nécessité de réunification des rangs : un préalable pour activer le Conseil national de la presse écrite. Il rappelle les actions menées par le ministère de la Communication pour opérer les réformes nécessaires en vue d'extraire le secteur de la presse d'un situation qu'il qualifie de champ de ruine et de mines. Il souligne également l'importance d'aller vers l'autorégulation de la presse. La révision par le ministère des règles d'attribution de la publicité publique pour les médias conditionnées par une quinzaine de critères consolidant le principe de transparence et le respect de la loi est l'une des actions évoquée par Belhimer. Il évoque aussi l'impératif de combler le manque d'encadrement juridique notamment de la presse électronique, des agences de communication et de publicité. «Le secteur des médias a besoin d'un sursaut qualificatif», a soutenu Belhimer expliquant que les réformes à entreprendre dans ce domaine ne peuvent être envisagées en dehors du cadre du processus institutionnel et du respect de la réglementation. Il a insisté sur le respect des règles d'éthique et de déontologie. Évoquant la situation des journalistes activant dans des médias appartement à des hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption, il dira que son département est intervenu en tant que médiateur pour aider à la prisse en charge des employés au nombre de 750. «Pour l'heure, quelque 150 employés ont été réintroduits dans le secteur public», a-t-il dit.