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Communication ( et Presse)

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  • 25-08-2020
    -L’actuel Président-directeur général de la l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP), Larbi Ouanoughi, n’a pas été tendre avec l’ancien P-DG de l’ANEP, Djamel Kaouane qu’il a accusé de « conflit d’intérêt ». Pour illustrer « la dilapidation des biens de l’ANEP », Ouanoughi qui s’exprimait sur la chaîne Echorouk News a cité l’exemple de l’ancien ministre de la Communication, Djamel Kaouane, au temps de Abdelaziz Bouteflika. Il a indiqué que Djamel Kaouane est le détenteur de l’agrément des journaux Le Temps d’Algérie et Wakt al Jazair, appartenant à l’ancien homme d’affaires, Ali Haddad, actuellement en prison. Selon Ouanoughi, Kaouane a été désigné P-DG de l’ANEP, alors que l’agrément des journaux de Ali Haddad était à son nom, précisant que ces deux publications bénéficiaient de la publicité publique de l’ANEP. Ounoughi a relevé à cet effet un conflit d’intérêt dans la mesure où Djamel Kaouane était P-DG de l’ANEP et l’agrément des journaux Le Temps d’Algérie et Wakt el Jazair était à son nom. Il a rappelé aussi que Kaouane a été promu par la suite ministre de la Communication, toujours au temps de Bouteflika.
  • 24-08-2020
    Quelques dizaines de journalistes, de la presse indépendante surtout, et des activistes du Hirak ont tenu lundi en fin de matinée un rassemblement devant la Maison de la presse Tahar Djaout pour appeler à la libération du journaliste Khaled Drarni. "Liberté pour Khaled Drardni", "le journalisme n'est pas un crime", khaled Drarni, journaliste libre",ont crié les manifestants brandissant des pancartes à l’effigie du journaliste et représentant de "Reporter sans frontières." Le dispositif de sécurité , envoyé sur place, s'est limité à contenir sans heurts la manifestation pour permettre la fluidité de la circulation sur le boulevard. Ce rassemblement, qui fait fait suite à un appel sur facebook, s'inscrit dans le cadre des initiatives de soutien en faveur du journaliste qui purge une peine de trois ans de prison ferme, après avoir été condamné le 20 août dernier par le tribunal de Sidi Mhamed pour "atteinte à l'unité nationale"et "appel à rassemblement non autorisé"…………………………………………… -La presse en général et la publicité en particulier, qui cristallisent actuellement toutes les passions chez les professionnels des média, ont été au centre d'une rencontre organisé ce lundi par la Direction de l’ANEP. Une occasion pour le ministre de la Communication de réitérer ,au nom du gouvernement, sa promesse de nettoyer la secteur de la publicité en mettant « fin aux ambitions et pratiques contraires au métier de journaliste". Sous le thème"Les critères transitoires pour l'attribution de la publicité publique",le ministre de la Communication a encore expliqué que "l'objectif suprême", à travers cette action d'assainissement du secteur, consiste à faire en sorte que le journalisme soit pratiqué par des professionnels, à savoir les "seuls journalistes", "Nous sommes le seul propriétaire d'une institution indépendante, responsable sur le plan réglementaire des ses décisions", a déclaré le ministre, ajoutant : "nous ne nous érigeons pas en tant que tutelle car l'ère de l'allégeance et de la tutelle administrative a abouti à des catastrophes économiques qu'il est difficile d'évaluer aujourd'hui.", dit encore Belhimer en parlant de l’autonomie de gestion de l’ANEP. Et le ministre de féliciter justement cette dernière pour son initiatives de mettre en place "un règlement juridique des procédures contractuelles régissant l'accès à la publicité publique qu'elle gère en tant qu'autorité exclusive de l'Etat dans un pays où la demande publique est le principal moteur de l'investissement et de l'activité économique". Dans le même ordre d'idée il a mis l'accent sur "la clarification du rôle et de la place des soumissions et des offres publiques dans la liste des produits publicitaires". M. Belhimer a également révélé que l'ANEP a prévu d'introduire un avenant aux conventions d'attribution de la publicité, à compter du 1er janvier 2021, précisant qu'il s'agit d'une "procédure d'introduction d'une nouvelle ,transaction commerciale et de partenariat dans un contexte juridique contraignant". Cet effort commente le ministre, s'inscrit dans le cadre de "la liberté de contrat tant qu'elle (la liberté) ne contredit pas les lois de la République", estimant que cette démarche prend en considération trois principes, à savoir que "tout est possible dans le cadre de la loi" du moment que l'article 59 du Code civil stipule que le contrat est établi du fait d'une volonté compatible sans préjudice aux dispositions légales, et "l'exercice serein des libertés grâce à la reconsidération de la notion de responsabilité", de même que "la transition d'une presse version papier vers une presse électronique".
  • 21-08-2020
    -Le spécialiste dans les questions liées à la prévention routière (et ancien commissaire de police) , Mohamed El Azzouni s'est éteint vendredi matin à l'âge de 83 ans des suites d'une longue maladie, ont annoncé ses proches. Mohamed El Azzouni était au cœur du développement du travail de sensibilisation contre les accidents de la route en étant à la tête de l'association de prévention routière. Il était l'initiateur de la célèbre émission de la télévision publique, "Tarik Es-Salama".
  • 20-08-2020
    -La journaliste et directrice du quotidien arabophone « El-Fadjr », Hadda Hazem est au centre d’une nouvelle polémique suite à son éditorial qui appelle l’Algérie à normaliser ses relations avec Israël. En effet, les internautes ne sont pas allés de main morte pour dénoncer cet appel à la normalisation. Un appel venu dans le sillage de l’annonce par les Emirats arabes unis de la signature d’un accord de paix avec l’Etat hébreux. Ainsi, la journaliste qui a défendu la position des Emirats arabes unis s’est attiré la foudre des internautes. Ils sont nombreux à appeler les pouvoirs publics à suspendre la publicité qu’offre l’Anep au journal El-Fadjr, propriété de la journaliste. Ils rappellent que “l’argent de la publicité appartient au peuple algérien et que ce dernier n’accepte pas la normalisation avec l’entité sioniste”. D’autres condamnent ce qu’ils appellent le “courant qui veut normaliser avec Israël”. Ils rappellent la position de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne, même avant son indépendance. Ces internautes dénoncent le fait de se cacher derrière les positions des dirigeants palestiniens pour appeler à la normalisation. Ils défient Hadda Hazem d’assumer ses positions sans hypocrisie et sans faire référence aux mouvements palestiniens qui ont reconnu l’Etat d’Israël . Il faut noter que Hadda Hazem s’est illustrée dans un éditorial publié par un appel à la normalisation des relations avec Israël. La journaliste a déclaré : Où sommes-nous dans ce qui se passe dans le monde, et dans cette course effrénée à la normalisation avec Israël ? Pourquoi nous refusons la normalisation avec Israël alors que Mahmoud Abbas en personne a reconnu l’existence de l’Etat d’Israël du haut de la tribune de l’ONU. Elle a ajouté : “Je pense que l’Algérie nouvelle doit revoir ses constantes. Elle doit revoir ses relations avec tous les Etats et tous les peuples, selon ses intérêts. Nous ne sommes pas palestiniens plus que les Palestiniens. Nous ne pouvons offrir à cette cause plus que ce qu’attend de nous le peuple palestinien”.
  • 19-08-2020
    -Les critères d’accès à la publicité pour les médias seront rendus publics à partir de la semaine prochaine, a indiqué hier le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer, en marge de la cérémonie de clôture de la Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle au CIC d’Alger mardi et mercredi dernier. Ces critères constituent «les conditionnalités nouvelles qui s’appuient sur les éléments de droit , notamment les texte du code de commerce et du code civil et les lois qui régissent la presse. Ces bases juridiques vont définir dorénavant le cadre conventionnel qui permet aux éditeurs, quel que soit le média, d’accéder à la publicité de l’Etat» a expliqué A Belhimer. "Dans le respect de l'autonomie des entreprises et des décisions du Conseil d'administration de l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), il a été convenu de mettre en place, la semaine prochaine, un encadrement juridique du cadre de contractualisation de l'ANEP", a déclaré A. Belhimer à la presse, en marge d'une conférence nationale sur le plan de relance économique et sociale. Il a expliqué que l'ANEP continuera à signer "librement" des conventions avec les éditeurs et les diffuseurs, faisant observer que "désormais, l'Agence établira une sorte d'annexe à ces conventions de manière à reprendre 15 critères obligeant la corporation à se conformer aux normes de droit (droit commercial, droit civil et code de l'information, notamment)". "Tous les aspects juridiques, qui doivent asseoir l'accès à la publicité, seront annoncés lundi prochain lors d'une première réunion pour convenir ensemble d'un cadre de contractualisation qui respecte le droit", a-t-il dit. Il ajoute par ailleurs que le décret exécutif traitant de la presse électronique a été finalisé et remis au secrétariat général du gouvernement. Ce document fera l’objet d’appréciation des autres secteurs qui émettront des observations avant d’être soumis à la signature du président de la République. Le ministre précisera que son département s’attelle à l’élaboration de la nouvelle loi sur la publicité à laquelle succédera le projet de loi relative au Conseil des activités de la communication. Il s’agit, explique-t-il, d’un créneau d’activité négligé et qui fait l’objet de doléances émanant des agences de communication. Or, l’importance de ce créneau n’est plus à démontrer dans les autres pays disposant d’une économie moderne où , selon le ministre «les grandes entreprises externalisent les activités de la communication à travers un réseau de sous-traitance qui vaut son pesant d’or». «La presse est l’affaire des professionnels» indique, par ailleurs, A. Belhimer qui invite les concernés, chacun selon sa spécialité, à alimenter la réflexion sur les différents chantiers engagés à la formation du gouvernement et devant connaitre bientôt une reprise «une fois sortis de la crise du coronavirus ». L’objectif premier des chantiers est «de terminer l’année avec la mise en place de l’ensemble du diapositif législatif permettant le rapatriement juridique de la presse. L’on est encore hors droit et il faut que l’on revienne à des assises stables qui reposent sur des normes juridiques». Il précisera qu’il sera procédé dans ce sillage à la révision du statut juridique des chaînes TV privées qu’il a qualifiées de «chaînes off shore qui travaillent selon la législation extérieure». M. Belhimer dira également qu’en 2021 le secteur de la presse connaitra un meilleur fonctionnement «sur des bases transparentes et saines ». Il assure aussi que la presse étrangère a repris sa place de droit dans le paysage médiatique algérien dans le respect de la loi de la souveraineté de l’Etat et des valeurs du peuple algérien. S’agissant de la presse nationale, son département œuvre à l’installation du conseil national qui veillera à trois missions principales, à savoir le volet lié à l’octroi de la carte professionnelle de presse, celui de la Médiamétrie, la troisième mission est celle d’extraire le contentieux de presse à la justice et de la promotion de l’éthique. L’installation de ce conseil est prévue avant la fin de l’année....................................................................................................................................... -- Algérie.Classement mondial de la liberté de la presse 2020:............................. © https://rsf.org/fr/ , août 2020 « Dans un contexte politique assez instable, la liberté de l’information en Algérie demeure fortement menacée. Les autorités continuent à verrouiller le paysage médiatique avec de nombreux procès intentés contre des journalistes. Sous pression judiciaire, la presse algérienne peine à remplir sa mission. Au cours de l’année 2018, le pays a connu une vague d’arrestations de journalistes sans précédent pour des articles jugés diffamatoires. Depuis le début du mouvement de contestation en février 2019, les journalistes algériens ne cessent de réclamer leur droit à couvrir librement l’actualité politique de leur pays »..................................................................... Classement mondial de la liberté de la presse en 2020 : 146 ème (-5 : 141ème en 2029.).................................. Classement depuis 2013 ................................................................. Année Classement 2019 141 / 180 2018 136 / 180 2017 134 / 180 2016 129 / 180 2015 119 / 180 2014 121 / 180 2013 125 / 180
  • 18-08-2020
    -Les Médias Francophones Publics (MFP) s’associent aux « messages de soutien à Khaled Drareni, journaliste correspondant de TV5 Monde en Algérie, condamné à trois ans de prison ferme le lundi 10 août 2020 » et « demandent sa libération », ont-ils annoncé, hier, dans un communiqué public. MFP, qui a dénoncé « cette condamnation », considère qu'il s'agit d' « une atteinte grave à la liberté de la presse (et) que rien ne saurait justifier ». Pour l’organisation « il est intolérable que des journalistes soient pris pour cible en raison de leur activité professionnelle », et ce « quel que soit le lieu d’exercice de leur profession», et que «la sécurité et l’indépendance des journalistes doivent être assurées afin qu’ils puissent exercer librement leur profession». «C’est la condition d’une presse libre, impartiale et équilibrée », tranche le Médias Francophones Publics, dont les signataires sont Radio France, Arte, France Médias Monde, France Télévisions, Groupe Média TFO, Radio-Canada, RTBF, Radio Télévision Suisse, Télé Québec, TV5 Monde, TV5 Québec Canada. D’autres campagnes de solidarité ont été également lancées sur les réseaux sociaux, notamment celle du comité de soutien répandue sous l’hashtag « ?????# » (nous avons entendu). Le slogan n’est pas choisi par hasard, puisque qu’il s’inspire de la réponse de Khaled Drareni à l’annonce du verdict de son procès, en disant « j’ai entendu » au juge tout en faisant le signe de la victoire. La campagne internationale envisage d’envahir l’espace public De son côté, le comité de soutien international du journaliste Khaled Drareni a décidé, lui aussi, d’amplifier la mobilisation en lançant une grande campagne de solidarité intitulée #WeAreKhaled (Nous sommes Khaled). La campagne sera lancée dans un premier temps sur les réseaux sociaux, selon le communiqué du comité, relayé, hier, par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Reporters sans frontières (RSF) sur son site Internet. « Cette campagne sera ensuite diffusée dans la presse, en bannière sur des bâtiments publics et sur tous les autres supports possibles, dans le monde entier », alors que le comité de soutien « envisage également d’organiser des événements dans plusieurs grandes villes du monde dès la rentrée ». « Face au caractère absurde, arbitraire et violent de la condamnation et en solidarité avec Khaled Drareni, victime de persécution judiciaire alors qu’il n’a fait qu’exercer son droit à informer en toute indépendance, nous appelons les internautes à remplacer leur photo de profil par le visuel #WeAreKhaled et à manifester leur soutien dans leur fil d’actualité», est-il indiqué dans le communiqué.........................................................................................................................;;;; --Avant le 25 de ce mois d’août, l’Anep va solder tous les retards de paiement envers les organes de presse. La direction générale veut mettre fin à cette situation d’endettement et permettre ainsi aux organes de presse de mieux traverser cette période de crise générée par la pandémie. D’autant que cela permettra aux travailleurs du secteur de mieux appréhender la rentrée sociale. Par ailleurs, on a appris que la direction générale de l’Anep a tenu une assemblée générale avec tous les syndicats de l’entreprise. Cette rencontre a permis d’aboutir à la nécessité d’élaborer une nouvelle convention collective.
  • 17-08-2020
    -Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, a remis de nouvelles accréditations, au titre de l’exercice 2020, à des représentants de médias étrangers accrédités en Algérie, afin de leur permettre d’exercer leur travail dans le respect des règles de la profession. Dans une brève allocution prononcée à l’occasion, M. Belhimer a exprimé sa considération à l'égard de ces correspondants pour le «travail noble» qu'ils accomplissent aux fins d'établir des ponts de rapprochement des peuples, d'autant qu'ils constituent désormais «un trait d’union dans un monde qui s'érige en village». La remise de ces accréditations intervient dans le cadre de «l’ouverture sur la scène médiatique en Algérie, afin de permettre aux correspondants étrangers dans notre pays d’exercer dans les meilleures conditions, dans le calme et en toute sérénité, conformément aux exigences de la profession», précise un communiqué du ministère de la Communication, «L’Algérie a reçu plusieurs demandes de la part de représentants de médias étrangers intéressés par la couverture des évènements d'envergure nationale en Algérie», ajoute le communiqué qui précise qu'«une deuxième phase de remise d'accréditations aux représentants des médias étrangers en Algérie est intervenue en réponse à cette demande». Cette opération s’inscrit «en droite ligne avec les principes fondamentaux de la Constitution algérienne qui consacre le droit d’accéder à une information exacte à partir de sa source officielle et permet aux journalistes d’accéder à la source d’information, dans le respect total des lois de la République, de sa souveraineté, de sa stabilité et de sa sécurité générale, mais aussi dans le respect de l'éthique professionnelle, sans pour autant porter atteinte aux valeurs et composantes de la société algérienne, connue pour son hospitalité». Près de 20 correspondants ont reçu leurs accréditations, dont ceux des agences AFP et Reuters, de la chaîne Russia Today, la chaîne France 24, la chaîne Al Mayadeen et la chaîne Al Hadath. L’opération d’octroi d’accréditations aux représentants des médias étrangers en Algérie demeure ouverte à tous ceux intéressés par la couverture des activités et événements d'envergure à l'échelle nationale, conformément à la loi organique sur l’information de 2012.
  • 16-08-2020
    -Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a remis de nouvelles accréditations au titre de l’exercice 2020, à des représentants de médias étrangers accrédités en Algérie, afin de leur permettre d’exercer leur travail dans le respect des règles de la profession. Dans une brève allocution prononcée à l’occasion, A. Belhimer a exprimé sa considération à l’égard de ces correspondants pour le « travail noble » qu’ils accomplissent aux fins d’établir des ponts de rapprochement des peuples, d’autant qu’ils constituent désormais « un trait d’union dans un monde qui s’érige en village ». La remise de ces accréditations intervient dans le cadre de « l’ouverture sur la scène médiatique en Algérie, afin de permettre aux correspondants étrangers dans notre pays d’exercer dans les meilleures conditions, dans le calme et en toute sérénité, conformément aux exigences de la profession », précise un communiqué du ministère de la Communication, « L’Algérie a reçu plusieurs demandes de la part de représentants de médias étrangers intéressés par la couverture des évènements d’envergure nationale en Algérie », ajoute le communiqué qui précise qu' « une deuxième phase de remise d’accréditations aux représentants des médias étrangers en Algérie est intervenue en réponse à cette demande ». Cette opération s’inscrit « en droite ligne avec les principes fondamentaux de la Constitution algérienne qui consacre le droit d’accéder à une information exacte à partir de sa source officielle et permet aux journalistes d’accéder à la source d’information, dans le respect total des lois de la République, de sa souveraineté, de sa stabilité et de sa sécurité générale, mais aussi dans le respect de l’éthique professionnelle, sans pour autant porter atteinte aux valeurs et composantes de la société algérienne, connue pour son hospitalité ». Près de 20 correspondants ont reçu leurs accréditations, dont ceux des agences AFP et Reuters, de la chaîne Russia Today, la chaîne France 24, la chaîne Al Mayadeen et la chaîne Al Hadath. L’opération d’octroi d’accréditations aux représentants des médias étrangers en Algérie demeure ouverte à tous ceux intéressés par la couverture des activités et événements d’envergure à l’échelle nationale, conformément à la loi organique sur l’Information de 2012.
  • 13-08-2020
    -Le prévenu Khaled Drareni, condamné lundi dernier à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M'hamed, n'a jamais été détenteur de la carte de presse professionnelle, a indiqué ce jeudi le ministère de la Communication dans un communiqué dont voici la teneur : «Le ministère de la Communication, qui s’abstient de tout commentaire d’une décision de justice prononcée par une institution indépendante de la République en vertu du principe d’autorité de la chose jugée, après vérification auprès de ses services compétents, tient à apporter les précisions suivantes : Khaled Drareni n’a jamais été détenteur de la carte de presse professionnelle prévue par l’article76 de la loi organique 12-05 relative à l’information du 12 janvier 2012. Aucune demande n’est parvenue à cet effet aux services compétents du ministère de la part de Khaled Drareni. Par ailleurs, aucun organe ni institution indépendante ayant diffusé ses couvertures et commentaires n’a sollicité des autorités compétentes la délivrance de l’accréditation préalable requise à l’effet de l’employer, en application de l’article 81 de la loi organique (12-05). Comme nous avons déjà eu l’occasion de le rappeler s’agissant de l’ambivalence de la relation de travail avec certains organes employeurs étrangers, certains journalistes s’installent comme «correspondants de fait» - non accrédités selon les procédures en vigueur – d’organes étrangers, et entretiennent une sorte de «loi du fait accompli» qui les expose à plusieurs risques dont le premier, et non des moindres, est qu’ils ne sont pas reconnus comme correspondants. Les journalistes en question doivent savoir que les pays des médias qui les emploient n’auraient jamais toléré de telles pratiques sur leurs sols respectifs. Les voies de recours, cadre idoine et exclusif d’un traitement juste du dossier, permettent à la défense de faire appel de la décision prononcée en première instance, loin de toute ingérence, de toute politisation et de toute manipulation d’une affaire qui, selon les qualifications retenues des faits, ne relève pas du libre exercice du métier de journaliste».
  • 11-08-2020
    -Face au verdict prononcé lundi dernier à l’encontre du journaliste Khaled Drareni, un groupe de journalistes a aussitôt réagi en organisant un débat sur la démarche à suivre. Première décision : le lancement d’une pétition où les signataires ont dénoncé le verdict à l’encontre de notre confrère dont le seul crime a été d’“exercer son métier dans le respect 22 février 2019”. La pétition en question, mise en ligne, depuis hier, a suscité l’adhésion d’un grand nombre de journalistes, des historiques, des avocats et des parlementaires étrangers. On relève parmi les premiers signataires : Louisette Ighilahriz ; Lakhdar Bouregaâ ; Noureddine Melikechi, chercheur et professeur aux États-Unis ; Mostafa Bouchachi et Abdelghani Badi, tous deux avocats et défenseurs des droits de l’Homme ; Noureddine Benissad, avocat et président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh), Aïssa Rahmoune, avocat et vice-président de la Laddh, et Nacer Djabi, sociologue. On relève également, parmi plus de 1 000 signatures, des noms de journalistes, activistes du Hirak, des militants de partis politiques, des politologues, des universitaires, des étudiants, des artistes... “La place de Khaled Drareni n’est pas en prison. Nous signataires de cette pétition initiée par un groupe de journalistes exigeons sa libération immédiate et sa réhabilitation”, écrivent les rédacteurs de la pétition.
  • 08-08-2020
    -Les acteurs du champ médiatique en Algérie sont invités à réfléchir aux moyens de remédier à certaines pratiques antiprofessionnelles entachant l’exercice du métier de journaliste dans notre pays, indique, hi le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. «Dans le souci d’améliorer l’exercice du journalisme en Algérie, le ministère de la Communication invite l’ensemble des acteurs du champ médiatique national à lancer une réflexion collective, sérieuse et constructive, visant à identifier les voies et moyens de pallier certaines pratiques antiprofessionnelles entachant l’exercice du métier de journaliste dans notre pays», a souligné le ministre, dans un entretien à l’APS.(Voir synthèse in Coomunication/Gouvernement) ……………………………………………………. -Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué que l'Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE) sera chargée, notamment, "d'encourager la pluralité de l'information et de veiller à la diffusion et la distribution de l'information écrite à travers tout le territoire national". Dans un entretien à l'APS diffusé ce samedi, M. Belhimer a ajouté que les missions de cette autorité, "indépendante, jouissant de la personnalité morale et de l'autonomie financière", consistent, également, à "veiller à la qualité des messages médiatiques, ainsi qu'à la promotion et la mise en exergue de la culture nationale dans tous ses aspects". Ses missions consistent, aussi, à "veiller à l'encouragement et la consolidation de la publication et la diffusion (de l'information) dans les deux langues nationales par tous les moyens appropriés, ainsi qu'à la transparence des règles économiques de fonctionnement des entreprises éditrices". Le ministre de la Communication a invité les acteurs du champ médiatique à "favoriser, par attachement au principe d'autorégulation, une meilleure pratique du journalisme en Algérie par la rédaction d'une charte consensuelle d'éthique et de déontologie pour régir le secteur de la presse". Cette charte constituera, ainsi, une "référence" pour les futurs conseil et autorités, prévus par le code de l'information de 2012 et qui n'ont pas encore vu le jour, a-t-il dit. La loi organique relative à l'information de 2012 stipule que l'ARPE veille, en outre, à "l'interdiction de la concentration des titres et organes sous l'influence financière, politique ou idéologique d'un même propriétaire". L'ARPE, qui est tenue de "fixer les règles et les conditions des aides accordées par l'Etat aux organes d'information et de veiller à leur répartition", est composée de 14 membres nommés par décret présidentiel pour un mandat de six ans non renouvelable, selon la loi organique. Sur les 14 membres devant composer l'autorité de régulation de la presse écrite, trois sont désignés par le chef de l'Etat, dont le président de l'Autorité. De plus, deux membres non parlementaires sont proposés par le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) et deux membres également non parlementaires sont proposés par le président du Conseil de la nation. L'ARPE est, enfin, composée de sept membres élus à la majorité absolue parmi les journalistes professionnels "justifiant d'au moins quinze ans d'expérience dans la profession". Les titres et organes de presse en activité sont tenus de se conformer aux dispositions de la loi organique relative à l'information "dans un délai d'une année à compter de la mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite". La loi organique relative à l'information institue, d'autre part, un Conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie du journalisme, "dont les membres sont élus par les journalistes professionnels" et une Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV), mise en place en 2014.